Séance du 29 avril 1999






CONVENTIONS RELATIVES
À LA PROTECTION DES INTÉRÊTS FINANCIERS
DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES

Adoption de cinq projets de loi

M. le président. L'ordre du jour appelle la discussion :
- du projet de loi (n° 173, 1998-1999) autorisant la ratification de la convention établie sur la base de l'article K 3 du traité sur l'Union européenne relative à la protection des intérêts financiers des Communautés européennes, faite à Bruxelles le 26 juillet 1995. [Rapport n° 304 (1998-1999).]
- du projet de loi (n° 174, 1998-1999) autorisant la ratification du protocole établi sur la base de l'article K 3 du traité sur l'Union européenne à la convention relative à la protection des intérêts financiers des Communautés européennes, fait à Dublin le 27 septembre 1996. [Rapport n° 304 (1998-1999).]
- du projet de loi (n° 175, 1998-1999) autorisant la ratification du protocole établi sur la base de l'article K 3 du traité sur l'Union européenne concernant l'interprétation, à titre préjudiciel, par la cour de justice des Communautés européennes de la convention relative à la protection des intérêts financiers des Communautés européennes, fait à Bruxelles le 29 novembre 1996. [Rapport n° 304 (1998-1999).]
- du projet de loi (n° 177, 1998-1999) autorisant la ratification de la convention établie sur la base de l'article K 3, paragraphe 2, point c, du traité sur l'Union européenne relative à la lutte contre la corruption impliquant des fonctionnaires des Communautés européennes ou des fonctionnaires des Etats membres de l'Union européenne, faite à Bruxelles le 26 mai 1997. [Rapport n° 304 (1998-1999).]
- du projet de loi (n° 176, 1998-1999) autorisant la ratification du deuxième protocole établi sur la base de l'article K 3 du traité sur l'Union européenne à la convention relative à la protection des intérêts financiers des Communautés européennes, fait à Bruxelles le 19 juin 1997. [Rapport n° 304 (1998-1999).]
La conférence des présidents a décidé que ces cinq projets de loi feraient l'objet d'une discussion générale commune.
Dans la discussion générale commune, la parole est à Mme le garde des sceaux.
Mme Elisabeth Guigou, garde des sceaux, ministre de la justice. Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, j'ai l'honneur de soumettre aujourd'hui à votre assemblée cinq projets de loi qui sont destinés à autoriser, d'abord, la ratification de la convention relative à la protection des intérêts financiers des Communautés européennes, convention qui a été signée à Bruxelles le 26 juillet 1995, communément appelée « convention fraude », et les trois protocoles qui s'y rattachent, d'autre part, la convention relative à la corruption impliquant des fonctionnaires des Communautés européennes ou des fonctionnaires des Etats membres de l'Union européenne, signée à Bruxelles le 26 mai 1997, communément appelée « convention corruption » de l'Union européenne.
Le Gouvernement a choisi de présenter ensemble à votre examen ces cinq textes, d'abord parce qu'ils se trouvent liés par les thèmes concernés : la fraude et la corruption ; ensuite parce qu'ils nécessitent une adaptation législative interne pour laquelle un projet de loi se trouve également soumis au Parlement.
Je rappelle que le Conseil européen d'Amsterdam, en juin 1997, a insisté sur l'importance de faire ratifier l'ensemble de ces instruments.
C'est d'ailleurs, me dit-on, parce que ces instruments constituent un ensemble que la ratification de la convention relative à la protection des intérêts financiers des Communautés, signée à Bruxelles le 26 juillet 1995, ne vous a pas été présentée plus tôt. On aurait néanmoins pu avancer !...
M. Michel Charasse. C'est le Quai d'Orsay ! (Sourires.)
Mme Elisabeth Guigou, garde des sceaux. La convention du 26 juillet 1995 sur la fraude, outre l'incrimination des faits de fraude portant atteinte aux intérêts financiers des Communautés, impose aux Etats membres l'obligation de prévoir des sanctions pénales effectives, proportionnées et dissuasives pour tous les cas de fraude portant sur un montant supérieur à 4 000 euros.
Elle exige également des Etats membres de prévoir des peines de privation de liberté pouvant entraîner l'extradition au moins dans les cas graves de fraude portant sur un montant supérieur à 50 000 euros.
Le premier protocole, signé en septembre 1996, vise, quant à lui, à définir des incriminations de corruption, passive ou active, liée à la fraude affectant les recettes et les dépenses communautaires.
Son champ d'application concerne les fonctionnaires nationaux des Etats membres - la définition de la notion de fonctionnaire national est renvoyée au droit interne de chaque Etat membre concerné - et les fonctionnaires communautaires.
Le protocole fait obligation aux Etats membres, pour les faits de corruption, de prévoir des sanctions pénales effectives, proportionnées et dissuasives incluant, au moins dans les cas graves, des peines privatives de liberté pouvant entraîner l'extradition.
