Ouverture du colloque

Jean-Daniel GARDÈRE ,
Directeur général du Centre français du commerce extérieur

Je me réjouis également du succès de la présente réunion, qui illustre une nouvelle fois l'excellente collaboration que nous avons initiée, voilà près de cinq ans, avec le Sénat. Ce partenariat permet de renforcer les synergies entre le monde des affaires et le monde de l'action publique. Dans le cadre des relations franco-algérienne, ces synergies sont nécessaires, plus que dans toute autre relation bilatérale. J'ajoute que cette synergie s'appuie très fortement sur les groupes d'amitié sénatoriaux. Notre clientèle d'entreprises au CFCE apprécie particulièrement ces réunions au Sénat, aussi bien pour l'hospitalité et le cadre agréables que pour la diversité et la richesse des contacts qu'elles peuvent y nouer.

Je dois bien entendu remercier tous les intervenants, notamment ceux venus de l'étranger. Je tiens également à remercier personnellement Jacques Dumasy pour son action en faveur de l'organisation de ce colloque.

En guise d'introduction, je souhaiterais citer trois chiffres. En 1998, nous avions organisé une première réunion sur l'Algérie ; elle avait réuni une centaine de participants. L'année suivante, 120 entreprises avaient souhaité participer à la deuxième réunion organisée à propos de l'Algérie. Pour la présente réunion, le président Estier l'a dit, nous avons dû refuser des dizaines d'inscriptions. C'est le signe que pour de très nombreuses PME, le marché algérien est une zone d'attraction très forte, tant il est vrai que nombre d'entre elles se sentent en terrain familier en Algérie.

Nous ne partons pas de zéro : les grands groupes ont déjà effectué leur retour en Algérie et accompagnent par leurs investissements la politique de relance conduite par ce pays. Mais l'Algérie a également besoin d'autres formes de partenariats et d'alliances, afin d'inscrire durablement des acteurs français dans le développement économique algérien. Nous allons aborder aujourd'hui de nombreux éléments qui témoignent de la volonté d'ouverture et de relance du gouvernement algérien. Cette ouverture est de nature à la fois endogène et exogène. Pour les entreprises, ce type de processus n'avance jamais assez vite et n'est jamais assez profond. C'est pourquoi, Messieurs les ministres, nous serons très attentifs aux avancées que vous allez nous présenter aujourd'hui.