SEANCE DU 4 AVRIL 2001


M. le président. Par amendement n° 9, M. François, au nom de la commission des affaires économiques, propose de rédiger comme suit le premier alinéa du texte présenté par l'article 1er pour l'article L. 3 à insérer dans le code forestier :
« Le Conseil supérieur de la forêt, des produits forestiers et de la transformation du bois participe à la définition et à la mise en oeuvre de la politique forestière. A cette fin, il concourt à l'élaboration de la stratégie de recherche en matière forestière. Il est associé au suivi du financement de la politique forestière, et notamment des actions du Fonds forestier national. »
La parole est à M. le rapporteur.
M. Philippe François, rapporteur. Le texte proposé pour l'article L. 3 du code forestier donne une base législative au statut du Conseil supérieur de la forêt et des produits forestiers, créé par le décret du 3 août 1964 et modifié par le décret du 26 décembre 1978, l'Assemblée nationale ayant complété son intitulé en ajoutant « et de la transformation des bois ».
Cet organisme consultatif est placé auprès du ministre chargé de la forêt pour exercer un rôle de concertation et de coordination. Dans la pratique, seule la commission permanente se réunit régulièrement.
Par cet amendement, il vous est proposé, mes chers collègues, une rédaction plus synthétique des compétences de ce conseil, leur énumération détaillée relevant du domaine réglementaire.
En outre, il convient de préciser que le conseil est associé au suivi de l'ensemble du financement de la politique forestière, qui ne se limite pas à la seule ligne budgétaire intitulée « Fonds forestier national », résultant de la suppression du compte d'affectation spéciale, puisque d'autres ministères que le ministère de l'agriculture peuvent y contribuer.
De ce fait, il est souhaitable que le Conseil supérieur de la forêt, des produits forestiers et de la transformation du bois soit associé au suivi de l'ensemble du financement de la politique forestière.
M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement ?
M. Jean Glavany, ministre de l'agriculture et de la pêche. Le Gouvernement s'en remet à la sagesse du Sénat.
M. le président. Personne ne demande la parole ?...
Je mets aux voix l'amendement n° 9, pour lequel le Gouvernement s'en remet à la sagesse du Sénat.

