SEANCE DU 7 FEVRIER 2001


ORDRE DU JOUR
DES PROCHAINES SÉANCES DU SÉNAT
établi par le Sénat dans sa séance du mercredi 7 février 2001
à la suite des conclusions de la conférence des présidents

Jeudi 8 février 2001 :

Ordre du jour réservé

A 9 h 30 et à 15 heures :
1° Conclusions de la commission des affaires sociales sur la proposition de loi de MM. Alain Lambert et Philippe Marini, portant création du revenu minimum d'activité (n° 317, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au mercredi 7 février 2001, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
2° Proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale, tendant à améliorer l'accès aux fonctions électives municipales (n° 145, 2000-2001).
Les travaux du Sénat en séance publique seront suspendus du dimanche 11 février 2001 au dimanche 25 mars 2001.
Mardi 27 mars 2001 :
A 10 heures :
1° Douze questions orales (l'ordre d'appel des questions sera fixé ultérieurement) :

- n° 859 de M. André Vallet à M. le ministre de l'intérieur (Situation des demandeurs d'asile) ;

- n° 885 de M. Philippe Richert à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Gestion budgétaire dans le secteur médico-social) ;

- n° 972 de M. Léon Fatous à M. le ministre délégué à la santé (Prise en charge des personnes atteintes de dégénérescence maculaire) ;

- n° 984 de Mme Marie-Claude Beaudeau à M. le ministre de la fonction publique et de la réforme de l'Etat (Statut des personnels de Maison de la France) ;

- n° 998 de M. Ambroise Dupont à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Instruction des permis de construire) ;

- n° 999 de M. Aymeri de Montesquiou à Mme le ministre de la jeunesse et des sports (Création de centres sportifs de formation dans les zones rurales) ;

- n° 1003 de M. Louis Souvet à M. le ministre de l'intérieur (Modalités de versement de l'allocation de vétérance aux sapeurs-pompiers) ;

- n° 1005 de M. Jean-François Le Grand à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Conditions d'implantation des éoliennes) ;

- n° 1006 de M. Daniel Hoeffel à M. le ministre des affaires étrangères (Sort des instituts français en Allemagne) ;

- n° 1009 de M. André Rouvière à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Fret ferroviaire dans le bassin d'Alès) ;

- n° 1010 de M. Jean Boyer à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Aide à domicile en milieu rural) ;

- n° 1012 de M. Jean-Claude Carle à Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement (Circulation des motos-neige à des fins de loisirs).

A 16 heures et le soir :

Ordre du jour prioritaire

2° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception (n° 120, 2000-2001).
(La conférence des présidents a décidé :
- de fixer à l'ouverture de la discussion générale le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi ;

- d'attribuer à la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes un temps d'intervention de quinze minutes ;

- de limiter à cinq heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le lundi 26 mars 2001.)

Mercredi 28 mars 2001,
à 15 heures et, éventuellement, le soir :

Ordre du jour prioritaire

Suite du projet de loi relatif à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception (n° 120, 2000-2001).

Jeudi 29 mars 2001 :

Ordre du jour réservé

A 9 h 30 :
1° Conclusions de la commission des lois sur la proposition de résolution européenne de M. Hubert Haenel (n° 53, 2000-2001) présentée au nom de la délégation pour l'Union européenne, en application de l'article 73 bis du règlement, sur les propositions de la République fédérale d'Allemagne, d'une part, et du Portugal, de la France, de la Suède et de la Belgique, d'autre part, relatives à la création d'EUROJUST (n°s E 1479 et E 1509).
2° Question orale européenne avec débat n° QE 12 de M. Pierre Lefebvre à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le doublement du fret ferroviaire d'ici à 2010.
3° Question orale européenne avec débat n° QE 10 de M. Jacques Oudin à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur les objectifs et moyens de la politique de l'Union européenne en matière de transports.
(Le débat sur ces deux questions orales européennes sera organisé conformément à l'article 83 ter du règlement.)
A 15 heures :
4° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance avant 11 heures.)
5° Question orale avec débat n° 28 de M. Jacques Valade à M. le secrétaire d'Etat à l'industrie sur la politique énergétique de la France.
(Pourront intervenir dans le débat l'auteur de la question [20 minutes], un orateur par groupe [10 minutes] et un sénateur ne figurant sur la liste d'aucun groupe [5 minutes], ainsi que le Gouvernement. En outre, chacun des intervenants disposera d'un droit de réponse au Gouvernement [5 minutes].
L'ordre des interventions sera fixé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance avant le mercredi 28 mars 2001, à 17 heures.)