S'agissant de la compétence, les deux conventions « fraude » et « corruption » prévoient l'application du principe aut dedere, aut judicare - « ou extrader, ou juger » - qui impose aux Etats membres d'établir leur compétence pour des faits de fraude commis à l'étranger s'ils n'extradent pas l'auteur de ces faits qui se trouve sur leur territoire.
Au plan interne, la France dispose, d'ores et déjà, des incriminations nécessaires pour la mise en oeuvre de la convention relative à la protection des intérêts financiers des Communautés européennes.
Cependant, l'incrimination de la corruption, active ou passive, d'agents publics étrangers ou internationaux ne figure pas dans les dispositions de notre code pénal. C'est pourquoi une loi d'adaptation est nécessaire pour assurer l'incrimination des infractions de corruption, active ou passive, prévue par le protocole du 27 septembre 1996 et la convention « corruption » du 26 mai 1997 et pour conférer la compétence nécessaire aux juridictions françaises.
Il convient encore de souligner que les différents protocoles ne pourront entrer en vigueur que lorsque la convention du 26 juillet 1995 à laquelle ils se rattachent sera elle-même entrée en vigueur.
Telles sont, monsieur le président, monsieur le rapporteur, mesdames, messieurs les sénateurs, les principales dispositions, d'une part, de la convention relative à la protection des intérêts financiers des Communautés européennes, faite à Bruxelles le 26 juillet 1995, et de ses protocoles et, d'autre part, de la convention relative à la lutte contre la corruption impliquant des fonctionnaires des Communautés européennes ou des fonctionnaires des Etats membres de l'Union européenne, faite à Bruxelles le 26 mai 1997.
M. le président. La parole est à M. le rapporteur.
M. Christian de La Malène, rapporteur de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. Monsieur le président, madame le ministre, mes chers collègues, la fraude affectant le budget communautaire est régulièrement signalée comme une faiblesse préoccupante de la construction européenne. J'ai tenté, dans mon rapport écrit, d'en analyser rapidement les formes, l'évolution et l'impact.
J'ai cité les montants en jeu, soit au moins 1,4 milliard d'euros en 1997. Ce chiffre représente les seules infractions décelées et il doit donc être considéré comme un minimum.
J'ai également décrit les principales formes de fraudes, en soulignant leur caractère largement transnational, et le rôle que jouent, en cette matière, les filières criminelles internationales.
Profitant pleinement des facilités offertes par la libre circulation des personnes et des marchandises dans le marché intérieur, ces filières savent parfaitement jouer des disparités de législation entre Etats membres et surtout du cloisonnement des organisations de la police et de la justice des différents Etats.
La lutte contre la fraude implique donc une vaste panoplie de mesures dans des secteurs aussi variés que les procédures réglementaires, le contrôle budgétaire et financier, la coopération douanière, fiscale, policière ou judiciaire ou encore le contrôle du fonctionnement interne de la Commission, plus que jamais à l'ordre du jour.
Elle suppose une prise de conscience de multiples acteurs, à savoir chacun des Etats membres mais aussi le Conseil européen, la Commission, le Parlement européen dans le cadre de sa mission de contrôle budgétaire, la Cour des comptes et la Cour de justice des Communautés européennes. Chacune de ces entités tente de prendre en compte, dans le cadre de ses compétences et avec des degrés d'efficacité divers, la lutte contre la fraude au budget communautaire.
Je constate simplement que, pour diverses raisons, la responsabilité essentielle de la lutte contre la fraude incombe aux Etats membres. Par leurs administrations fiscales et douanières, ils sont les plus aptes à déceler les fraudes. C'est sur eux que repose l'enclenchement des poursuites. Enfin, en vertu des traités, la lutte contre la fraude, dans ses aspects judiciaires, est englobée dans les questions de justice et d'affaires intérieures, dans le « troisième pilier ».
C'est donc le cadre intergouvernemental qui a été privilégié par les traités pour les questions concernant la lutte contre la fraude de dimension internationale, la coopération judiciaire en matière pénale et la coopération douanière et policière.
Les conventions et protocoles dont nous sommes saisis sont le fruit de cette coopération intergouvernementale et traitent d'un aspect particulier, mais néanmoins essentiel, de la lutte contre la fraude au budget communautaire, à savoir la protection juridique - et, en l'occurrence, pénale - des intérêts financiers des Communautés européennes.
En d'autres termes, il s'agit ici de s'assurer que les quinze pays de l'Union adopteront une même définition des comportements frauduleux au préjudice des Communautés européennes, prévoiront, dans leur droit pénal, l'incrimination de ces comportements et appliqueront des sanctions d'une même sévérité.
En effet, le degré variable avec lequel ces trois éléments sont pris en compte dans les quinze pays membres nuit aujourd'hui à l'efficacité de la lutte contre la fraude.