(L'amendement est adopté.)
M. le président. Je suis saisi de deux amendements qui peuvent faire l'objet d'une discussion commune.
Par amendement n° 10, M. François, au nom de la commission des affaires économiques, propose de rédiger comme suit le deuxième alinéa du texte présenté par l'article 1er pour l'article L. 3 à insérer dans le code forestier :
« Il est composé de membres du Parlement, de représentants des ministères intéressés, des collectivités territoriales et de leurs groupements, des établissements publics intéressés, des organisations professionnelles représentatives, des organisations syndicales de salariés représentatives ainsi que des intérêts associés à la forêt. »
Cet amendement est assorti d'un sous-amendement n° 217, présenté par MM. Le Cam, Lefebvre, Mme Terrade et les membres du groupe communiste républicain et citoyen, et tendant, dans le texte proposé par l'amendement n° 10, après les mots : « salariés représentatives, » à insérer les mots : « des associations de défense de l'environnement, ».
Par amendement n° 146 rectifié bis , MM. César, de Broissia, Cornu, Goulet, Neuwirth, Valade et Vasselle proposent, dans le deuxième alinéa de l'article L. 3 du code forestier, après les mots : « de représentants des ministères », d'insérer les mots : « et des établissements publics ».
La parole est à M. le rapporteur, pour défendre l'amendement n° 10.
M. Philippe François, rapporteur. Le deuxième alinéa de l'article L. 3 du code forestier introduit par l'Assemblée nationale reprend très largement le contenu du décret du 26 décembre 1978 précité, s'agissant de la composition de ce conseil, qui comprend cinquante-huit membres dont, notamment, deux représentants du Parlement, pas moins de vingt-six représentants de l'administration, vingt représentants des organismes professionnels concernés, six représentants des associations de protection de la nature, des parcs naturels régionaux et des associations de tourisme, ainsi que deux personnalités qualifiées.
S'agissant des représentants des associations de protection de la nature et des usagers de la forêt, il vous est proposé, mes chers collègues, de retenir un libellé plus synthétique faisant référence aux « intérêts associés à la forêt », qui permet d'éviter une énumération, par nature incomplète sur un sujet relevant, au surplus, du domaine réglementaire.
Cette expression est d'ailleurs employée en ce sens dans l'article 2 du décret n° 85-713 du 12 juillet 1985 relatif à la composition des commissions régionales de la forêt et des produits forestiers pour introduire les chasseurs, les associations d'usagers, de protection de la nature, etc.
En outre, il vous est proposé d'ajouter les représentants « des établissement publics intéressés » afin de viser expressément l'ONF et les centres régionaux de la propriété forestière, et de permettre la représentation des organismes de recherche.
M. le président. La parole est à M. Le Cam, pour défendre le sous-amendement n° 217.
M. Gérard Le Cam. Le sous-amendement n° 217 vise à réintroduire dans l'amendement n° 10 de la commission les associations de défense de l'environnement au sein du Conseil supérieur de la forêt.
En effet, la rédaction proposée par la commission, si elle a le mérite de la concision, évacue du Conseil supérieur de la forêt les associations environnementales, en ne retenant que les « intérêts associés à la forêt », ce qui nous paraît très restrictif.
Notre sous-amendement vise donc à rétablir le texte adopté par l'Assemblée nationale.
M. le président. La parole est à M. César, pour défendre l'amendement n° 146 rectifié bis.
M. Gérard César. Cet amendement tend à compléter fort utilement l'amendement n° 8 qui a été adopté par le Sénat, sur proposition de la commission. En effet, l'amendement n° 8 disposait que « les collectivités territoriales et leurs groupements peuvent passer des contrats avec l'Etat en vue de concourir à la mise en oeuvre de la politique forestière ». Ce faisant, il ne citait pas nommément les établissements publics que sont l'Office national des forêts, les centres régionaux de la propriété forestière, ainsi que les chambres d'agriculture, ce qui aboutit, à mon avis, à vider le texte.
Notre amendement n° 146 rectifié bis a donc pour objet de préciser clairement les choses.
M. le président. Quel est l'avis de la commission sur le sous-amendement n° 217 et sur l'amendement n° 146 rectifié bis ?
M. Philippe François, rapporteur. La commission émet un avis défavorable sur le sous-amendement n° 217. Elle considère, en effet, que l'expression générale d'« intérêts associés à la forêt », qui englobe, bien entendu, toutes les associations d'environnement de même nature, peut éviter l'inconvénient d'une énumération par nature incomplète. Ce sous-amendement est donc satisfait, et je demande par conséquent à M. Le Cam de bien vouloir le retirer.
Quant à l'amendement n° 146 rectifié bis, il est satisfait par l'amendement n° 10 que j'ai défendu à l'instant. Ce dernier, en effet, dispose que le Conseil supérieur de la forêt « est composé des membres du Parlement, de représentants des ministères intéressés, des collectivités territoriales et de leurs groupements, des établissements publics intéressés... ». Or les chambres de commerce, les chambres d'agriculture et les chambres de métiers sont des établissements publics à part entière. M. César a donc satisfaction, et je lui demande par conséquent de bien vouloir retirer son amendement.
M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement sur les amendements n°s 10 et 146 rectifié bis, ainsi que sur le sous-amendement n° 217 ?
M. Jean Glavany, ministre de l'agriculture et de la pêche. Je suis très favorable à la nouvelle rédaction synthétique proposée par M. le rapporteur.
Par ailleurs, je suis très ouvert au sous-amendement n° 217.
Enfin, l'amendement n° 146 rectifié bis est, à mon avis, satisfait par l'amendement n° 10. Mieux vaudrait donc qu'il le retire. De toute façon, il n'aura plus d'objet si l'amendement n° 10 est adopté.
M. le président. Personne ne demande la parole ?...
Je mets aux voix le sous-amendement n° 217, repoussé par la commission et accepté par le Gouvernement.

