article 48
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article 51 bis

Article 50

(Adoption du texte voté par le Sénat)

I.- 1. L'article 945 du code général des impôts est abrogé.

2. L'article 946 du même code est abrogé.

II. - L'ordonnance n° 96-50 du 24 janvier 1996 relative au remboursement de la dette sociale est ainsi modifiée :

1° Dans la première phrase du premier alinéa du III de l'article 18, les mots : « une fraction » sont remplacés par les mots : « la totalité » et la seconde phrase du même alinéa est supprimée ;

2° L'article 19 est ainsi modifié :

a) Les références : « articles 14 à 18 » sont remplacées par les références : « articles 14 à 17 et aux I et II de l'article 18 » ;

b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Le taux de la contribution instituée au III de l'article 18 est fixé à 3 %. »

III. - Les dispositions du I sont applicables à compter du 1er mai 2006 et les dispositions du II sont applicables à compter du 1er janvier 2006.

.................................................................................................

article 50
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article 52

Article 51 bis

(Adoption du texte voté par le Sénat)

Le I de l'article 1er de la loi n° 93-915 du 19 juillet 1993 portant extension du bénéfice de la qualité de pupille de la Nation et modifiant le code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre est complété par un 5° ainsi rédigé :

« 5° Des professionnels de la santé décédés à la suite d'homicides volontaires commis à leur encontre, par des patients, dans l'exercice de leurs fonctions. »

B.- AUTRES MESURES

article 51 bis
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article 53

Article 52

(Adoption du texte voté par le Sénat)

La première phrase du premier alinéa de l'article 78 de la loi de finances rectificative pour 2001 (n° 2001-1276 du 28 décembre 2001) est ainsi rédigée :

« Le compte de commerce n° 904-05 "Constructions navales de la marine militaire", ouvert par l'article 81 de la loi de finances pour 1968 (n° 67-1114 du 21 décembre 1967), est clos au 31 décembre de la sixième année suivant la promulgation de la présente loi. »

article 52
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article 54 bis

Article 53

(Adoption du texte voté par le Sénat)

Le I de l'article 41 de la loi de finances rectificative pour 1997 (n° 97-1239 du 29 décembre 1997) est ainsi modifié :

1° Dans le premier alinéa, les mots : «, jusqu'au 31 décembre 2005 » sont supprimés ;

2° Le douzième alinéa est supprimé.

.................................................................................................

article 53
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article 55 bis

Article 54 bis

(Adoption du texte voté par le Sénat)

L'indemnisation par le Fonds international d'indemnisation de 1992 pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures (FIPOL) des dommages subis par des tiers, autres que l'Etat, à la suite du naufrage du Prestige, peut s'effectuer à partir des créances détenues par l'Etat sur ce fonds au titre des dommages dont il a été également victime au titre de ce même sinistre.

.................................................................................................

article 54 bis
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article 55 ter

Article 55 bis

(Article supprimé par la commission mixte paritaire)

article 55 bis
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article 56 bis

Article 55 ter

(Article supprimé par la commission mixte paritaire)

................................................................................................

article 55 ter
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article 57 bis

Article 56 bis

(Adoption du texte voté par le Sénat)

Le dernier alinéa de l'article L. 2333-27 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

« Lorsqu'un établissement public de coopération intercommunale doté d'une compétence en matière de développement économique est composé d'au moins une commune de montagne mentionnée à l'article L. 2333-26, l'ensemble des communes membres peuvent reverser à cet établissement public tout ou partie de la taxe qu'elles perçoivent. »

.................................................................................................

article 56 bis
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article 57 ter

Article 57 bis

(Adoption du texte voté par le Sénat)

I. - Le premier alinéa de l'article L. 1311-2 du code général des collectivités territoriales est complété par les mots : « ou, jusqu'au 31 décembre 2010, liée aux besoins d'un service départemental d'incendie et de secours ».

II. - Après le premier alinéa de l'article L. 1311-4-1 du même code, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Jusqu'au 31 décembre 2010, les conseils généraux peuvent construire, y compris sur les dépendances de leur domaine public, acquérir ou rénover des bâtiments destinés à être mis à la disposition des services départementaux d'incendie et de secours. »

article 57 bis
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article 59

Article 57 ter

(Adoption du texte voté par le Sénat)

Le II de l'article 130 de la loi n°2004-1485 du 30 décembre 2004 de finances rectificative pour 2004 est abrogé.

