3. Lieu privilégié de la biodiversité

Indépendamment de leurs fonctions épuratrices, du point de vue qualitatif , les zones humides font l'objet d'une attention particulière, car elles sont réputées être des espaces privilégiés pour le développement de la biodiversité .

En France, l' inventaire national du patrimoine naturel (Art. L. 441.5 du code de l'environnement) est piloté par le MNHN (Muséum national d'histoire naturelle) chargé d'établir le répertoire des espèces animales et végétales et de dresser des cartes dans des conditions évoquées au III ci-dessous.

Pour l'organisation RAMSAR, les zones humides d'eau douce sont réputées contenir 40 % des espèces de la planète et 12 % de toutes les espèces animales et végétales. Il convient de relever que ces chiffres sont des estimations, car il n'existe pas présentement d'inventaire exhaustif.

En outre, il faudrait distinguer les espèces animales strictement inféodées aux zones humides de celles qui y résident régulièrement ou occasionnellement.

Par ailleurs, les zones humides sont également impliquées dans le régime des précipitations, la production d'oxygène, l'émission de méthane ainsi que le cycle du carbone, en particulier dans les tourbières. Cependant, pour ce qui concerne le carbone, il y a lieu de relever que la tourbière (= puits de carbone) est un système moins performant que la forêt cultivée qui constitue une pompe à carbone dont la capacité de stockage 3 ( * ) est renouvelable après récolte des grumes et installation d'une nouvelle génération d'arbres, le bois d'oeuvre récolté continuant à stocker le carbone qu'il contient.

* 3 Cf « Les relations forêt-atmosphère » par Y. BRUNET, unité de climatologie - INRA ( in colloque Arbora 1997).

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