(Le sous-amendement n'est pas adopté.)
M. le président. Personne ne demande la parole ?...
Je mets aux voix l'amendement n° 10, accepté par le Gouvernement.

(L'amendement est adopté.)
M. le président. En conséquence, l'amendement n° 146 rectifié bis n'a plus d'objet.
Je suis saisi de deux amendements qui peuvent faire l'objet d'une discussion commune.
Par amendement n° 196, M. Pastor et les membres du groupe socialiste et apparentés proposent de remplacer le troisième alinéa du texte présenté par l'article 1er pour l'article L. 3 à insérer dans le code forestier par deux alinéas ainsi rédigés :
« Il remet au Gouvernement, qui le dépose sur le bureau des assemblées, un rapport annuel sur le bilan économique et social de la filière de la production forestière, du bois et des produits forestiers.
« Dans ce cadre sont individualisés les crédits affectés à la politique forestière ainsi que leur emploi et est présenté l'état des effectifs permanents de l'administration et des principaux établissements publics affectés à la mise en oeuvre de cette politique, à l'enseignement et à la recherche forestière. »
Par amendement n° 11, M. François, au nom de la commission des affaires économiques, propose de rédiger comme suit le troisième alinéa du texte présenté par l'article 1er pour l'article L. 3 à insérer dans le code forestier.
« Il remet au Gouvernement, qui le dépose sur le bureau des assemblées, un rapport annuel sur le bilan économique et social de la filière, de la production forestière, du bois et des produits forestiers. »
La parole est à M. Picheral, pour présenter l'amendement n° 196.
M. Jean-François Picheral. Le Conseil supérieur de la Forêt, des produits forestiers et de la transformation du bois doit rendre compte avec précision, dans un rapport exhaustif, des différents engagements de l'Etat en matière de politique forestière et de la pérennisation du financement forestier dans le budget de l'Etat.
C'est la raison pour laquelle nous avons présenté cet amendement.
M. le président. La parole est à M. le rapporteur, pour défendre l'amendement n° 11 et pour donner l'avis de la commission sur l'amendement n° 196.
M. Philippe François, rapporteur. Le troisième alinéa du texte présenté par l'article 1er pour l'article L. 3 du code forestier introduit par l'Assemblée nationale prévoit que le Conseil supérieur de la forêt, des produits forestiers et de la transformation du bois établit chaque année un rapport annuel sur le bilan des résultats économiques, sociaux et de créations d'emplois dans le champ de la filière bois.
L'amendement n° 11 qui vous est proposé se veut plus synthétique et il est rédigé de manière à s'insérer plus aisément dans le code forestier.
En ce qui concerne l'amendement n° 196 de M. Pastor, son premier alinéa est identique au texte proposé dans l'amendement n° 11 de la commission. Par conséquent, cet alinéa n'a pas lieu d'être. S'agissant du second alinéa, il relève visiblement du domaine réglementaire. Pour toutes ces raisons, j'invite l'auteur de cet amendement à le retirer.
M. le président. Monsieur Pastor, l'amendement n° 196 est-il maintenu ?
M. Jean-Marc Pastor. Nous le maintenons, monsieur le président. En effet, il nous semble plus complet puisqu'il aborde également des questions d'emploi. Il n'est pas incompatible avec la proposition de la commission, mais il ouvre d'autres horizons.
M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement sur ces deux amendements ?
M. Jean Glavany, ministre de l'agriculture et de la pêche. Le Gouvernement est favorable aux deux amendements. Il a une préférence pour l'amendement n° 196, qui est plus complet mais, à défaut, il se contenterait de la rédaction plus limitée du rapporteur.
M. le président. Personne ne demande la parole ?...
Je mets aux voix l'amendement n° 196, repoussé par la commission et accepté par le Gouvernement.

