Appartenance politique :
Groupe de la Gauche Démocratique et du Rassemblement des Gauches Républicaines
État civil :
Né le 12 février 1881
Décédé le 20 juillet 1973
Profession :
Avocat
Département :
Alpes-Maritimes
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 8 décembre 1946
Elu le 7 novembre 1948
Fin de mandat le 19 juin 1955 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

GIACOMONI (Antoine)

Né le 12 février 1881 à Sainte-Lucie-de-Tallano (Corse)

Décédé le 20 juillet 1973 à Nice (Alpes-Maritimes)

Conseiller de la République, puis Sénateur des Alpes-Maritimes de 1946 à 1955

Antoine Giacomoni débute sa carrière au barreau de Bastia, auquel il s'inscrit après des études juridiques menées à Grenoble, puis à Lyon.

A la fin du premier conflit mondial, durant lequel il est blessé - son courage est distingué par la Croix de guerre -, il s'installe à Dakar comme avocat à la cour d'Afrique Occidentale Française.

De retour en métropole, il est nommé, en 1931, substitut du procureur à Nice, puis juge d'instruction au tribunal de cette ville.

Son patriotisme lui vaut d'être relevé de ses fonctions au mois d'avril 1943.

Parallèlement à sa carrière d'homme de loi, Antoine Giacomoni s'implique dans la vie politique : d'abord conseiller municipal de Bastia, de 1911 à 1923, il est premier adjoint au maire de Dakar de 1928 à 1931.

A la Libération, il reprend son activité d'avocat, et préside l'union départementale du Rassemblement des Gauches Républicaines.

Il est alors élu conseiller général du canton d'Utelle, dans les Alpes-Maritimes, puis se présente, dans ce département comme tête de la liste du RGR, au scrutin du 8 décembre 1946 au Conseil de la République.

Avec 414 voix sur 884 suffrages exprimés, cette liste remporte alors les deux sièges à pourvoir.

Membre du groupe du RGR du Conseil de la République, Antoine Giacomoni siège à la Commission de la justice, et à celle de la défense nationale.

Il intervient dans de nombreux débats dont ceux sur l'amnistie (1947), l'élection des délégués mineurs, l'impôt sur les jeux dans les casinos, l'indemnisation des Français ayant des biens en Italie (1949), la durée du service militaire actif, la politique étrangère de la France (1950), la vente d'immeubles par appartements (1952), la proposition de loi portant amnistie (1953).

Il rédige également plusieurs propositions de loi ou de résolution sur la subvention instituée au profit de la Corse, l'application aux artisans du code des impôts directs, la sauvegarde des droits des gendarmes (1948), la modification du mode d'élection des membres de l'Assemblée nationale (1949), la répression des attaques à main armée proposition débattue en séance en mars 1950 - et la mise en régie des industries d'armement (1950).

Lors du renouvellement partiel du Conseil, le 19 juin 1955, il conduit la Liste du Rassemblement Républicain, mais échoue à retrouver son siège.

Il se retire alors de la vie politique nationale, et se consacre à son cabinet d'avocat. Il décède à Nice le 20 juillet 1973.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Antoine GIACOMONI

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