2. Les territoires au coeur de la diffusion de la « culture du développement durable »

Outre les dimensions économique, sociale et environnementale, les collectivités locales sont également en pointe pour promouvoir la dimension « culturelle » du développement durable.

Elles sont en effet les vecteurs de l'éducation au développement durable et de la diffusion de la culture du développement durable. L'amélioration de l'accès de chacun au patrimoine culturel fait partie de leurs prérogatives.

Enfin, les collectivités, dans la gestion quotidienne de leur territoire, contribuent à imprégner une « culture du développement durable » comme nouveau mode de gestion publique. C'est en effet aux élus locaux d'investir dans des secteurs d'activité porteurs à même d'intégrer le développement durable au sein de leur territoire. C'est le cas pour les investissements dans les énergies renouvelables par exemple, ou encore le tourisme durable. Ce sont eux aussi qui doivent anticiper sur leur territoire les risques environnementaux, sociaux et économiques afin de pouvoir les gérer de la façon la plus responsable. Ce sont eux encore qui sont chargés d'associer la société civile aux différents projets qui mettent l'environnement au coeur des politiques publiques. Ce sont eux enfin qui diffusent un esprit de « responsabilité » citoyenne, comme par exemple pour la gestion des déchets.

Tous ces éléments plaident pour une plus grande reconnaissance des territoires, non seulement comme acteurs à part entière de la définition et de la mise en oeuvre des politiques du développement durable, mais aussi comme des laboratoires du changement de civilisation qui sera indispensable pour préserver notre planète.

Recommandation 16 : La Conférence « Rio+20 » devra reconnaître le rôle clé des collectivités territoriales en matière de développement durable et leur permettre d'obtenir un statut spécifique à côté de la société civile et des Parlements dans les processus de négociation internationaux. La nouvelle gouvernance environnementale qui sera mise en oeuvre au niveau mondial devra intégrer les territoires comme des acteurs à part entière et les associer aux prises de décisions internationales.

Elle devra également promouvoir une meilleure coordination entre les différentes conventions relatives à l'environnement et les accords multilatéraux ainsi qu'entre les différents échelons d'action pour permettre une déclinaison du global au local.

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