INTRODUCTION

Christophe-André FRASSA,
Président du groupe interparlementaire d'amitié France-Afrique centrale et Président délégué pour le Gabon

À mon tour, je suis très heureux, au nom du groupe que je préside, que le Sénat ait l'occasion d'accueillir ce colloque sur le Gabon, pays que je connais très bien puisque j'ai eu l'occasion de m'y rendre à de très nombreuses reprises, notamment en tant qu'observateur de l'Organisation internationale de la francophonie pour les dernières élections présidentielles en 2016.

Je salue à mon tour les nombreux participants venus ce matin, au premier rang desquels Justin Ndoundangoye et Hilaire Machima, qui nous font l'honneur de leur présence. Je souhaite également remercier Business France, dont je salue l'action pour favoriser l'implantation et le développement des marchés de nos entreprises partout dans le monde. Les informations que vous collectez, l'appui que vous offrez à nos entreprises sont très précieux, en particulier pour les plus petites d'entre elles.

C'est un lieu commun que de souligner que le Gabon est doté d'immenses richesses. Son large accès à la mer est déterminant pour le commerce international ; ses sols sont riches en pétrole et en minerais. C'est pourquoi les investissements internationaux y ont été importants dès les années 1970.

Mais il doit faire face à de nombreux défis. D'abord, il est situé dans une région, l'Afrique centrale, qui connaît la croissance la plus faible du continent.

Le contexte économique du pays s'est tendu en raison de la baisse des cours du pétrole, qui représentait en 2014 encore 40 % de sa richesse nationale. La nécessité qui en découle de diversifier l'économie du pays est une préoccupation des autorités gabonaises, comme en témoigne le plan stratégique « Gabon émergent », présenté en 2012, qui vise à faire émerger un Gabon industriel, un Gabon vert et un Gabon des services. Le présent colloque sera l'occasion de déterminer où se trouvent ces nouvelles sources de croissance.

Messieurs les Ministres, le défi économique est sans doute l'un des principaux enjeux que votre gouvernement devra affronter. Je vous souhaite de réussir afin que tous les Gabonais cueillent les fruits d'une croissance plus vive.

J'en viens à nos relations économiques bilatérales - celle que partagent nos deux pays est longue - ont une histoire commune longue. J'ai la conviction que l'histoire ne doit pas être un frein, mais un catalyseur pour celles-ci. La France a une place importante tant dans les échanges commerciaux que dans les investissements au Gabon.

Notre pays reste le premier fournisseur du Gabon. En 2018, les exportations françaises vers le Gabon sont reparties à la hausse pour la première fois depuis 2011, ce qui est un signe encourageant et positif.

La situation favorable de nos entreprises ne doit pas occulter le fait qu'elles font face à une concurrence très vive, notamment en provenance d'Asie. La Chine est ainsi le troisième fournisseur du Gabon après la Belgique et représenterait plus de 10 % du marché. Les entreprises françaises devront donc toujours proposer les meilleurs produits si elles veulent garder leurs clients gabonais.

Le Président Larcher a souligné l'investissement social de nos entreprises. Je remarquerai également que les entreprises françaises présentent l'avantage de se conformer aux exigences légales et réglementaires des pays dans lesquels elles sont implantées, comme en matière de recrutement et de fiscalité.

En somme, nous entretenons de profondes relations économiques et il convient de capitaliser sur ces liens bien établis comme sur notre langue commune.

Des intervenants prestigieux, que je salue et remercie d'être ici, auront l'occasion de développer devant vous en détail nos relations bilatérales et leur potentiel d'accroissement. Je forme donc à mon tour des voeux pour que les échanges de cette matinée soient utiles à nos économies respectives. Soyez assurés que notre groupe d'amitié appuiera vos initiatives et vous soutiendra dans vos projets. Représentants des territoires ou des Français qui valorisent l'image de la France à l'étranger, nous avons à coeur de faire gagner nos entreprises.