.................................................................................................

article 57 ter
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article 61

Article 59

(Adoption du texte voté par le Sénat)

I. - Le Gouvernement présente, sous forme d'annexes générales au projet de loi de finances de l'année, des documents de politique transversale relatifs à des politiques publiques interministérielles dont la finalité concerne des programmes n'appartenant pas à une même mission. Ces documents, pour chaque politique concernée, développent la stratégie mise en oeuvre, les crédits, objectifs et indicateurs y concourant. Ils comportent également une présentation détaillée de l'effort financier consacré par l'État à ces politiques, ainsi que des dispositifs mis en place, pour l'année à venir, l'année en cours et l'année précédente.

Ces documents sont relatifs aux politiques suivantes :

1° Action extérieure de l'État ;

2° Politique française en faveur du développement ;

3° Sécurité routière ;

4° Sécurité civile ;

5° Enseignement supérieur ;

6° Inclusion sociale ;

7° Outre-mer ;

8° Ville.

II. - Les relations financières entre la France et l'Union européenne font l'objet d'une présentation détaillée dans une annexe générale jointe au projet de loi de finances de l'année intitulée : « Relations financières avec l'Union européenne ».

III. - Sont abrogés :

1° L'article 85 de la loi de finances pour 1969 (n° 68-1172 du 27 décembre 1968) ;

2° L'article 107 de la loi de finances pour 1983 (n° 82-1126 du 29 décembre 1982) ;

3° L'article 102 de la loi de finances pour 1987 (n° 86-1317 du 30 décembre 1986) ;

4° L'article 115 de la loi de finances pour 1990 (n° 89-935 du 29 décembre 1989) ;

5° L'article 96 de la loi de finances pour 2001 (n° 2000-1352 du 30 décembre 2000) ;

6° Le deuxième alinéa du III de l'article 53 et l'article 53-1 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication.

.................................................................................................

article 59
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Art. 24 ter A

Article 61

(Adoption du texte voté par le Sénat)

L'avant-dernier alinéa du II de l'article 1er de la loi n° 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales est ainsi rédigé :

« Quand un schéma régional de développement économique est adopté par la région, celle-ci est compétente, par délégation de l'État, pour attribuer tout ou partie des aides qu'il met en oeuvre au profit des entreprises et qui font l'objet d'une gestion déconcentrée. Une convention passée entre l'État, la région et, le cas échéant, d'autres collectivités ou leurs groupements, définit les objectifs de cette expérimentation, les aides concernées, ainsi que les moyens financiers mis en oeuvre par chacune des parties. Elle peut prévoir des conditions d'octroi des aides différentes de celles en vigueur au plan national. »

États législatifs annexés

État A

(Article 8)________

TABLEAU DES VOIES ET MOYENS APPLICABLES AU BUDGET DE 2005

I. - BUDGET GÉNÉRAL

Numérodela ligne

Désignation des recettes

Révision des évaluationspour 2005

(en milliers d'euros)

A. - Recettes fiscales

1. IMPÔT SUR LE REVENU

0001

Impôt sur le revenu

+931 300

2. AUTRES IMPÔTS DIRECTS PERÇUS PAR VOIE D'ÉMISSION DE RÔLES

0002

Autres impôts directs perçus par voie d'émission de rôles

-616 000

3. IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS

0003

Impôt sur les sociétés

-2 099 000

4. AUTRES IMPÔTS DIRECTS ET TAXES ASSIMILÉES

0004

Retenues à la source sur certains bénéfices non commerciaux et de l'impôt sur le revenu

-80 000

0005

Retenues à la source et prélèvements sur les revenus de capitaux mobiliers et le prélèvement sur les bons anonymes

+650 000

0006

Prélèvements sur les bénéfices tirés de la construction immobilière (loi n° 63-254 du 15 mars 1963, article 28-IV)

+1 000

0007

Précompte dû par les sociétés au titre de certains bénéfices distribués (loi n° 65-566 du 12 juillet 1965, article 3)

