Appartenance politique :
Groupe de la Gauche Démocratique et du Rassemblement des Gauches Républicaines
État civil :
Né le 6 août 1881
Décédé le 17 décembre 1962
Profession :
Avocat
Département :
Vienne

Elu le 7 novembre 1948
Elu le 18 mai 1952
Fin de mandat le 8 juin 1958 (Non réélu(e))

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

MAURICE (GEORGES, JULES, HENRI), né le 6 août 1881 à Chinon ((Indre-et-Loire).

Sénateur de la Vienne de 1936 à 1944.

Avocat à la cour d'appel de Poitiers, bâtonnier de l'Ordre, Georges Maurice présidait le Conseil général de la Vienne quand il se présenta aux élections sénatoriales de 1935 pour le renouvellement du tiers de l'Assemblée. Candidat radical, il fut élu le 20 octobre, au deuxième tour, par 363 voix sur 703 votants et entra au Palais du Luxembourg où, inscrit au groupe de la gauche démocratique, il siégea aux côtés des radicaux Baret et André avec qui il avait devancé deux des trois sénateurs sortants : Raoul Péret, ancien ministre, ancien président de la Chambre, et son confrère à la cour d'appel, le radical Duplantier, qui furent battus.

Il fut membre de diverses commissions et notamment de celles de l'agriculture, de l'enseignement, de la législation civile et criminelle, des mines.

Il déposa de nombreux rapports et amendements et prit part à la discussion du projet de loi relatif aux locaux d'habitation et à celle du projet de loi sur les théâtres lyriques nationaux.

Il participa à la discussion des interpellations de Thoumyre, Guérin et Maupoil sur la coordination des moyens de transport et intervint en qualité de rapporteur lors de la discussion du projet de loi relatif à la neutralisation des protégés et anciens protégés français.

Le 10 juillet 1940, à Vichy, il vota pour les pouvoirs constituants demandés par le maréchal Pétain.

Il était officier de la Légion d'honneur et titulaire de la croix de guerre 1914-1918.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

MAURICE (Georges, Jules, Henri)

Né le 6 août 1881 à Chinon (Indre-et-Loire)

Décédé le 17 décembre 1962 à Paris (16ème)

Sénateur de la Vienne de 1936 à 1944 et de 1948 à 1958

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VII, p. 2413)

Le 10 juillet 1940, Georges Maurice vote en faveur de l'octroi des pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

Georges Maurice est arrêté par les Allemands le 30 septembre 1942, libéré le 10 octobre suivant, puis à nouveau arrêté le 10 juin 1944. Il est ensuite déporté à Neuegamme, et libéré le 18 mai 1945. Par arrêté du 23 janvier 1945, le préfet de la Vienne prononce sa réhabilitation, en application de l'ordonnance du 21 avril 1944 sur l'organisation des pouvoirs publics en France après la libération. Georges Maurice reçoit la croix de guerre et, en 1948, est nommé officier de la Légion d'honneur à titre civil.

A la Libération, il est nommé membre de l'Assemblée consultative provisoire comme délégué de la Résistance parlementaire, en qualité de représentant de la Gauche démocratique. Il renoue alors avec sa très intense carrière d'élu local - maire puis conseiller municipal de Sammarcolles de 1908 à 1925, adjoint au maire de Poitiers de 1925 à 1927, conseiller général de Loudun de 1919 à 1928, puis de Mirebeau à partir de 1937. Il retrouve ses fonctions de président de la commission départementale de la Vienne en 1945 et 1946, et est élu président du conseil général de la Vienne en 1946.

