2. L'impact d'un maintien du taux d'investissement des entreprises à son niveau de début 2001

Dans cette deuxième variante, le taux d'investissement des entreprises, qui rapporte le niveau de leur investissement à leur valeur ajoutée, resterait à son niveau de 2001.

On rappelle que dans le scénario central, celui-ci gagne 1 point, passant de 17,9 à 18,9 %.

Variante avec maintien du taux d'investissement
à son niveau de début 2001
(Ecarts en points par rapport au compte central)

2002

2003

2004

2005

2006

PIB total en volume

0,0

- 0,2

- 0,4

- 0,5

- 0,6

Importations

0,0

- 0,4

- 0,7

- 1,0

- 1,2

Consommation des ménages

0,0

- 0,1

- 0,2

- 0,3

- 0,4

Consommation des administrations

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0

Investissement :

Investissement productif

- 0,2

- 2,0

- 3,5

- 4,7

- 5,5

Investissement logement

0,0

- 0,3

- 0,8

- 1,1

- 1,5

Variations de stocks (contribution)

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0

Exportations

0,0

0,0

0,0

0,1

0,1

Effectifs totaux (en milliers)

- 1

- 22

- 57

- 88

- 116

Effectifs totaux (en %)

0,0

- 0,1

- 0,2

- 0,3

- 0,5

Taux de chômage (en point)

0,0

0,1

0,2

0,2

0,3

Prix du PIB

0,0

0,0

- 0,1

- 0,2

- 0,3

Prix de la consommation des ménages

0,0

0,0

- 0,1

- 0,2

- 0,3

Productivité du travail (par tête)

0,0

- 0,2

0,0

0,0

0,0

Taux de marge

0,0

- 0,1

0,0

0,1

0,2

Taux d'épargne

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0

Salaire horaire (en valeur)

0,0

- 0,1

- 0,3

- 0,4

- 0,7

Salaire horaire réel

0,0

- 0,1

- 0,1

- 0,2

- 0,3

Revenu disponible brut (en valeur)

0,0

- 0,1

- 0,4

- 0,6

- 0,8

Capacités de financement (en point de PIB)

Etat

0,0

- 0,1

- 0,1

- 0,2

- 0,2

Entreprises

0,0

0,2

0,3

0,5

0,6

Ménages

0,0

0,0

0,0

0,0

0,1

ISBLSM

0,0

0,0

0,0

0,0

0,0

Nation

0,0

0,1

0,2

0,3

0,4

• Le ralentissement de l'investissement qui s'ensuit est prononcé et la croissance en est affectée à peu près dans les mêmes proportions que dans la variante précédente.

• Votre rapporteur en tire une conclusion forte : une croissance nourrie par une déformation du partage de la valeur ajoutée, qui réduirait le niveau d'investissement des entreprises, comporterait des coûts, au moins, équivalents au supplément de croissance issu de la dynamique de la consommation.

Il est d'ailleurs probable que ces coûts seraient supérieurs. En effet, la modération du revenu des ménages pourrait, sous certaines conditions (voir supra ), s'accompagner d'effets réduits sur la croissance, alors que l'impact d'un ralentissement de l'investissement serait, vraisemblablement, beaucoup plus négatif que ce que décrit la variante ici présentée.

Votre rapporteur observe en effet que, dans cette variante, le ralentissement de l'investissement ne réduit pas les gains de productivité du travail. Tout se passe comme si des investissements supplémentaires étaient sans effet sur cette productivité dont dépend, in fine , la croissance. Ce n'est pas ce que démontrent la plupart des travaux consacrés à ce sujet.

Votre rapporteur redit sa conviction que l'élévation du niveau de productivité de l'économie française est un objectif essentiel dont la poursuite suppose un investissement des entreprises plus soutenu qu'il n'a pu l'être dans le proche passé .

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