+40 000

0008

Impôt de solidarité sur la fortune

+337 000

0009

Taxe sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux et de stockage

+2 000

0010

Prélèvements sur les entreprises d'assurance

-20 000

0011

Taxe sur les salaires

+528 540

0012

Cotisation minimale de taxe professionnelle

+50 000

0013

Taxe d'apprentissage

+11 000

0014

Taxe de participation des employeurs au financement de la formation professionnelle continue

+5 000

0016

Contribution sur logements sociaux

+1 000

Totaux pour le 4

+1 525 540

5. TAXE INTÉRIEURE SUR LES PRODUITS PÉTROLIERS

0021

Taxe intérieure sur les produits pétroliers

-1 093 440

6. TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE

0022

Taxe sur la valeur ajoutée

-2 127 000

7. ENREGISTREMENT, TIMBRE, AUTRES CONTRIBUTIONSET TAXES INDIRECTES

0023

Mutations à titre onéreux de créances, rentes, prix d'offices

+97 000

0024

Mutations à titre onéreux de fonds de commerce

+39 000

0026

Mutations à titre onéreux d'immeubles et droits immobiliers

-1 000

0027

Mutations à titre gratuit entre vifs (donations)

+55 000

0028

Mutations à titre gratuit par décès

+612 000

0034

Taxe spéciale sur les conventions d'assurance

-176 940

0038

Prélèvement exceptionnel de 25 % sur les distributions de bénéfices

+850 000

0039

Recettes diverses et pénalités

-39 000

0040

Contribution sociale sur les bénéfices des sociétés

-110 000

0041

Timbre unique

+8 000

0044

Taxe sur les véhicules de société

-83 000

0045

Actes et écrits assujettis au timbre de dimension

+2 000

0051

Impôt sur les opérations traitées dans les bourses de valeurs

-17 000

0059

Recettes diverses et pénalités

-10 000

0060

Taxe sur les contributions patronales au financement de la prévoyance complémentaire

-20 000

0061

Droits d'importation

+130 000

0064

Autres taxes intérieures

+37 000

0066

Amendes et confiscations

+3 000

0067

Taxe générale sur les activités polluantes

-10 000

0081

Taxe et droits de consommation sur les tabacs

+36 000

0083

Taxe sur les concessionnaires d'autoroutes

+10 000

0085

Droit de circulation sur les vins, cidres, poirés et hydromels

+4 000

0086

Droit de consommation sur les produits intermédiaires

-4 000

0087

Droit de consommation sur les alcools

-92 000

0088

Droit sur les bières et les boissons non alcoolisées

+4 000

0089

Taxe sur les installations nucléaires de base

-16 000

0091

Garantie des matières d'or et d'argent

-4 000

0093

Autres droits et recettes à différents titres

+2 000

0094

Taxe spéciale sur la publicité télévisée

+1 000

0097

Cotisation à la production sur les sucres

+25 000

0098

Taxes sur les stations et liaisons radioélectriques privées

+4 000

0099

Autres taxes

-2 000

Totaux pour le 7

+1 334 060

B. - Recettes non fiscales

1. EXPLOITATIONS INDUSTRIELLES ET COMMERCIALES ET ÉTABLISSEMENTS PUBLICS À CARACTÈRE FINANCIER

0110

Produits des participations de l'Etat dans des entreprises financières

-58 300

0111

Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l'impôt sur les sociétés

+52 000

0116

Produits des participations de l'Etat dans des entreprises non financières et bénéfices des établissements publics non financiers

+308 400

Totaux pour le 1

+302 100

2. PRODUITS ET REVENUS DU DOMAINE DE L'ÉTAT

0203

Recettes des établissements pénitentiaires

+1 000

0207

Produits et revenus du domaine encaissés par les comptables des impôts

-173 400

0211

Produit de la cession d'éléments du patrimoine immobilier de l'Etat

-750 000

0299

Produits et revenus divers

+2 000

Totaux pour le 2

-920 400

3. TAXES, REDEVANCES ET RECETTES ASSIMILÉES

0310

Recouvrement des frais de justice, des frais de poursuite et d'instance

+100

0312

Produit des amendes forfaitaires de la police de la circulation

-20 000

0313

Produit des autres amendes et condamnations pécuniaires

-30 000

0314

Prélèvements sur le produit des jeux dans les casinos régis par la loi du 15 juin 1907