Mardi 3 avril 2001 :

A 9 h 30 :
1° Questions orales.
A 16 heures et le soir :

Ordre du jour prioritaire

2° Commission mixte paritaire ou nouvelle lecture de la proposition de loi organique modifiant la date d'expiration des pouvoirs de l'Assemblée nationale.
3° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, portant création d'une prime pour l'emploi (n° 217, 2000-2001).
(La conférence des présidents a fixé au lundi 2 avril 2001, à 16 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)

Mercredi 4 avril 2001 :

Ordre du jour prioritaire

A 9 h 30 :
1° Suite de l'ordre du jour de la veille.
A 15 heures et le soir :
2° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, d'orientation sur la forêt (n° 408, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé :
- au mardi 3 avril 2001, à 12 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte ;

- à trois heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mardi 3 avril 2001.)

Jeudi 5 avril 2001 :

Ordre du jour prioritaire

A 9 h 30 :
1° Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, d'orientation sur la forêt (n° 408, 1999-2000).
A 15 heures et, éventuellement, le soir :
2° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance avant 11 heures.)

Ordre du jour prioritaire

3° Suite de l'ordre du jour du matin.

A N N E X E
1. Questions orales inscrites à l'ordre du jour
du mardi 27 mars 2001

N° 859. - M. André Vallet attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le parcours du demandeur d'asile qui précède la décision de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). Il lui rappelle que les demandeurs d'asile doivent se présenter à la préfecture, au bureau des étrangers, où une convocation leur est transmise. Ce document leur tient lieu de pièce légale de séjour. Il lui rappelle qu'entre le moment où le demandeur d'asile reçoit sa convocation et le jour où il sera reçu s'écoulent souvent entre trois et cinq mois. Par ailleurs, il lui indique qu'au cours de ce délai la préfecture ne se préoccupe ni de connaître les moyens de subsistance du demandeur d'asile, ni de l'assister dans les démarches nécessaires à la constitution de son dossier. Il lui indique en outre que, depuis le 1er octobre 1991, la délivrance de ce titre de séjour provisoire ne vaut plus autorisation de travail et que les aides publiques apportées au demandeur d'asile sont très insuffisantes. Ainsi, l'étranger est bien souvent contraint de faire appel aux associations pour survivre. Dès lors, est-il admissible qu'un demandeur d'asile qui a fui son pays, qui est traumatisé, tant physiquement que psychologiquement, soit réduit à vivre dans une telle précarité, alors que le minimum consisterait à l'accueillir convenablement pendant l'étude de son cas ?
N° 885. - M. Philippe Richert attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur les problèmes budgétaires rencontrés par le secteur médico-social. Depuis la loi de finances pour 1999 (n° 98-1266 du 30 décembre 1998), l'enveloppe médico-sociale a été intégrée dans l'ONDAM (objectif national de dépenses de l'assurance maladie). Dès lors, les dépenses réelles de l'assurance maladie doivent respecter le montant des budgets alloués. Or, beaucoup d'établissements ont finalement des écarts de l'ordre de 10 à 15 % entre budget alloué et dépenses réelles. Ils ne peuvent équilibrer leurs comptes qu'en faisant de la suractivité réelle, c'est-à-dire en accueillant plus de personnes que leur agrément ne le leur permet (ce qui n'est pas sans poser des problèmes de qualité et de sécurité) ou en faisant de la suractivité fictive, c'est-à-dire en négociant avec la DDASS (direction départementale des affaires sanitaires et sociales) des prévisions de journées plus basses que celles qu'on va effectivement réaliser. Il s'agit de pratiques fallacieuses et malsaines dénoncées par les établissements ainsi que par les organisations professionnelles. Si personne ne conteste sur le fond les objectifs de rationalisation des dépenses de l'assurance maladie, il convient de reconnaître que certains établissements risquent d'être mis dans des situations financières inextricables du simple fait d'un décalage significatif entre leur prévision et leur réalisation de dépenses. L'existence de ce problème a été reconnue dans la circulaire budgétaire du 18 février 2000, mais pour l'instant aucune proposition concrète n'est parvenue aux intéressés. Aussi, il souhaiterait connaître ses intentions, afin que ce problème soit résolu au plus vite.
N° 972. - M. Léon Fatous attire l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur la situation de nombreuses personnes présentant une dégénérescence maculaire liée à l'âge, souvent compliquée de néo-vaisseaux sous-rétiniens. La lésion occupe alors une bonne partie de la macula, entraînant une forte diminution de la vision, voire une atrophie définitive. Diverses possibilités thérapeutiques existent, telles la photocoagulation ou la thermothérapie transpupillaire, mais dont l'efficacité est douteuse. Il semblerait que le traitement le plus adapté soit la photothérapie dynamique avec la Visudyne. Celui-ci, dont l'autorisation de mise sur le marché est récente, est très coûteux (8 300 F le flacon), et il n'est pas pris en charge par la sécurité sociale. Sachant que le traitement d'un patient nécessite 3 à 4 injections, il lui demande s'il ne serait pas possible de l'inscrire dans le cadre d'une politique nationale de prise en charge des thérapies particulièrement coûteuses.