Frédéric ROSSI,
Directeur général délégué de Business France

Au nom de Business France, l'agence française pour l'internationalisation de l'économie, je suis heureux de participer à l'ouverture de ce colloque d'affaires franco-gabonais. Je tiens à remercier les équipes du Sénat pour la qualité de leur accueil unique, pour cet événement, ainsi que tous les organismes et personnes qui ont participé à l'organisation de ce colloque. Celui-ci a été possible dans un délai très contraint grâce au soutien précieux de l'ambassade de France au Gabon et du Quai d'Orsay, de la délégation générale du Trésor à Bercy, mais aussi du Comité des conseillers du commerce extérieur de la France et de l'ambassade du Gabon en France. Je salue Monsieur l'Ambassadeur, son service économique et nos nombreux partenaires gabonais, au premier rang desquels la Confédération patronale gabonaise et la Chambre du commerce de Libreville.

Huitième producteur de pétrole d'Afrique, premier producteur mondial de manganèse, le Gabon est aujourd'hui l'un des rares États d'Afrique à être classé comme pays à revenu intermédiaire supérieur, avec le second PIB par habitant du continent. Le Gabon a émergé et souhaite renforcer une stratégie de diversification économique via un vaste programme de développement à caractère socio-économique : « Gabon émergent ». Il se concentre autour de trois priorités sectorielles. Premièrement, le Gabon vert, autour de l'environnement, du bois, de l'écotourisme et de l'agriculture, avec de premiers résultats très concrets en la matière. Deuxièmement, le Gabon industriel (énergies renouvelables, pétrole, mines). Troisièmement, le Gabon des services (transports, télécommunications, nouvelles technologies de l'information et de la communication, enseignement supérieur, recherche, santé, tourisme).

En dépit de quelques années difficiles sur le plan économique, marquées notamment par une baisse des ressources pétrolières et un important ralentissement des investissements ainsi que la montée en puissance de nos concurrents, comme partout en Afrique, la France demeure le premier fournisseur du Gabon avec 28 % de part de marché.

Les flux d'investissements des groupes français restent très importants dans ce pays. Plus d'une centaine d'entreprises gabonaises sont des filiales de sociétés françaises ou détenues par des Français. Leurs secteurs d'activités sont très variés : commerce, distribution, fournitures pour la restauration, services sportifs, BTP, bois, etc.

L'aide bilatérale française, portée par les activités du groupe de l'Agence française de développement (AFD) et sa filiale Proparco pour le secteur privé, est également très significative au Gabon, avec le symbole fort de la réhabilitation du chemin de fer Transgabonais.

Pour ce qui est de Business France, nous avons tenté de corriger ces dernières années, partout en Afrique, mais plus particulièrement en Afrique centrale et Afrique de l'Ouest, la faiblesse historique de notre dispositif. Nous avons fait de l'Afrique notre priorité stratégique.

Nous avons organisé le colloque Ambition Africa avec grand succès l'année dernière, et je vous donne rendez-vous en octobre prochain pour cet événement à Bercy.

La recherche de diversification annoncée, que nous souhaitons pleinement accompagner, génère un nouvel intérêt de la part des entreprises françaises, particulièrement des PME et des ETI, et montre que la perception du Gabon évolue et laisse la place à de nouvelles opportunités.

Dans les faits, en 2018, Business France a accompagné environ 230 entreprises sur l'ensemble de la zone d'Afrique centrale, dans une démarche d'exportation ou d'implantation physique dans les pays d'investissement. Nous avons disposé pour cela du soutien très actif du dispositif diplomatique français, que je salue une nouvelle fois.

Notre stratégie, au Gabon comme ailleurs, est sectorielle. Nous nous concentrons sur quelques secteurs porteurs, pour la plupart en phase avec les priorités du plan « Gabon émergent », qui a structuré l'articulation des tables rondes de ce colloque.

Avec la réforme du dispositif public d'accompagnement à l'export que porte Business France, dénommé « Team France export », notre stratégie est également territoriale en France. Avec les chambres de commerce et d'industrie et avec la banque publique BPI France, nous étendons notre réseau en France, afin de rendre notre action plus simple, plus lisible, plus efficace et plus proche de chaque PME et ETI française exportatrice. Chacune d'entre elles dispose désormais d'un conseiller en export de proximité, capable de la préparer et de la projeter dans les meilleures conditions sur les marchés internationaux, afin de créer plus d'exportations et de partenariats gagnants-gagnants dans toutes les zones.