-48 000

0315

Prélèvements sur le pari mutuel

-3 000

0318

Produit des taxes, redevances et contributions pour frais de contrôle perçues par l'Etat

+14 300

0325

Recettes perçues au titre de la participation des employeurs à l'effort de construction

-13 500

0326

Reversement au budget général de diverses ressources affectées

-90 000

0329

Recettes diverses des comptables des impôts

+2 200

0333

Frais d'assiette et de recouvrement de la redevance audiovisuelle

-5 800

0335

Versement au Trésor des produits visés par l'article 5, dernier alinéa, de l'ordonnance n° 45-14 du 6 janvier 1945

+1 500

0339

Redevances d'usage des fréquences radioélectriques

-10 300

0340

Reversement à l'Etat de la taxe d'aide au commerce et à l'artisanat

+600 000

0341

Produit de la taxe sur les consommations d'eau

+41 200

Totaux pour le 3

+438 700

4. INTÉRÊTS DES AVANCES, DES PRÊTS ET DOTATIONS EN CAPITAL

0408

Intérêts sur obligations cautionnées

-1 400

0409

Intérêts des prêts du Trésor

+233 800

0499

Intérêts divers

+5 000

Totaux pour le 4

+237 400

5. RETENUES ET COTISATIONS SOCIALES AU PROFIT DE L'ÉTAT

0505

Prélèvement effectué sur les salaires des conservateurs des hypothèques

+11 300

0509

Contributions aux charges de pensions de divers organismes publics ou semi-publics

+200

Totaux pour le 5

+11 500

6. RECETTES PROVENANT DE L'EXTÉRIEUR

0604

Remboursement par les Communautés européennes des frais d'assiette et de perception des impôts et taxes perçus au profit de son budget

+16 700

8. DIVERS

0801

Recettes en contrepartie des dépenses de reconstruction

+16 100

0806

Recettes en atténuation des charges de la dette et des frais de trésorerie

+197 100

0812

Reversements de la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur

+600 000

0813

Rémunération de la garantie accordée par l'Etat aux caisses d'épargne

+456 000

0814

Prélèvements sur les autres fonds d'épargne gérés par la Caisse des dépôts et consignations

-617 000

0815

Rémunération de la garantie accordée par l'Etat à la Caisse nationale d'épargne

+161 000

0818

Versements de l'établissement public prévu à l'article 46 de la loi de finances pour 1997 (n° 96-1181 du 30 décembre 1996)

+200

0899

Recettes diverses

+94 000

Totaux pour le 8

+907 400

C.  - Prélèvements sur les recettes de l'Etat

1. PRÉLÈVEMENTS SUR LES RECETTES DE L'ÉTAT AU PROFIT DES COLLECTIVITÉS LOCALES

0001

Prélèvement sur les recettes de l'Etat au titre de la dotation globale de fonctionnement

+189 676

0002

Prélèvement sur les recettes de l'Etat du produit des amendes forfaitaires de la police de la circulation (ligne nouvelle)

+101 287

0003

Prélèvement sur les recettes de l'Etat au titre de la dotation spéciale pour le logement des instituteurs (ligne nouvelle)

-3 413

0004

Dotation de compensation des pertes de base de la taxe professionnelle et de redevance des mines des communes et de leurs groupements

+27 152

0005

Prélèvement sur les recettes de l'Etat au titre de la dotation de compensation de la taxe professionnelle (ligne nouvelle)

-5 312

0007

Prélèvement sur les recettes de l'Etat au titre de la compensation d'exonérations relatives à la fiscalité locale

-9 052

0009

Prélèvement sur les recettes de l'Etat au profit de la collectivité territoriale de Corse et des départements de Corse (ligne nouvelle)

-1 632

Totaux pour le 1

+298 704

2. PRÉLÈVEMENTS SUR LES RECETTES DE L'ÉTAT AU PROFIT DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES

0001

Prélèvement sur les recettes de l'Etat au profit du budget des Communautés européennes