N° 984. - Mme Marie-Claude Beaudeau demande à M. le ministre de la fonction publique et de la réforme de l'Etat de lui faire connaître les mesures qu'il envisage pour permettre aux personnels de Maison de la France, travaillant en France ou dans différents pays étrangers, de bénéficier des mêmes traitements, primes, du même avancement et conditions de titularisation que les personnels de la fonction publique.
N° 998. - M. Ambroise Dupont appelle l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le fonctionnement des services chargés de l'instruction des permis de construire. En effet, il n'y a plus assez de personnel pour instruire les permis de construire et appeler les taxes. De ce fait, des retards importants dans l'instruction des permis sont constatés, des taxes ne sont pas appelées et il est impossible d'obtenir des informations cohérentes sur les rendements de taxes à espérer. Outre les retards préjudiciables pour les pétitionnaires demandeurs de permis de construire, les communes, les départements et les établissements (Rivages de France et Conseils d'architecture, d'urbanisme et d'environnement [CAUE]) bénéficiaires des taxes ne sont pas en mesure de prévoir un budget. Il faut rappeler la situation financière particulièrement difficile des CAUE, la très forte fluctuation annuelle de la taxe départementale CAUE rendant toute prévision budgétaire aléatoire puisque celle-ci, comme les autres taxes d'urbanisme, est soumise aux variations de la construction. Si les taxes ne sont appelées que partiellement ou avec retard, les difficultés de ceux-ci ne pourront que s'accentuer. Il lui demande donc ce qu'il entend faire pour remédier aux manques constatés.
N° 999. - M. Aymeri de Montesquiou appelle l'attention de Mme le ministre de la jeunesse et des sports sur la nécessité de développer des centres sportifs de formation dans les zones rurales. Si notre pays a la chance de posséder actuellement de très grands sportifs qui constituent des exemples pour notre jeunesse, la relève se prépare dès aujourd'hui en repérant de nouveaux talents sur l'ensemble du territoire, par exemple dans les sports collectifs comme le rugby, le basket, le football, qui développent à la fois l'esprit de compétition et de solidarité. Or, dans les zones rurales, et malgré les compétences et le dévouement des entraîneurs dans les écoles de sport des petits clubs, les jeunes talents issus de la ruralité ne bénéficient pas des mêmes chances que ceux issus des grands centres urbains. Afin qu'ils puissent mieux concilier entraînement intensif et scolarité, il serait donc utile de créer des centres sportifs de formation de niveau intermédiaire dans les zones rurales. Il lui demande si elle est favorable à la création de tels centres et si elle entend prendre les moyens nécessaires.
N° 1003. - M. Louis Souvet attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le montant de l'allocation de vétérance accordé aux anciens sapeurs-pompiers. Du fait de la fixation d'une date butoir en deçà de laquelle les soldats du feu ne peuvent prétendre à bénéficier de la part variable, il est créé une discrimination absolument infondée au sein des anciens sapeurs-pompiers. Il lui demande si les pouvoirs publics entendent mettre fin par les moyens appropriés à cet état de fait.
N° 1005. - M. Jean-François Le Grand attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le vide juridique qui existe en matière de permis de construire pour l'implantation d'éoliennes. En effet, en l'état actuel de la législation, il n'est pas sollicité du demandeur la mise en oeuvre préalable d'une enquête publique et que seule la production d'une étude d'impact est requise, sans qu'il soit clairement précisé ce que pourraient être les modalités d'instruction de ce permis.
N° 1006. - M. Daniel Hoeffel appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur les rumeurs persistantes concernant la fermeture de plus de la moitié des instituts et centres culturels français en Allemagne. D'après le ministère des affaires étrangères, la suppression devrait être compensée par la création de plusieurs postes d'« attachés culturels » qui auraient une double mission à remplir. Primo, mettre en oeuvre des projets bilatéraux et, parfois, multilatéraux et, secundo, permettre la relation directe des professionnels de la culture de nos deux pays, notamment dans le domaine artistique, ce qui aurait pour conséquence de créer un intermédiaire là où il y a pour l'instant une relation directe. Il se pose la question de l'opportunité économique de la fermeture des instituts, puisque seul le directeur était inscrit sur les lignes budgétaires de la France. Les fonctionnaires, chargés de mission, à la tête d'antennes ne représenteraient-ils pas une dépense budgétaire ? Appartient-il aux collectivités territoriales françaises et allemandes de reprendre le flambeau de l'Etat démissionnaire de ces fonctions pour sauver les instituts ? La coopération franco-allemande n'est pas une coopération qui se réduit à des contraintes budgétaires. Ce choix s'impose en raison des enjeux historiques, culturels, éducatifs, économiques et bien évidemment politiques. L'Europe a besoin d'une relation franco-allemande consolidée et renforcée ; cela n'est possible que si la société civile entretient des relations à des niveaux différents. Le maintien et la garantie d'un bon fonctionnement de ces instituts ont donc une signification toute particulière, des éventuelles réformes devraient être examinées dans la plus grande transparence et en concertation étroite avec les villes et les Länder allemands concernés.