Bâtonnier de l'ordre des avocats à la cour d'appel de Poitiers, juge à la Haute Cour en 1947, Georges Maurice est élu le 7 novembre 1948 au Conseil de la République, sous l'étiquette radical-socialiste. Il est alors nommé membre de la commission de l'éducation nationale, des beaux-arts, des sports, de la jeunesse et des loisirs, dont il restera membre jusqu'en 1958 (cette commission devenant commission de l'éducation nationale en 1953), et de la commission des moyens de communication et de transports. Il intervient l'année de son élection dans la discussion du projet de loi portant fixation des maxima des dépenses publiques pour l'exercice 1949. En 1950, également membre de la commission de la presse, de la radio et du cinéma (à laquelle il participera jusqu'en 1958), il dépose une proposition de loi relative aux communications du texte officiel des émissions de la radiodiffusion française mettant des tiers en cause.

En 1951, il intervient dans la discussion du projet de loi relatif aux dépenses de fonctionnement des services des prestations familiales agricoles pour 1951.

Réélu au Conseil de la République le 18 mai 1952, il intervient cette année-là dans la discussion du projet de loi relatif aux dépenses de fonctionnement des services de la radiodiffusion-télévision française pour 1953.

Le 13 janvier 1953, Georges Maurice est nommé secrétaire du Conseil de la République et membre suppléant de la commission de la justice. Il prend part à la discussion du projet de loi tendant à créer un fonds de développement de l'industrie cinématographique, et dépose un amendement relatif aux facilités accordées au producteur pour le versement et le remboursement de l'apport personnel. Il dépose également, l'année suivante, deux rapports au nom de la commission de la presse, de la radio et du cinéma, sur des propositions ou projets de loi adoptés par l'Assemblée nationale, l'un relatif à la dévolution des biens de presse, l'autre aux publications destinées à la jeunesse.

En 1955, il intervient dans la discussion des projets de loi relatifs aux accords de Paris. Nommé en 1956 membre suppléant de la commission du suffrage universel, il dépose une proposition de loi tendant à interdire toute expulsion à l'encontre des familles dont le chef appartient à une unité stationnée en Afrique du Nord. Il prend part à plusieurs discussions, et dépose, lors de la discussion de la proposition de loi concernant le renouvellement des baux commerciaux, un amendement tendant à permettre la résiliation des contrats d'acquisition d'immeubles achetés en vue de la construction.

L'année suivante, il est par deux fois rapporteur de la commission de la presse, de la radio et du cinéma, concernant la modification de la loi sur la liberté de la presse ; il est également rapporteur de la commission chargée d'examiner la demande en autorisation de poursuites contre un membre du Conseil de la République. Il intervient lors de nombreuses discussions, dont celle du projet de loi de finances pour 1957.

Enfin, en 1958, membre de la Commission nationale pour l'éducation, la science et la culture, il monte à la tribune à l'occasion de la discussion en deuxième lecture du projet de loi portant institution d'un code de procédure pénale, et dépose à ce sujet un amendement relatif aux pouvoirs des avoués.

Les 2 et 3 juin 1958, il vote en faveur des pleins pouvoirs et de la révision constitutionnelle. Il est battu lors des élections du 8 juin 1958, alors qu'il se présente sur la liste du RGR.

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Ve République

MAURICE (Georges)

Né le 6 août 1881 à Chinon (Indre-et-Loire)

Décédé le 17 décembre 1962 à Paris

Sénateur de la Vienne de 1936 à 1944 et de 1948 à 1958

(Voir les premières parties de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome VII, p. 2413 dans le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958 et tome V, p. 332-333)

Georges Maurice se représente aux élections sénatoriales du 8 juin 1958. Mais candidat, comme en 1955, sur la liste du Rassemblement des gauches républicaines, il ne parvient pas à conserver son siège : l'ancien président du conseil général de la Vienne n'obtient que 166 des 854 suffrages exprimés au premier tour, à bonne distance du maire de Poitiers Jacques Masteau, son colistier, réélu avec 452 voix. Se retirant avant le second tour, G. Maurice quitte alors la vie politique.

Il s'éteint le 17 décembre 1962 à Paris à l'âge de quatre-vingt-un ans.

Sources

Archives du Sénat : dossier personnel de sénateur ; tableau des élections.

Who's Who in France (plusieurs éditions).

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Georges MAURICE

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