Séance du 25 juin 1999
M. le président.
« Art. 21
quater. - Les deux derniers alinéas de l'article 179 du même
code sont remplacés par trois alinéas ainsi rédigés :
« Le prévenu en détention est immédiatement remis en liberté si le tribunal
correctionnel n'a pas commencé à examiner au fond à l'expiration d'un délai de
deux mois à compter de la date de l'ordonnance de renvoi.
« Toutefois, si l'audience sur le fond ne peut se tenir avant l'expiration de
ce délai, le tribunal peut, à titre exceptionnel, par une décision mentionnant
les raisons de fait ou de droit faisant obstacle au jugement de l'affaire,
ordonner la prolongation de la détention pour une nouvelle durée de deux mois.
La comparution personnelle du prévenu est de droit si lui-même ou son avocat en
font la demande. Cette décision peut être renouvelée une fois dans les mêmes
formes. Si le prévenu n'a toujours pas été jugé à l'issue de cette nouvelle
prolongation, il est remis immédiatement en liberté.
« Lorsqu'elle est devenue définitive, l'ordonnance mentionnée au troisième
alinéa couvre, s'il en existe, les vices de la procédure. -
(Adopté.) »
Demande de réserve