N° 1009. - M. André Rouvière appelle l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur les difficultés que rencontre un industriel du bois pour être desservi par le mode ferroviaire. En effet, cet industriel qui fabrique des palettes à Bessèges dans le Gard souhaite s'approvisionner par fer en bois de sciage auprès de la société Archimbaud située dans les Landes. Or, la direction des chemins de fer propose un transport par fer depuis la gare de Labouheyre (40) jusqu'à Alès (30) puis le transbordement sur camion jusqu'à Bessèges. Cette proposition est surprenante puisque la ligne de chemin de fer vient jusqu'à Bessèges et que le fret arrive à Saint-Ambroix, ville située entre Alès et Bessèges, et qui n'est qu'à 10 kilomètres en aval de Bessèges. Il est étonnant de constater que la Société nationale des chemins de fer ne trouve pas de solution. Ce problème est important pour la société de palettes (SPB) concernée mais aussi pour d'autres industriels qui souhaiteraient s'implanter dans la région. Il semblerait que la SNCF ne soit pas intéressée à trouver une solution plus rationnelle. Cela paraît être un petit problème pour le chemin de fer, mais il est très important pour le bassin industriel et vital pour la SPB. Le sachant très attaché au chemin de fer, il lui demande ce qu'il pense faire pour inciter les responsables du rail et du train à trouver une solution à ce sujet.
N° 1010. - M. Jean Boyer rappelle à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité que l'aide à domicile en milieu rural, qui joue un rôle essentiel dans nos campagnes, est en difficulté. Le personnel soignant est en nombre insuffisant ; la convention collective, qui remonte à 1970, est dévalorisante et obsolète ; l'application de la réduction du temps de travail s'avère ingérable. Les personnels de l'ADMR ont entamé un mouvement social en Isère. Ils réclament une convention collective unique d'aide à domicile, un accord de branche pour les 35 heures, une augmentation des indemnités kilométriques cantonnées à 1,68 F depuis cinq ans et des contrats moins précaires. Il lui demande quelles réponses elle peut apporter à ces légitimes revendications.
N° 1012. - M. Jean-Claude Carle attire l'attention de Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement sur les problèmes rencontrés par les professionnels et les usagers de la montagne dans l'impossibilité de circuler à motos-neige suite à la loi n° 91-2 du 3 janvier 1991 relative à la circulation des véhicules terrestres dans les espaces naturels et à la circulaire de décembre 2000. Prise à l'issue de votre rencontre du 27 septembre dernier, à Chambéry, avec les principaux acteurs concernés, cette circulaire s'avère empêcher toutes évolutions nécessaires à la tenue des pratiques et besoins spécifiques des populations montagnardes. Déjà, l'application de la loi du 3 janvier 1991 avait posé des difficultés aux maires des stations et des communes touristiques de montagne. Cette loi repose sur un principe général d'interdiction de tous les véhicules à moteur dans les espaces naturels. Seul l'article 4 autorise, à titre dérogatoire, l'utilisation des motos-neige à des fins de loisirs sur des terrains spécialement ouverts à cet effet et ce, conformément à l'article L. 442-1 du code de l'urbanisme. Certes, la rédaction de cette circulaire s'imposait pour des questions de sécurité et d'évolution récente de la jurisprudence en la matière. Cependant, il est déplorable qu'elle ne prenne pas en compte les propositions formulées par les Associations nationales d'élus de la montagne et des stations françaises de sports d'hiver et d'été. En effet, la notion de « terrain » reste conçue de façon restrictive, manifestant ainsi une volonté de réduire à sa plus stricte expression les possibilités d'utilisation des motos-neige à des fins de loisirs. C'est la raison pour laquelle il désirerait savoir si le Gouvernement a l'intention de traduire dans les faits les évolutions qui permettraient, tout en respectant les contraintes liées à l'environnement et à la sécurité, de prendre en considération les propositions formulées par les élus et les professionnels de la montagne. En outre, il souhaiterait que les conclusions du rapport élaboré par l'inspection générale du ministère au sujet de l'immatriculation des motos-neige soient enfin portées à la connaissance des associations nationales concernées.

