B. ... REPOSANT SUR UNE NORME DE PROGRESSION DES DÉPENSES PUBLIQUES INFÉRIEURE À LA CROISSANCE

L' hypothèse de croissance des dépenses publiques est de 0,6 % par an en volume à partir de 2008.

Les dépenses de l'Etat devraient se stabiliser en euros courants à l'horizon 2010 . Leur volume serait réduit, de 1 % en 2007, 1,3 % en 2008, 1,5 % en 2009 et 1,8 % en 2010.

Les dépenses des administrations de sécurité sociale ralentiraient , notamment sous l'effet du net infléchissement de celles de l'assurance maladie et de l'assurance chômage. Dans le scénario dit « bas », les dépenses sociales augmenteraient de 1,1 % en volume (1 % en fin de période) tandis que, dans le scénario dit « haut », la progression atteindrait 1 % en moyenne annuelle. L'augmentation de l'ONDAM qui concerne les dépenses maladie serait modérée : 2,2 % dans le premier scénario ; 2,5 % dans le second.

Tableau n° 3
COMPTE CENTRAL
ÉVOLUTION DES PRESTATIONS SOCIALES EN VALEUR

2005

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

88--97

98--07

08--11

Répartition

taux de croissance annuel en %, prix courants

Vieillesse-Survie

44

5,0

5,1

5,0

4,0

4,0

4,5

4,5

3,8

4,2

4,3

Santé

35

3,9

3,2

3,0

2,5

2,2

2,2

2,2

3,1

4,6

2,3

Emploi

7

-1,3

-7,7

-6,2

-2,6

-3,0

-2,6

-2,1

2,4

1,7

-2,6

Maternité, famille, logement, pauvreté et exclusion

14

3,4

3,4

2,5

0,7

0,7

0,7

0,7

4,3

2,8

0,7

Total des prestations

100

3,9

3,3

3,2

2,6

2,5

2,8

2,9

3,5

4,0

2,7

Source : INSEE, prévisions OFCE

Enfin , sur la période de projection 2008-2011, les dépenses des administrations publiques locales ralentiraient significativement . Elles augmenteraient de 2 % en volume.

Au total, en 2010, le repli des dépenses publiques par rapport à leur niveau de 2006 atteindrait 2,9 points de PIB dans l'hypothèse d'une croissance à 2,25 % et 4,1 points de PIB si la croissance devait être de 3 %.

C. ... DANS UN CONTEXTE DE QUASI-STABILITÉ DU NIVEAU DE PRESSION FISCALE

S'agissant des prélèvements obligatoires , la programmation pluriannuelle du Gouvernement en prévoit la stabilité .

Sur la période 2008-2010, le taux de prélèvements obligatoires baisserait de 0,2 point de PIB dans le scénario dit « bas » et, dans l'hypothèse de croissance à 3 %, de 0,3 point de PIB.

Mais, ces évolutions interviendraient à législation constante. Autrement dit, les prélèvements obligatoires évolueraient comme le PIB hors effets des dispositions législatives votées.

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