Ces textes répondent donc à un objectif commun : réaliser une certaine harmonisation des droits pénaux des Etats membres et garantir une coordination des procédures pénales, de manière à renforcer l'efficacité des enquêtes, des poursuites ainsi que de la répression des fraudes au budget communautaire et de la corruption.
En ratifiant ces textes, les Etats membres vont s'engager à introduire, dans leur droit pénal, plusieurs incriminations, à savoir la fraude portant atteinte aux intérêts financiers des Communautés européennes, la corruption passive ou active d'un fonctionnaire national et d'un fonctionnaire communautaire, le blanchiment de capitaux des produits de la fraude et de la corruption.
Ils s'engagent à prévoir des sanctions effectives, proportionnées et dissuasives à l'encontre de ces comportements.
Ils s'accordent sur plusieurs principes de coopération et d'entraide pénale.
J'ajoute, enfin, que, pour entrer dans les faits, le dispositif des deux conventions et des trois protocoles nécessitera des mesures législatives nationales. Tel est l'objet du projet de loi modifiant le code pénal et le code de procédure pénale qui a été déposé au Sénat par le Gouvernement.
Ainsi que je l'indiquais, ces cinq textes ont pour objet de traiter un aspect limité et néanmoins important de la lutte contre la fraude. Celle-ci passe par bien d'autres actions, telles que l'amélioration du fonctionnement des administrations nationales et communautaires chargées de la lutte contre la fraude, la coopération policière et judiciaire, le renforcement de l'efficacité des organes de contrôle et l'indispensable réforme du fonctionnement interne de la Commission.
M. Emmanuel Hamel. Indispensable.
M. Christian de La Malène, rapporteur. Les textes qui nous sont proposés contribueront à aplanir des difficultés que les filières criminelles organisées ont su exploiter et ils permettront de réaliser des avancées significatives dans le difficile combat contre la fraude.
Il est donc utile que la France les ratifie et c'est pourquoi la commission des affaires étrangères vous invite, mes chers collègues, à donner un avis favorable à ces cinq projets de loi.
M. le président. La parole est à Mme Bidard-Reydet.
Mme Danielle Bidard-Reydet. Monsieur le président, madame le garde des sceaux, mes chers collègues, les présents projets de loi qui visent à autoriser la signature par notre pays de conventions relatives à la protection des intérêts financiers des Communautés européennes sont d'une très grande actualité.
La démission de la Commission européenne, la sévérité de la presse à l'égard de certains de ses responsables, la notoriété de certains de ses membres mis en cause ont illustré, s'il en était besoin, les limites d'une Commission où l'absence de transparence et de contrôles effectifs des citoyens des Etats membres permet, voire engendre un certain nombre de dysfonctionnements.
M. Emmanuel Hamel. Très bien !
Mme Danielle Bidard-Reydet. La « transparence absolue » évoquée par le président Prodi n'est-elle pas, à elle seule, l'aveu d'une profonde remise en cause des institutions européennes, notamment de la Commission de Bruxelles ?
Le fonctionnement complexe de l'Union et la confusion des pouvoirs ajoutent au désarroi de nos concitoyens face à une construction européenne détachée des réalités nationales. Du détachement à la corruption, il y a un pas que certains n'ont pas manqué de franchir.
Il convient, à cet égard, de répondre à l'inquiétude des opinions publiques à l'égard des larges pouvoirs de la Commission.
Au moment où émerge dans notre pays et dans l'ensemble des sphères de la société une exigence légitime de transparence et de démocratie participative, la construction actuelle de l'Europe repose sur des pouvoirs non élus à la puissance presque discrétionnaire. C'est vrai de la Commission, mais aussi de la Banque centrale européenne.
La soumission aux seules lois du marché et aux seules contraintes internationales d'ordre économique dessaisit la classe politique dans son ensemble des pouvoirs qui lui sont conférés par le suffrage universel.
Les dogmes libéraux du « moins d'Etat » sont, au fond, pleinement responsables des dérives qui se font jour ici ou là et qui rejaillissent très souvent, trop souvent, sur l'ensemble de la classe politique de nos pays.
Il nous faut donc prendre la mesure de ces dérives et redonner à l'Europe les possibilités d'une construction réellement démocratique.
Aux procédures de contrôles externes proposées par les conventions et les protocoles qui nous sont soumis, il conviendrait d'adjoindre, dès à présent, un renforcement plus grand des procédures de contrôles internes des budgets des Communautés.
Comme l'indique notre rapporteur, la lutte contre la fraude au budget communautaire « apparaît donc comme un objectif à la fois prioritaire et difficile à atteindre. Elle implique la mise en oeuvre d'une vaste panoplie d'actions nationales, communautaires et interétatiques ».
Elle implique également, selon nous, un renforcement des prérogatives du pouvoir politique au sein de l'Europe.
