ANNEXE 11 - INTÉRÊT DE L'OBSERVATION DE LA TERRE EN AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

L'aménagement du territoire en France, s'inscrivant dans la logique de décentralisation et d'ouverture européenne, s'appuie de plus en plus sur les notions de cohésion territoriale, de continuité territoriale, de territoire pertinent.

La dimension spatiale de l'aménagement n'est plus limitée à la planification des équipements en grandes infrastructures énergétiques et de transport, ou au développement des grandes métropoles.

Selon le type d'aménagement à développer, les territoires pertinents de l'aménagement sont des régions, des pays, des structures intercommunales, avec éventuellement une prise en compte de l'aspect international pour les régions frontalières.

La formulation de programme régional ou local de développement de ces territoires exige une vision horizontale et non plus sectorielle. Elle doit en particulier assurer la cohésion spatiale des effets des décisions en agriculture, tourisme, équipements industriels, équipements routiers, aménagement urbain, environnement, en mettant en avant la notion de cadre de vie.

Aujourd'hui, la collecte de données géographiques homogènes sur les territoires, adaptées aux tâches d'aménagement, n'est pas toujours aisée. Les données sont soit anciennes, soit trop détaillées (comme le cadastre) et donc trop lourdes à exploiter, soit surtout peu adaptées au découpage du territoire, en particulier pour les nouvelles structures intercommunales.

Or les données d'observation de la terre représentent, maintenant, et encore plus dans les temps à venir, une source inégalée de données géographiques à jour, pouvant couvrir de grands ou petits territoires, à des échelles variant du local au régional.

Une gamme adaptée d'images satellites à haute résolution est ou sera disponible : résolution de un ou quatre mètres actuellement avec le satellite américain Ikonos sur des territoires restreints (11 par 11 km), l'année prochaine deux mètres cinquante avec SPOT 5 sur des territoires étendus (couverture régionale), et la perspective du submétrique avec les prochaines constellations franco-italiennes (PLEIADES - Skymed).

Ces images permettent de constituer des cartes d'utilisation des sols, en particulier d'étudier la frange urbain - rural, de localiser et de conforter des données statistiques, de suivre les évolutions de cette utilisation en réalisant des acquisitions régulières. Elles vont également permettre de constituer des bases de données en 3D, utiles par exemple à l'étude des ruissellements pluviaux.

Ces informations numériques s'intègrent aisément dans des systèmes informatisés de gestion de l'information, systèmes qui grâce au développement de l'Internet, permettent de partager des données entre différents utilisateurs.

Enfin les images présentent un fort potentiel de support à la communication, favorisant la participation à la décision des élus et de la population.

elopper, les territoires pertinents de l'aménagement sont des régions, des pays, des structures intercommunales, avec éventuellement une prise en compte de l'aspect international pour les régions frontalières.

La formulation de programme régional ou local de développement de ces territoires exige une vision horizontale et non plus sectorielle. Elle doit en particulier assurer la cohésion spatiale des effets des décisions en agriculture, tourisme, équipements industriels, équipements routiers, aménagement urbain, environnement, en mettant en avant la notion de cadre de vie.

Aujourd'hui, la collecte de données géographiques homogènes sur les territoires, adaptées aux tâches d'aménagement, n'est pas toujours aisée. Les données sont soit anciennes, soit trop détaillées (comme le cadastre) et donc trop lourdes à exploiter, soit surtout peu adaptées au découpage du territoire, en particulier pour les nouvelles structures intercommunales.

Or les données d'observation de la terre représentent, maintenant, et encore plus dans les temps à venir, une source inégalée de données géographiques à jour, pouvant couvrir de grands ou petits territoires, à des échelles variant du local au régional.

Une gamme adaptée d'images satellites à haute résolution est ou sera disponible : résolution de un ou quatre mètres actuellement avec le satellite américain Ikonos sur des territoires restreints (11 par 11 km), l'année prochaine deux mètres cinquante avec SPOT 5 sur des territoires étendus (couverture régionale), et la perspective du submétrique avec les prochaines constellations franco-italiennes (PLEIADES - Skymed).

Ces images permettent de constituer des cartes d'utilisation des sols, en particulier d'étudier la frange urbain - rural, de localiser et de conforter des données statistiques, de suivre les évolutions de cette utilisation en réalisant des acquisitions régulières. Elles vont également permettre de constituer des bases de données en 3D, utiles par exemple à l'étude des ruissellements pluviaux.

Ces informations numériques s'intègrent aisément dans des systèmes informatisés de gestion de l'information, systèmes qui grâce au développement de l'Internet, permettent de partager des données entre différents utilisateurs.

Enfin les images présentent un fort potentiel de support à la communication, favorisant la participation à la décision des élus et de la population.

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