Ce colloque vous permettra, je l'espère, de mieux appréhender les spécificités du marché gabonais.

Philippe AUTIÉ,
Ambassadeur de France au Gabon

Ce colloque est une étape importante pour inscrire notre relation bilatérale sur une nouvelle trajectoire. Depuis mon arrivée à Libreville, je perçois parfois une certaine nostalgie de l'époque où la France était le seul et unique repère et partenaire. Il n'aura échappé à personne que de nouveaux acteurs sont apparus sur le commerce mondial. Malgré cela, la France est encore aujourd'hui le principal fournisseur - et de loin - du Gabon, avec une part de marché oscillant entre 25 et 30 %, quand la part de marché mondial de la France est de l'ordre de 3 %.

Le Gabon, pays d'environ 2 millions d'habitants, génère presque autant d'exportations françaises qu'un pays voisin de 24 millions d'habitants. En 2017, 5 000 entreprises françaises ont exporté vers le Gabon, le même nombre que ce pays voisin, avec lequel la France partage aussi son histoire.

Cette véritable particularité trouve son explication dans l'ancienneté de nos relations, mais pas uniquement. Si tel était le cas, nous observerions les mêmes performances dans de nombreux autres pays d'Afrique subsaharienne. Cette particularité trouve aussi son explication dans la profondeur de notre relation bilatérale. La France et le Gabon ne sont pas des partenaires standards. Notre histoire commune a façonné des comportements, des habitudes de vie, des parcours individuels riches de nos deux cultures.

Une centaine d'entreprises françaises est implantée au Gabon, mais de nombreuses entreprises gabonaises ont été créées par des Français implantés au Gabon de longue date, au point que leur vie est désormais inextricablement liée à ce pays.

Avec ce colloque, nous avons l'opportunité de dissiper quelques incompréhensions et d'ouvrir une nouvelle étape. Oui, le Gabon d'aujourd'hui n'est plus celui d'hier. Son économie doit se construire autour d'un modèle plus résilient, moins dépendant d'une manne dont les prix fixés à Londres, New York, Dubaï ou Pékin commandent les grands agrégats économiques du pays sans marge de manoeuvre et sans amortisseurs.

Non, cela ne signifie pas pour autant que la France n'a pas une contribution importante à jouer dans la transformation voulue par les autorités gabonaises, car les entreprises françaises dans les secteurs du numérique, des services urbains, de l'environnement, etc. sont des références mondiales.

Par ailleurs, même dans la « vieille économie », nos entreprises montrent un sens de l'innovation qui concourt à cette montée en gamme. L'investisseur français n'est pas un investisseur comme les autres au Gabon. On attendra toujours plus de lui, car on attend toujours plus de ceux qui nous sont proches. Il appartient aux entreprises françaises de répondre présent, et je suis confiant.

Lors de mes visites à Owendo, Franceville, Moanda, Port-Gentil, Ndjolé, etc, j'ai été frappé par la qualité des investissements français, par le degré d'exigence et d'engagement, y compris dans les champs social et environnemental. Et je pourrais multiplier les exemples. Mais - qu'Eramet me pardonne - l'école des Mines de Moanda, créée en partenariat entre l'État gabonais et la Comilog, filiale d'Eramet, illustre à mes yeux une ambition partagée franco-gabonaise au confluent des préoccupations de formation professionnelle, d'industrialisation de l'économie, de transformation, de diversification et de valorisation des ressources.

Messieurs les Ministres, vous aurez l'occasion de nous présenter aujourd'hui avec les entreprises gabonaises ici présentes vos attentes et vos priorités. La diversification de l'économie gabonaise est en marche et plusieurs acteurs majeurs de cette transformation en témoigneront ce matin.