(L'amendement n'est pas adopté.)
M. le président. Personne ne demande la parole ?...
Je mets aux voix l'amendement n° 11, accepté par le Gouvernement.

(L'amendement est adopté.)
M. le président. Je suis saisi de deux amendements qui peuvent faire l'objet d'une discussion commune.
Tous deux sont présentés par M. Poniatowski et les membres du groupe des Républicains et Indépendants.
L'amendement n° 229 rectifié tend à supprimer le dernier alinéa du texte proposé par l'article 1er pour l'article L. 3 du code forestier.
L'amendement n° 230 vise à compléter le dernier alinéa du texte proposé par l'article 1er pour l'article L. 3 du code forestier par une phrase ainsi rédigée : « Dans chaque région, un Conseil d'orientation des forêts publiques, composé des représentants de l'Etat, des conseils régionaux et généraux, d'associations environnementales et d'usagers de la forêt, rendra un avis consultatif sur cette politique forestière au Conseil supérieur de la forêt et des produits forestiers. »
La parole est à M. Poniatowski, pour présenter ces deux amendements.
M. Ladislas Poniatowski. Par l'amendement n° 229 rectifié, je vous propose de supprimer le dernier alinéa du texte présenté par l'article 1er pour l'article L. 3 du code forestier. Cet alinéa tend à créer un comité de politique forestière, qui n'était d'ailleurs pas prévu dans le texte initial du projet de loi. Il a été ajouté par l'Assemblée nationale.
L'article L. 3 du code forestier est relatif au Conseil supérieur de la forêt et des produits forestiers, le CSFPF, qui est un organisme consultatif placé auprès de vous, monsieur le ministre, puisque vous avez la tutelle de la forêt. Cet organisme ne se réunit jamais ! C'est dommage puisqu'on y trouve tous les acteurs de la forêt, si je puis dire. Seule se réunit assez régulièrement la commission permanente, qui est régie par un décret.
Les députés ont proposé de créer un organisme supplémentaire, le comité de politique forestière. Ce comité ne me semble pas très utile, car il ne fera qu'alourdir le système. Et il y a un risque, monsieur le ministre : qui siégera au sein de cet organisme ? Tous ceux qui en seront exclus seront mécontents.
Je propose donc tout simplement de supprimer cet organisme supplémentaire. Je regrette que vous ne consultiez pas plus régulièrement le CSFPF, monsieur le ministre, étant donné qu'il comprend tous ceux qui sont concernés par les problèmes de la forêt.
M. le président. Vous auriez pu ne déposer qu'un seul amendement, monsieur Poniatowski !
M. Jean Glavany, ministre de l'agriculture et de la pêche. Cela aurait été plus simple !
M. Ladislas Poniatowski. Non, car, par l'amendement n° 230, nous proposons que, dans chaque région, un conseil d'orientation des forêts publiques, composé des représentants de l'Etat, des conseils régionaux et généraux, d'associations environnementales et d'usagers de la forêt, puisse rendre un avis consultatif sur cette politique forestière au Conseil supérieur de la forêt et des produits forestiers.
Il s'agit donc de rendre un avis sur des problèmes non plus nationaux, mais locaux, qui ne sont plus liés à tel ou tel massif forestier ou à telle ou telle région. Il est important que les personnes que je propose de faire siéger dans ce conseil soient également consultées.
M. le président. Quel est l'avis de la commission ?
M. Philippe François, rapporteur. La commission est favorable à l'amendement n° 229 rectifié, mais défavorable à l'amendement n° 230. En effet, ce dernier est redondant avec l'article L. 4 du code forestier, qui mentionne les commissions régionales de la forêt créées par le décret du 12 juillet 1985. Le conseil d'orientation proposé ferait donc double emploi.
M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement ?