+770 000

récapitulation générale

A. - Recettes fiscales

1

Impôt sur le revenu

+931 300

2

Autres impôts directs perçus par voie d'émission de rôles

-616 000

3

Impôt sur les sociétés

-2 099 000

4

Autres impôts directs et taxes assimilées

+1 525 540

5

Taxe intérieure sur les produits pétroliers

-1 093 440

6

Taxe sur la valeur ajoutée

-2 127 000

7

Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes

+1 334 060

Totaux pour la partie A

-2 144 540

B. - Recettes non fiscales

1

Exploitations industrielles et commerciales et établissements publics à caractère financier

+302 100

2

Produits et revenus du domaine de l'Etat

-920 400

3

Taxes, redevances et recettes assimilées

+438 700

4

Intérêts des avances, des prêts et dotations en capital

+237 400

5

Retenues et cotisations sociales au profit de l'Etat

+11 500

6

Recettes provenant de l'extérieur

+16 700

8

Divers

+907 400

Totaux pour la partie B

+993 400

C. - Prélèvements sur les recettes de l'Etat

1

Prélèvements sur les recettes de l'Etat au profit des collectivités locales

-298 706

2

Prélèvements sur les recettes de l'Etat au profit des Communautés européennes

-770 000

Totaux pour la partie C

-1 068 706

Total général

-2 219 846

II. - BUDGETS ANNEXES

Numéro de la ligne

Désignation des recettes

Révision des évaluationspour 2005

(en milliers d'euros)

légion d'honneur

Première section. - Exploitation

7400

Subventions

2 300 000

Deuxième section. - Opérations en capital

9800

Amortissements et provisions

2 000 000

A déduire :

Amortissements et provisions

-2 000 000

Total des recettes nettes

2 300 000

III. - COMPTES D'AFFECTATION SPÉCIALE

Numéro de la ligne

Désignation des recettes

Révision des évaluationspour 2005

(en euros)

Gestion du patrimoine immobilier de l'Etat

01

Produits des cessions immobilières

500 000 000

Total pour les comptes d'affectation spéciale

500 000 000

IV. - COMPTES D'AVANCES DU TRÉSOR

Numéro de la ligne

Désignation des recettes

Révision des évaluationspour 2005

(en euros)

Avances aux organismes de l'audiovisuel public

01

Produit de la redevance

+20 420 000

ÉTAT B

(Article 9)

__________

RÉPARTITION, PAR TITRE ET PAR MINISTÈRE, DES CRÉDITS OUVERTS AU TITRE DES DÉPENSES ORDINAIRES DES SERVICES CIVILS

(En euros)

Ministères ou services

Titre I

Titre II

Titre III

Titre IV

Totaux

Affaires étrangères

129 806

»

129 806

Agriculture, alimentation, pêche et affaires rurales

9 256 332

40 186 398

49 442 730

Anciens combattants

»

»

»

Charges communes

350 830 000

»

»

»

350 830 000

Culture et communication

24 907 343

»

24 907 343

Ecologie et développement durable

1 973 064

»

1 973 064

Economie, finances et industrie

25 782 867

42 861 970

68 644 837

Education nationale, enseignement supérieur et recherche :

I. - Enseignement scolaire

»

»

»

II. - Enseignement supérieur

2 640 560

1 263 646»

3 904 206

III. - Recherche

»

»

»

Equipement, transports, aménagement du territoire, tourisme et mer :

I. - Services communs et urbanisme

6 425 029

100 000

6 525 029

II. - Transports et sécurité routière

»

42 250 000

42 250 000

III. - Aménagement du territoire

»

»

»

IV. - Tourisme

»

»

»

V. - Mer

»

254 619

254 619

Total

6 425 029

42 604 619

49 029 648

Intérieur, sécurité intérieure et libertés locales

1 964 947

60 901 179

62 866 126

Jeunesse, sports et vie associative

»

»

»

Justice

22 607 677

»

22 607 677

Outre-mer

4 199 976

»

4 199 976

Services du Premier ministre :

I. - Services généraux

1 977 460

134 404 263

136 381 723

II. - Secrétariat général de la défense nationale

»

»

»

III. - Conseil économique et social

»

»

»

IV. - Plan

»

»

»

Travail, santé et cohésion sociale :

I. - Emploi et travail

12 000 000

»

12 000 000

II. - Santé, famille, personnes handicapées et cohésion sociale

292 659 186

144 382 339

437 041 525

III. - Ville et rénovation urbaine

»

»

»

IV. - Logement

»