Il importe que le Gabon puisse continuer à jouer son rôle de stabilité dans une sous-région fragile. Pour la France, la bonne mise en oeuvre du programme conclu avec le FMI en 2017 est une impérieuse nécessité : il doit permettre de poser les bases économiques, juridiques, administratives d'un nouveau modèle à même de limiter l'impact des chocs exogènes. Il justifie l'engagement de la France auprès du Gabon, via un prêt de soutien budgétaire de 225 millions d'euros. La France est le plus régulier des bailleurs de fonds du Gabon. Elle en est le seul bailleur d'aide budgétaire bilatérale.

Monsieur le Ministre, permettez-moi de vous remercier d'être parmi nous aujourd'hui. Vous entendrez des entreprises qui n'attendent qu'une chose, ou plutôt deux : que vous leur disiez qu'elles sont les bienvenues pour faire ce qu'elles savent faire avec la rigueur et la qualité qu'elles déploient partout dans le monde, avec une approche et une compréhension globales de leur rôle dans la société. Mais elles attendent aussi que vous leur disiez qu'elles ont tous les atouts pour occuper la place qui est la leur dans les grands investissements programmés par les autorités gabonaises.

Justin NDOUNDANGOYE,
Ministre des Transports et de la Logistique de la République gabonaise

Au nom du gouvernement de la République gabonaise, j'ai le grand honneur de prendre la parole devant cette auguste assemblée réunie au Palais du Luxembourg, siège du Sénat de la République française, à la faveur de ce colloque initié par Business France et l'ambassade, haute représentation de notre pays, autour du thème opportunément choisi « le Gabon, un marché d'Afrique centrale en recherche de diversification ».

C'est pourquoi je m'empresse de transmettre au Président de la République française, M. Emmanuel Macron, au gouvernement et au parlement, les chaleureuses et vives amitiés de Son Excellence Ali Bongo Ondimba, Président de la République, qui tient à nouveau à témoigner toute la reconnaissance du peuple gabonais suite aux marques de soutien dont il a bénéficié tout au long de sa convalescence, jusqu'à son retour à Libreville il y a une semaine.

Je voudrais enfin exprimer, au nom de la délégation gabonaise qui m'accompagne et en mon nom propre, mes sincères remerciements à M. Gérard Larcher, Président du Sénat français, et aux vénérables sénateurs pour l'accueil chaleureux et fraternel qui nous a été réservé. Je souhaite également témoigner toute ma reconnaissance à M. Christophe Lecourtier, Directeur général de Business France, et à son Excellence M. Flavien Enongoué, ambassadeur haut représentant de la République gabonaise auprès de la République française pour avoir pris l'initiative d'organiser le présent colloque, premier du genre sur le Gabon, à une période charnière de la mutation profonde de notre économie.

Le thème retenu pour nos travaux est à mon sens suffisamment évocateur de la période que nous traversons.

Lorsque S.E. Ali Bongo Ondimba s'est présenté devant les Gabonais en 2009 puis en 2016 pour assumer la lourde responsabilité de conduire la République gabonaise, il a fait part à ces concitoyens de ruptures qui lui semblaient nécessaires pour garantir notre avenir commun, la plus emblématique étant bien entendu celle qui doit voir notre société et notre économie passer d'un modèle de rente et d'extraction à un modèle de production au profit de toutes les couches de la population gabonaise.

En effet, le Gabon considère essentiel pour sa stratégie de développement de viser une transformation structurelle de son économie.

C'est pourquoi nous avons encouragé la transformation locale du bois, de l'huile de palme et du manganèse, élevant ainsi la contribution de notre secteur manufacturier à 10 % du PIB en 2017, contre 6 % en 2012. Une industrie de transformation du bois s'est développée après l'interdiction d'exportation des grumes de 2009. Grâce à la mise en place d'une zone économique spéciale à régime privilégié, de partenariats public-privé et de concessions, le Gabon est aujourd'hui le premier exportateur de plaquages et de panneaux de bois en Afrique, se classant ainsi parmi les dix premiers producteurs mondiaux. En outre, trois usines de traitement de l'huile de palme ont ouvert leurs portes, et le Gabon en exporte les produits dérivés, dynamisant ainsi son secteur agroalimentaire.

Nous constatons tous les jours à quel point notre système offre de nombreuses opportunités d'entreprendre, d'améliorer, de créer des solutions innovantes et de contribuer à la résorption du chômage.