De fait, la lutte contre la fraude et la protection des intérêts financiers des Communautés européennes visent à permettre une harmonisation de l'ensemble des législations pénales des Etats membres afin d'améliorer l'efficacité des dispositifs ainsi mis en place.
Le domaine pénal étant de la seule compétence des Etats membres, compétence exclusive à laquelle nous sommes attachés, c'est donc par la voie des conventions internationales qu'il est possible de prétendre à une harmonisation des législations, afin de garantir au mieux les intérêts des Communautés.
Ainsi, sous la présidence allemande, ont été définis les principes retenus pour la protection juridique des intérêts financiers des Communautés dans les cas de corruption, de blanchiment et de responsabilité des personnes morales.
Sous la présidence française, un accord politique est intervenu sur le contenu de la convention relative à la protection des intérêts financiers des Communautés.
La présidence espagnole a permis la négociation d'un premier protocole relatif à la corruption.
Un deuxième protocole fut négocié sous la présidence italienne pour ce qui concerne les aspects liés au blanchiment et à la responsabilité des personnes morales et un élargissement fut proposé visant à inclure dans ces dispositifs l'ensemble des faits de corruption susceptibles d'impliquer des fonctionnaires communautaires.
La convention du 26 juillet 1995 et les protocoles qui s'y rattachent constituent le fondement des règles juridiques à adopter au sein de notre droit pénal international.
Cette convention définit, dans son article 1er, la fraude portant atteinte aux intérêts financiers des Communautés en matière tant de dépenses que de recettes communautaires et pose le principe de sanctions pénales effectives, proportionnées et dissuasives en prévoyant, dans les cas de faute grave, des peines privatives de liberté pouvant entraîner l'extradition.
Cette convention prévoit, en outre, que chaque Etat membre doit établir sa compétence pour les fraudes commises sur son territoire.
Elle précise également les règles d'extradition qui imposent aux Etats membres de prévoir leur compétence pour des faits de fraude commis à l'étranger.
Le premier protocole élargit la protection des intérêts face à des agissements autres que la fraude, notamment les actes de corruption commis par des fonctionnaires ou envers eux.
Le deuxième protocole demande aux Etats membres de faire figurer dans leur législation pénale le blanchiment de capitaux issus du produit de la fraude et de la corruption et prévoit d'instituer à ce titre une responsabilité des personnes morales.
Le protocole du 29 novembre, quant à lui, donne compétence au titre du préjudice à la Cour de justice des Communautés européennes pour l'interprétation des conventions et protocoles qui nous sont soumis aujourd'hui.
Cette compétence de la Cour de justice des Communautés doit être interprétée au sens strict pour ce qui concerne notre pays, puisque la France a souhaité que seules les juridictions suprêmes puissent demander à la Cour de justice européenne de statuer à titre préjudiciel. La Cour de justice des Communautés rend des arrêts sans appel.
Pour ce qui nous concerne, nous sommes extrêmement attachés à la compétence exclusive des Etats en matière pénale. Il s'agit, selon nous, d'une garantie essentielle pour les droits fondamentaux de chacun.
Le Parlement européen doit obtenir les prérogatives d'un véritable Parlement et exercer un réel contrôle sur la Commission et les Parlements nationaux doivent être plus associés qu'ils ne le sont aujourd'hui à la conduite des affaires de l'Europe, notamment en matière de corruption. Les fraudes et la corruption ne sont-elles pas des symptômes de la faiblesse de la volonté politique ?
L'ensemble de ces questions, on le voit, déborde largement les protocoles et conventions dont nous sommes appelés à autoriser la ratification. Au vu de cet ensemble de réflexions et malgré certaines réserves, que vous avez bien comprises, le groupe communiste républicain et citoyen est favorable à tout pas en avant dans la lutte contre la corruption. Il votera donc cet ensemble de projets de loi.
M. Christian de La Malène, rapporteur. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. le rapporteur.
M. Christian de La Malène, rapporteur. Mme Bidard-Reydet a repris, en les amplifiant, un certain nombre de remarques que j'avais faites dans mon rapport.
M. Emmanuel Hamel. De réserves !
M. Christian de La Malène, rapporteur. Mais elle ne s'est pas dressée contre ces remarques. Elle a proposé quelques réformes qui vont bien au-delà, naturellement, des conventions.
Je voudrais lui faire remarquer qu'il existe deux moyens de progresser dans le domaine qui nous préoccupe aujourd'hui : d'une part, la méthode conventionnelle, qui consiste à rapprocher les codes pénaux et les procédures, et, d'autre part, la méthode institutionnelle. Je suis partisan de la méthode conventionnelle et, si j'ai bien compris, Mme Bidard-Reydet devrait l'être également. Elle s'y est ralliée puisque, se répondant à elle-même, elle a dit qu'elle voterait ces projets de loi.
M. le président. Personne ne demande plus la parole dans la discussion générale commune ?...
La discussion générale commune est close.

