Le Sénat de la Vème République - Les cinquante ans d'une assemblée bicentenaire



Sénat - 3 juin 2009

OUVERTURE

Mme Monique PAPON, vice-présidente du Sénat, sénateur de la Loire-Atlantique

Mesdames, Messieurs, je vais solliciter votre attention quelques instants pour ouvrir ce colloque. Je voudrais tout d'abord m'adresser à Mesdames et Messieurs les professeurs, aux collègues qui sont dans la salle. Mesdames, Messieurs, j'ai le plaisir et l'honneur de vous souhaiter la bienvenue, au nom du Président du Sénat, pour ce colloque dont le thème est « Le Sénat de la Ve République, les cinquante ans d'une assemblée bicentenaire », colloque organisé en partenariat avec le Comité d'Histoire Parlementaire et Politique, avec la participation de la Fondation Nationale des Sciences Politiques et de l'Université Paul Cézanne (Aix-Marseille III).

Cette journée d'étude, consacrée au cinquantenaire du Sénat, la Ve République, privilégiera deux approches. Pour présenter le thème qui sera abordé au cours de la matinée, je serai tentée de paraphraser Saint-Just, ce qui n'est pas, vous vous en doutez, dans mes habitudes, en posant la question : le bicamérisme est-il une idée neuve en Europe ?

Le Sénat avait organisé, en février 2008, un colloque consacré au rôle des secondes chambres en Europe, vu sous l'angle de la représentation des collectivités territoriales. Aujourd'hui, c'est un aspect plus historique, mais articulé autour de problématiques toujours d'actualité, qui retiendra notre attention, grâce à l'intervention d'éminents universitaires qui évoqueront la naissance et l'histoire institutionnelle, parfois mouvementée du bicamérisme.

Le second thème auquel sera consacré cet après-midi est « Le Sénat aujourd'hui ». Sur ce sujet, je pense que la naissance du nouveau Sénat de la Ve République a permis le renouveau de ce que j'appellerai un bicamérisme d'équilibre, dans le droit fil des idées constitutionnelles exprimées par le Général de Gaulle dans le discours de Bayeux. Il disait : « Le premier mouvement d'une assemblée ne comporte pas nécessairement une clairvoyance et une sérénité entières. Il faut donc attribuer à une deuxième assemblée, élue et composée d'une autre manière, la fonction d'examiner publiquement ce que la première a pris en considération. »

L'intérêt de cette seconde partie du colloque naîtra également de l'intervention de mes collègues, sénatrices et sénateurs, qui, dans un esprit prospectif, donneront leur sentiment sur l'impact qu'aura la révision constitutionnelle de juillet 2008 sur le rôle du Sénat.

Aussi, Mesdames et Messieurs, le Président Gérard Larcher, sous le haut patronage duquel ce colloque est placé, a-t-il tenu à en prononcer, ce soir, le discours de clôture. Avant de passer la parole à Monsieur le Professeur Jean Garrigues, Président du Comité d'Histoire Parlementaire et Politique, qui co-organise ce colloque, je souhaite remercier, au nom du Président Gérard Larcher et en mon nom personnel, tous les intervenants et les participants qui nous font l'honneur d'être présents aujourd'hui au Sénat. Je vous remercie de votre attention et je vous souhaite un excellent colloque.

(Applaudissements)

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