2. La note du 7 octobre 1999 : l'hypothèse d'un déficit en gestion moins élevé que celui prévu en loi de finances initiale

Le 7 octobre 1999, le directeur du trésor rédigeait une note qui commençait ainsi : " Suite à la demande de son cabinet, le ministre trouvera ci-dessous des éléments sur l'effet sur le ratio dette sur PIB et sur les dépenses budgétaires d'une politique de rachat de dette plus active ". Il était également précisé que : " La politique de rachat proposée au ministre dans ma note citée en référence [celle précitée du 20 août 1999] s'inscrit dans l'hypothèse d'un déficit en gestion moins élevé que celui prévu en loi de finances initiale ". A ce titre, il chiffrait le coût en trésorerie de ces rachats à environ 300 millions de francs (rachat de coupons courus) pour une économie de charge d'intérêt sur 2000 évaluée à 650 millions de francs.

Cette note rédigée quelques jours avant la troisième note de la direction du budget portant sur l'exécution budgétaire (celle du 26 octobre 1999) confirmait donc bien les informations contenues dans ses deux notes précédentes.

Elle se terminait également, comme celle du 20 août 1999, par une demande de consignes claires : " Dans ces conditions, je souhaite attirer l'attention du ministre à nouveau sur deux points d'importance : ... si une modification du programme de financement était envisagée, dans les conditions envisagées dans ma note 1727CD du 20 août 1999 jointe, pour tenir compte d'une réduction du déficit budgétaire en exécution, celle-ci devrait être annoncée au plus tard courant octobre pour informer le marché et justifier par avance l'ampleur du programme de rachats et des dernières adjudications de l'année ".

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