b) Le réseau à l'étranger

Le réseau de Maison de la France à l'étranger s'est développé de façon quelque peu chaotique.

Premièrement, il a subi les contre-coups des mesures de régulations budgétaires qui ont entraîné, depuis 1987, la fermeture de 16 bureaux tandis qu'il s'en ouvrait néanmoins 3 supplémentaires. On a ainsi fermé, comme le montre le tableau ci-joint, les bureaux de Berlin, Rome ou Lisbonne.

Fermeture de bureaux à l'étranger
16 bureaux fermés depuis 1987

Date de fermeture

SFTE

Berlin

Dallas

Düsseldorf

Helsinki

Luxembourg

Rome

San-Francisco

Toronto

1998

1994

1991

1995

1994

1992

1990

1998

Bureaux sous convention

Athènes

Bogota

Caracas

Delhi

Djedda

Lisbonne

Oslo

Tel-Aviv

1997

1987

1992

1987

1987

1998

1998

1997

3 bureaux ouverts depuis 1987

Date d'ouverture

SFTE

Pékin

Singapour

Varsovie

1999

1996

1998

Comme le note la Cour des comptes dans son rapport de 1998, ces réductions ont été acquises dans l'urgence sans qu'on les inscrive dans une politique d'ensemble .

Les questions posées par la Cour dans son rapport étaient intéressantes, en ce sens qu'elles renvoient à la nécessité de définir une doctrine d'implantation : faut-il réduire voire supprimer certaines implantations en Europe parce qu'à faible distance de Paris ? Faut-il supprimer des bureaux de petites dimensions sachant qu'il faut en fermer beaucoup pour parvenir à une économie substantielle ?

Deuxièmement, l'audit de KPMG a permis de constater que, faute de ressources suffisantes, et par suite de la nécessité, sans doute, de « faire avec les moyens du bord », l'organisation des bureaux variait considérablement d'un pays à l'autre. Par ailleurs, du fait d'un inégal dynamisme, certains bureaux avaient développé des fonctions, notamment sur Internet, de nature à répondre à la demande locale, mais globalement préjudiciable à l'unicité de l'image de Maison de la France.

Les propositions de KPMG ont consisté à mettre au point un organigramme générique distinguant les grands bureaux (exemple New-York, Londres...) des petits .

Ces organigrammes ont été formalisés autour de quatre fonctions clés :

• Accueil/information du grand public (transfert vers les « call » et « mail centers ») ;

• Marketing/études ;

• Communication/promotion/relations publiques/éditions ;

• Nouvelles technologies.

L'esprit de la réforme initiée par KPMG est d'aboutir à une décentralisation vers les bureaux - eux-mêmes structurés par grandes zones géographiques - de certaines fonctions assurées par le siège, ainsi qu'à la mise en commun d'un certain nombre de savoir-faire en vue de dégager des économies d'échelle et de réunifier l'image « corporate » de Maison de la France.

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