2. Questions orales européennes avec débat inscrites
à l'ordre du jour de la séance du jeudi 29 mars 2001

I. - M. Pierre Lefebvre interroge M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur l'important objectif que ce dernier a fixé de doubler le fret ferroviaire d'ici à 2010.
Cet objectif constitue un enjeu crucial de société pour les décennies à venir.
M. Pierre Lefebvre demande à M. le ministre, pour permettre une évolution significative des parts de marché entre les différents modes de transport et pour favoriser ainsi le rééquilibrage entre le rail et la route, si le Gouvernement envisage un engagement plus fort encore dans le domaine financier en particulier.
Cet engagement permettrait de soutenir plus efficacement encore les entreprises publiques, la SNCF et RFF qui s'inscrivent dans cet objectif.
Enfin, M. Pierre Lefebvre interroge M. le ministre sur le bilan de sa présidence européenne du conseil des ministres des transports et sur les résultats des négociations dites du « paquet ferroviaire » (QE 12).
II. - M. Jacques Oudin interroge M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur les objectifs et les moyens de la politique de l'Union européenne en matière de transports, à partir du triple constat d'une croissance rapide des besoins, d'une saturation des infrastructures et d'un retard dans la réalisation des réseaux transeuropéens.
Il lui demande quelles sont les perspectives d'une relance de la libéralisation et de l'harmonisation dans le secteur des transports, quels sont les progrès à espérer en matière de sécurité routière et maritime, quel est l'état de la réflexion communautaire sur la tarification des infrastructures de transport et sur l'intermodalité, et quelles sont les modalités de financement prévues pour les réseaux transeuropéens de transport.
Il lui demande quels projets français de grandes liaisons routières et ferroviaires sont inscrits au titre des réseaux transeuropéens de transport, et quelle aide l'Union européenne peut apporter à la France pour les réaliser (QE 10).

3. Question orale avec débat inscrite à l'ordre
du jour de la séance du jeudi 29 mars 2001

M. Jacques Valade attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à l'industrie sur la nécessité de mener et de développer une politique énergétique cohérente. En effet, aujourd'hui, du fait de l'accroissement des coûts énergétiques marqué par la flambée du prix des carburants, du fioul domestique et la hausse des tarifs du gaz, la politique énergétique de la France doit permettre aux entreprises, et aux citoyens, d'accéder à l'énergie la plus sûre et la plus compétitive possible.
La politique énergétique de la France reste à définir, elle doit garantir la sécurité de l'approvisionnement national, éviter une trop forte dépendance énergétique de notre pays et respecter les obligations à l'égard de l'environnement, telles qu'elles ont été définies dans les accords internationaux à partir de Kyoto.
Dans ce contexte, il lui demande quelle place le Gouvernement envisage d'accorder aux différents modes de production d'énergie électrique, sans choix arbitraire ou passionnel et dans quelle mesure et par quels moyens le Gouvernement entend oeuvrer pour concilier les objectifs de sûreté et de compétitivité (n° 28).

DÉCÈS D'UN SÉNATEUR

M. le président du Sénat a le regret de porter à la connaissance de Mmes et MM. les sénateurs qu'il a été avisé du décès de M. Pierre Jeambrun, sénateur du Jura, survenu le 7 février 2001.

MODIFICATION AUX LISTES
DES MEMBRES DES GROUPES
GROUPE DU RASSEMBLEMENT DÉMOCRATIQUE
ET SOCIAL EUROPÉEN
(21 membres au lieu de 22)

Supprimer le nom de M. Pierre Jeambrun.