155 370 000

155 370 000

Total général

350 830 000

»

406 524 247

621 974 414

1 379 328 661

ÉTAT B'

(Article 10)

__________

RÉPARTITION, PAR TITRE ET PAR MINISTÈRE, DES CRÉDITS ANNULÉS AU TITRE DES DÉPENSES ORDINAIRES DES SERVICES CIVILS

(En euros)

Ministères ou services

Titre I

Titre II

Titre III

Titre IV

Totaux

Affaires étrangères

»

»

»

Agriculture, alimentation, pêche et affaires rurales

2 496 695

»

2 496 695

Anciens combattants

»

»

»

Charges communes

1 060 752 256

»

»

9 551 753

1 070 304 009

Culture et communication

860 313

21 619 714

22 480 027

Ecologie et développement durable

»

»

»

Economie, finances et industrie

8 078 749

1 000 000

9 078 749

Education nationale, enseignement supérieur et recherche :

I. - Enseignement scolaire

»

»

»

II. - Enseignement supérieur

693 000

»

693 000

III. - Recherche

»

»

»

Equipement, transports, aménagement du territoire, tourisme et mer :

I. - Services communs et urbanisme

8 782 313

»

8 782 313

II. - Transports et sécurité routière

»

2 020 573

2 020 573

III. - Aménagement du territoire

»

300 000

300 000

IV. - Tourisme

»

»

»

V. - Mer

»

»

»

Total

8 782 313

2 320 573

11 102 886

Intérieur, sécurité intérieure et libertés locales

129 889

»

129 889

Jeunesse, sports et vie associative

»

»

»

Justice

7 900 000

»

7 900 000

Outre-mer

»

1 331 766

1 331 766

Services du Premier ministre :

I. - Services généraux

2 344 700

»

2 344 700

II. - Secrétariat général de la défense nationale

»

»

»

III. - Conseil économique et social

»

»

»

IV. - Plan

495 300

»

495 300

Travail, santé et cohésion sociale :

I. - Emploi et travail

420 228

284 203 748

284 623 976

II. - Santé, famille, personnes handicapées et cohésion sociale

»

»

»

III. - Ville et rénovation urbaine

»

0

0

IV. - Logement

»

»

»

Total général

1 060 752 256

»

32 201 187

320 027 554

1 412 980 997

ÉTAT C

Conforme

ÉTAT C'

(Article 12)

RÉPARTITION, PAR TITRE ET PAR MINISTÈRE, DES AUTORISATIONS DE PROGRAMME ET DES CRÉDITS DE PAIEMENT ANNULÉS AU TITRE DES DÉPENSES EN CAPITAL DES SERVICES CIVILS

(En euros)

Ministères ou services

Titre V

Titre VI

Titre VII

Totaux

Autorisationsde programme

Crédits de paiement

Autorisationsde programme

Crédits de paiement

Autorisationsde programme

Crédits de paiement

Autorisationsde programme

Crédits de paiement

Affaires étrangères

»

»

»

»

»

»

Agriculture, alimentation, pêche et affaires rurales

»

»

»

254 619

»

254 619

Anciens combattants

»

»

»

»

»

»

Charges communes

»

»

»

»

»

»

Culture et communication

»

7 205 147

»

3 836 848

»

11 041 995

Ecologie et développement durable

»

2 900 000

»

»

»

2 900 000

Economie, finances et industrie

»

1 710 000

»

15 963 260

»

17 673 260

Education nationale, enseignement supérieur et recherche :

I. -  Enseignement scolaire

350 000

350 000

»

»

350 000

350 000

II. - Enseignement supérieur

»

»

»

»

»

»

III. - Recherche

»

»

»

»

»

»

Equipement, transports, aménagement du territoire, tourisme et mer :

I. - Services communs et urbanisme

»

4 624 467

»

7 600 000

»

935 533

»

13 160 000

II. - Transports et sécurité routière

»

3 737 019

»

21 000 000

»

24 737 019

III. - Aménagement du territoire

»

»

»

»

»

»

IV. - Tourisme

»

»

»

»

»

»

V. - Mer

»

»

»

»

»

»

Total

»

8 361 486

»

28 600 000

»

935 533

»

37 897 019

Intérieur, sécurité intérieure et libertés locales

»

