Appartenance politique :
Groupe des Républicains Indépendants
État civil :
Né le 12 avril 1890
Décédé le 22 décembre 1961
Profession :
Contrôleur des contributions
Département :
Côtes-du-Nord
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 7 novembre 1948
Elu le 19 juin 1955
Fin de mandat le 26 avril 1959 (Ne se représente pas)

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

CORDIER (Henri)

Né le 12 avril 1890 à Cloué (Vienne)

Décédé le 22 décembre 1961 à Loudéac (Côtes-du-Nord)

Sénateur des Côtes-du-Nord de 1948 à 1958

Après des études secondaires au collège de Saint-Maixent, Henri Cordier part à Poitiers, où il obtient sa licence en droit. Il entre alors comme contrôleur dans l'administration des contributions directes ; nommé dans les Côtes-du-Nord, c'est là qu'il fonde un négoce d'épicerie en gros, à Loudéac, après avoir quitté l'administration.

Ancien combattant de la première guerre mondiale, décoré de la Croix de guerre et de la médaille militaire, il se consacre à la cause des victimes de guerre, et milite dans le mouvement combattant. Il devient ainsi vice-président de l'Union Nationale des Combattants des Côtes-du-Nord.

Il entre au conseil municipal de Loudéac en mai 1925, où il siège sans interruption jusqu'en 1959, et dont il devient maire en 1945.

Les grandes qualités d'administrateur dont il a fait preuve au sein de la municipalité le conduisent à se présenter dans les Côtes-du-Nord aux élections sénatoriales du 7 novembre 1948, en tête d'une liste d'Union républicaine, Rassemblement des gauches indépendantes, et Rassemblement du peuple français, qui remporte au deuxième tour les trois sièges à pourvoir; Henri Cordier recueille pour sa part 698 voix sur 1444 suffrages exprimés.

Au Conseil de la République, Henri Cordier rejoint le groupe des républicains indépendants, et siège à la Commission des affaires économiques, et à celle du ravitaillement. L'essentiel de ses interventions portent en effet sur les questions économiques et fiscales: infractions à la législation économique, révision du montant des patentes, aménagements fiscaux en matière de bénéfices agricoles et de revenus fonciers, aménagement de la taxe locale additionnelle aux taxes sur le chiffre d'affaires, aménagements d'ordre fiscal (1949), élections consulaires et suppression des chambres consultatives des arts et manufactures (1950), projet de loi relatif aux prix, et budget des PTT ( 1952), réparation des préjudices de carrière de certains fonctionnaires, et modification de l'article 79 du code du vin (1953), conventions franco-luxembourgeoise sur les contrôles de douane, et franco-monégasque de voisinage (1954).

Poursuivant son implantation locale, Henri Cordier est élu conseiller général de Loudéac au premier tour, en avril 1955.

Le 19 juin 1955, il conduit la liste des trois sénateurs sortants, regroupés sous l'étiquette Union républicaine des indépendants et paysans du RGR, de l'UDSR et du parti radical-socialiste. Ils sont tous trois réélus au deuxième tour, Henri Cordier bénéficiant, cette fois encore, du meilleur score, avec 875 voix sur 1438 suffrages exprimés.

Il siège alors à la Commission des boissons, et à celle du suffrage universel, et intervient, en 1956, sur la réglementation des dénominations des chambres de commerce, d'industrie, de métiers, et d'agriculture ; puis il prend part aux débats sur le délai-congé, et la répression des fraudes dans le commerce de la cristallerie (1957).

Il vote en faveur des pleins pouvoirs, le 2 juin 1958, et approuve, le 3 juin, la révision de la Constitution.

Son état de santé s'étant dégradé, il ne se représente pas aux sénatoriales d'avril 1959, et meurt à Loudéac le 22 décembre 1961.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Henri CORDIER

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