M. Jean Glavany, ministre de l'agriculture et de la pêche. Le Gouvernement est défavorable aux deux amendements. Il est défavorable à l'amendement n° 230 pour les mêmes raisons que celles que vient d'indiquer à l'instant M. le rapporteur. Et il est défavorable à l'amendement n° 229 rectifié, d'abord parce qu'il veut assumer ce qu'il a accepté à l'Assemblée nationale, ensuite parce que ce comité de politique forestière avait été demandé par les principales fédérations professionnelles, qui souhaitent disposer d'un lieu pour continuer de travailler régulièrement avec le ministère.
M. le président. Je vais mettre aux voix l'amendement n° 229 rectifié.
M. Jean-Pierre Raffarin. Je demande la parole pour explication de vote.
M. le président. La parole est à M. Raffarin.
M. Jean-Pierre Raffarin. Je tiens à soutenir solennellement les propos de M. Poniatowski. Nous croulons sous le nombre des comités de concertation ou de consultation qui fonctionnent mal. Nous avons dressé un inventaire pour une région : nous sommes invités à participer à cent vingt comités créés depuis moins de cinq ans.
Que se passe-t-il dans ces comités ? L'absentéisme y est important parce que les professionnels ont beaucoup de travail et que les élus siègent dans leurs assemblées. A l'échelon national, nous voyons dans ces comités un certain nombre de permanents qui ne sont pas toujours les acteurs professionnels les plus actifs ; ce sont des représentants des actifs. Au fond, ces comités deviennent une sorte de club de notables. On s'éloigne ainsi des réalités du terrain.
Il faut être conscient que, lorsqu'on veut consulter les professionnels, il y a des organisations professionnelles pour ce faire. De même, pour les élus, il y a des assemblées. Je pense, par exemple, au comité national d'aménagement du territoire créé par la loi et qui comprend des commissions permanentes.
Finalement, on aboutit au résultat suivant : 400 milliards de francs sont investis dans les contrats de plan et seules deux mille personnes sont au courant dans notre pays. Où est la démocratie dans tout cela ? Avec tous ces comités, sous prétexte de concertation, on éloigne le citoyen de la décision. Ne créons pas de structures qui sont porteuses de confusions. (Très bien ! et applaudissements sur les travées des Républicains et Indépendants et du RPR.)
M. Jean Glavany, ministre de l'agriculture et de la pêche. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. le ministre.
M. Jean Glavany, ministre de l'agriculture et de la pêche. Je reconnais votre éloquence traditionnelle, monsieur Raffarin, mais, si vous alliez au bout de votre logique, vous voteriez contre le comité national souhaité par les professionnels, pour les raisons que vous avez indiquées et que je respecte, et contre le comité régional proposé par M. Poniatowski.
M. Jean-Pierre Raffarin. C'est bien ce que j'expliquais !
M. Jean Glavany, ministre de l'agriculture et de la pêche. Ce serait plus cohérent !
M. Ladislas Poniatowski. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. Poniatowski.
M. Ladislas Poniatowski. Je retire l'amendement n° 230, monsieur le président !
S'agissant de l'amendement n° 229 rectifié, monsieur le ministre, les professionnels vous ont demandé non pas d'instaurer un comité de politique forestière, mais d'être consultés régulièrement. Vous disposez d'un instrument à cet effet : le Conseil supérieur de la forêt et des produits forestiers. Vous ne le réunissez jamais ! Les professionnels demandent simplement à être consultés ! Ils n'ont pas demandé que l'on crée un énième comité !
M. le président. L'amendement n° 230 est retiré.
Personne ne demande la parole ?...
Je mets aux voix l'amendement n° 229 rectifié, accepté par la commission et repoussé par le Gouvernement.

(L'amendement est adopté.)
M. le président. Personne ne demande la parole ?...
Je mets aux voix, modifié, le texte proposé pour l'article L. 3 du code forestier.

(Ce texte est adopté.)

ARTICLE L. 4 DU CODE FORESTIER