PROJET DE LOI N° 173

M. le président. Nous passons à la discussion de l'article unique du projet de loi n° 173.
« Article unique. - Est autorisée la ratification de la convention établie sur la base de l'article K. 3 du traité sur l'Union européenne relative à la protection des intérêts financiers des Communautés européennes, faite à Bruxelles le 26 juillet 1995, et dont le texte est annexé à la présente loi. »
Personne ne demande la parole ?...
Je mets aux voix l'article unique du projet de loi.

(Le projet de loi est adopté.)

PROJET DE LOI N° 174

M. le président. Nous passons à la discussion de l'article unique du projet de loi n° 174.
« Article unique. - Est autorisée la ratification du protocole établi sur la base de l'article K. 3 du traité sur l'Union européenne à la convention relative à la protection des intérêts financiers des Communautés européennes, fait à Dublin le 27 septembre 1996, et dont le texte est annexé à la présente loi. »
Personne ne demande la parole ?...
Je mets aux voix l'article unique du projet de loi.

(Le projet de loi est adopté.)

PROJET DE LOI N° 175

M. le président. Nous passerons à la discussion de l'article unique du projet de loi n° 175.
« Article unique. - Est autorisée la ratification du protocole établi sur la base de l'article K. 3 du traité sur l'Union européenne concernant l'interprétation, à titre préjudiciel, par la Cour de justice des Communautés européennes de la Convention relative à la protection des intérêts financiers des Communautés européennes, fait à Bruxelles le 29 novembre 1996, et dont le texte est annexé à la présente loi. »
Personne ne demande la parole ?...
Je mets aux voix l'article unique du projet de loi.

(Le projet de loi est adopté.)

PROJET DE LOI N° 177

M. le président. Nous passons à la discussion de l'article unique du projet de loi n° 177.
« Article unique. - Est autorisée la ratification de la convention établie sur la base de l'article K. 3, paragraphe 2, point c, du traité sur l'Union européenne relative à la lutte contre la corruption impliquant des fonctionnaires des Communautés européennes ou des fonctionnaires des Etats membres de l'Union européenne, faite à Bruxelles le 26 mai 1997, et dont le texte est annexé à la présente loi. »
Personne ne demande la parole ?...
Je mets aux voix l'article unique du projet de loi.

(Le projet de loi est adopté.)

PROJET DE LOI N° 176

M. le président. Nous passons à la discussion de l'article unique du projet de loi n° 176.
« Article unique. - Est autorisée la ratification du deuxième protocole établi sur la base de l'article K. 3 du traité sur l'Union européenne à la convention relative à la protection des intérêts financiers des Communautés européennes, fait à Bruxelles le 19 juin 1997, et dont le texte est annexé à la présente loi. »
Personne ne demande la parole ?...
Je mets aux voix l'article unique du projet de loi.

(Le projet de loi est adopté.)

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