La crise que nous avons vécue ces dernières années, dues aux chocs pétroliers et de matières premières, nous a montré la pertinence de ce diagnostic, ainsi que la nécessité d'aller encore plus loin dans la mise en oeuvre des solutions que nous avons préconisées. C'est cette capacité de résilience de notre économie qui permet aux institutions financières internationales de tabler sur des projections à court terme de croissance de plus de 3,4 % en 2019 et en 2020, sous l'impulsion des secteurs hors pétrolier (agriculture, mines, industrie) et de la diversification progressive de la base productive de notre économie.

C'est également pour cette raison que le gouvernement a été mobilisé pour la rédaction de courbes d'investissements sectoriels plus attractifs, avec comme objectif principal d'encourager le secteur privé à investir dans les secteurs concernés, notamment dans la transformation.

C'est enfin pour la même raison qu'il a été décidé de la refonte et de la dynamisation de tous les instruments d'appui et d'accompagnement des entreprises dans notre pays avec la mise en place d'une nouvelle Chambre de commerce, de l'artisanat et de l'industrie, d'une Agence nationale pour la promotion des investissements, de réformes liées au droit des affaires, de la création de zones économiques spéciales (ZES) et de l'institution d'un Haut conseil pour la promotion des investissements. Ce Haut conseil, cadre privilégié du dialogue public-privé, est présidé par le chef de l'Etat.

La structure de l'économie gabonaise est en pleine mutation. L'Etat gabonais vient de prendre la louable et attendue décision d'ouvrir aux investisseurs privés le capital de plusieurs sociétés encore détenues à 100 % par l'Etat, à l'instar de la Compagnie de navigation intérieure internationale (CNII), détentrice de 40 % des droits de trafic des exportations et importations par voie d'eau de la société gabonaise des transports, ainsi que d'autres projets d'envergure nationale et internationale concernant divers secteurs de croissance.

Le tournant décisif que vient d'amorcer notre pays nous permet désormais de recourir au financement et au dynamisme du secteur privé, au partage des risques par la promotion du partenariat public-privé et des concessions.

En s'inscrivant dans cette dynamique gagnant-gagnant, le Gabon s'ouvre davantage au monde et à la compétition internationale. Dans cette nouvelle approche, la France, qui s'est toujours tenue à nos côtés et à qui le Gabon ne tournera jamais le dos, ainsi que toutes ses entreprises, ont toute leur place et sont invitées à accroître leur volume d'investissements, à l'instar de la Comilog, qui envisage de doubler sa production de manganèse, passant à 7 millions de tonnes par an. Il en est de même pour l'AFD qui accompagne le Gabon dans le financement de travaux de renouvellement et de réhabilitation des chemins de fer, et de bien d'autres, tels Eranove dans le domaine de la production de l'énergie.

Je ne saurais terminer mon propos sans aborder le sujet du département des transports, dont j'ai la charge. En effet, le Ministère des Transports et de la Logistique soutient le développement socio-économique de notre pays. Nous avons notamment l'ambition de doter le Gabon d'équipements et infrastructures modernes de transport, telles que plates-formes logistiques, gares routières, ferroviaires, maritimes et multimodales, et d'un nouvelle aéroport international, ainsi que d'autres projets de transport en commun en zone urbaine et périurbaine. Le ministère envisage aussi de numériser et de sécuriser tous les documents de transport.

Modèle de paix et de stabilité en Afrique centrale, le Gabon présente un cadre favorable aux investisseurs, et de nombreux instruments juridiques ont été mis en place pour encadrer l'environnement des affaires.

Tous les départements ministériels, les sociétés publiques et privées composant la délégation gabonaise présente à cette importante rencontre sont venues expliquer les opportunités d'affaires et d'investissements au Gabon. Nous fondons donc de grands espoirs sur l'issue de ce forum économique, pour lequel nous adressons nos remerciements à Business France et à l`ambassade du Gabon, qui ont ainsi permis d'impulser une diplomatie économique active entre le Gabon et la France, deux pays dont la force de la coopération économique et culturelle constitue un atout majeur.

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