État civil :
Né le 5 octobre 1842
Décédé le 8 juillet 1907
Profession :
Médecin
Département :
Creuse
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 7 janvier 1894
Elu le 4 janvier 1903
Fin de mandat le 8 janvier 1907 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

VILLARD (CHARLES, JEAN-BAPTISTE, ANSELME, Ferdinand), né le 5 octobre 1842 à Saint-Christophe (Creuse), mort le 8 juillet 1907 à Neuilly-sur-Seine (Seine).

Sénateur de la Creuse de 1894 à 1907.

Fils d'instituteur, Ferdinand Villard fait ses études classiques au collège de Guéret, puis vient apprendre la médecine à la faculté de Paris.

Interne des hôpitaux de Paris, en médecine et en chirurgie, il est chargé, en 1868, d'une mission en Orient : Grèce, Turquie, Syrie, Egypte. Pendant le siège de Paris, en 1870-1871, il est interne à l'hôpital de la Pitié, chirurgien au 160e bataillon de la garde nationale, aide-major aux ambulances militaires du Jardin des Plantes dirigées par le professeur Broca.

Reçu docteur en médecine en 1872 avec une thèse très fouillée sur le haschisch, il s'établit à Guéret la même année. Il est nommé médecin des épidémies pour l'arrondissement en 1882.

S'intéressant de bonne heure à la vie publique, Ferdinand Villard avait déjà fait connaître sous l'Empire ses opinions républicaines.

Elu conseiller municipal de Guéret en 1874, il est adjoint au maire de la ville de 1877 à 1884. Il devient maire en 1886 et est constamment maintenu à ce poste. Il fait exécuter à Guéret d'importants travaux de voirie, de constructions, d'éclairage par la lumière électrique.

En 1883, il est élu conseiller d'arrondissement du canton de Guéret. Conseiller général de Pontarion en 1891, réélu en 1895 et 1901, il est porté aux fonctions de président du conseil général de la Creuse en 1899. A ce dernier titre, au cours de la session d'août 1899, il prononce contre la politique nationaliste un discours dont l'assemblée départementale vote à l'unanimité l'affichage dans toutes les communes de la Creuse.

Candidat aux élections législatives de 1885 sur une liste républicaine, Ferdinand Villard se retire après le premier tour de scrutin pour assurer l'échec de la liste conservatrice.

Le 7 janvier 1894, au renouvellement triennal du Sénat, il est élu par 328 voix sur 642 votants. Il est réélu le 4 janvier 1903 par 331 voix sur 634 votants. Inscrit au groupe de la gauche démocratique Ferdinand Villard s'occupe particulièrement, dans cette assemblée, des questions d'hygiène et de médecine publiques.

Il est nommé membre de plusieurs commissions chargées d'étudier les propositions de loi relatives à ces questions et se fait entendre à la tribune à plusieurs reprises pour défendre les intérêts généraux de son département.

Secrétaire du conseil central d'hygiène de la Creuse depuis 1898, il fait paraître nombre de publications médicales, scientifiques et historiques, notamment un rapport sur les maladies épidémiques observées dans le département de la Creuse (1892), qui lui vaut une médaille d'or de l'Académie de médecine. Un autre rapport sur l'hygiène des habitants de la Creuse et des émigrants creusois (1893) est honoré d'une médaille de vermeil du comité consultatif d'hygiène publique de France.

Il était officier de l'instruction publique, membre correspondant de la société anatomique de Paris, de la société de médecine légale de France, de la société médicale d'Athènes.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Ferdinand VILLARD

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