»

»

30 000 000

»

30 000 000

Jeunesse, sports et vie associative

»

»

»

»

»

»

Justice

»

»

»

»

»

»

Outre-mer

»

»

»

»

»

Services du Premier ministre :

»

»

I. - Services généraux

»

5 000 000

»

»

»

5 000 000

II. - Secrétariat général de la défense nationale

»

»

»

»

»

»

III. - Conseil économique et social

»

»

»

»

»

»

IV. - Plan

»

»

»

»

»

»

Travail, santé et cohésion sociale :

»

I. - Emploi et travail

»

2 027 819

»

»

»

2 027 819

II. - Santé, famille, personnes

handicapées et cohésion sociale

»

878 171

»

»

»

878 171

III. - Ville et rénovation urbaine

»

»

»

20 300 000

2

»

20 300 000

IV. - Logement

»

»

»

»

»

»

Total général

350 000

28 432 623

»

98 954 727

»

935 533

350 000

128 322 883

Article 1er à 24 bis

M. le président. Sur les articles 1er à 24 bis, je ne suis saisi d'aucun amendement.

Y a-t-il une demande de parole sur l'un de ces articles ?...

Le vote est réservé.

Article 24 ter A

article 61
Dossier législatif : projet de loi de finances rectificative de finances rectificative pour 2005
Art. 24 ter

M. le président. L'amendement n° 1, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :

Supprimer le IV de cet article.

Le vote est réservé.

Article 24 ter

Art. 24 ter A
Dossier législatif : projet de loi de finances rectificative de finances rectificative pour 2005
articles 24 quater a à 30 ter

M. le président. L'amendement n° 2, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :

Rédiger ainsi le II de cet article :

II. - Après l'article 238 bis HU du même code, sont insérés six articles 238 bis HV à 238 bis HZ bis ainsi rédigés :

« Art. 238 bis HV. - Pour l'établissement de l'impôt sur les sociétés, les souscriptions en numéraire, effectuées avant le 1er janvier 2007, au capital de sociétés de capitaux agréées, soumises à l'impôt sur les sociétés dans les conditions de droit commun et qui ont pour activité l'acquisition de contrat d'approvisionnement à long terme d'électricité sont admises en déduction dans les conditions définies à l'article 217 quindecies et dans la limite du montant du capital agréé.

« Art 238 bis HW. - L'agrément prévu à l'article 238 bis HV est délivré par le ministre chargé du budget après avis du ministre de l'industrie, aux sociétés de capitaux qui ont pour objet la conclusion de contrats d'approvisionnement à long terme d'électricité auprès de producteurs d'électricité au profit des seuls sites des associés des dites sociétés vérifiant les conditions ci-dessous énoncées. Ces contrats permettent de réserver des droits à consommation d'électricité qui ne peuvent être exercés pour une période inférieure à quinze ans.

« Les actions de la société agréée ne peuvent être souscrites en vue de l'approvisionnement de leurs sites que par des entreprises exerçant une activité industrielle et éligibles au sens du premier alinéa du I de l'article 22 de la loi n° 2000-108 du 10 février 2000 à la condition que, au titre du dernier exercice clos à la date de souscription, le rapport existant entre la quantité consommée d'électricité et la valeur ajoutée produite définie au II de l'article 1647 B sexies soit supérieur à deux kilowatts-heure et demi par euro ;

« Les droits à consommation sont cédés aux associés des sociétés de capitaux, en application de l'article 22-IV de la loi n° 2000-108 susvisée.

« Les droits à consommation acquis par un associé sont exercés, sur la durée du contrat, sous forme d'une puissance constante, et sont limités à la consommation de ses sites qui vérifient individuellement, au titre du dernier exercice clos à la date de souscription, les conditions cumulatives suivantes :

« a. la consommation annuelle d'électricité du site en heures creuses, c'est-à-dire réalisées entre 20 heures et 8 heures en semaine, ainsi que le samedi et dimanche, représente au moins 55 % de la consommation annuelle totale d'électricité ;

« b. le rapport entre l'énergie consommée en dessous de la puissance visée au quatrième alinéa du présent article et cette puissance ne peut être inférieur à 8 000 heures, hors arrêts exceptionnels et périodes d'entretien ;

« c. les consommations d'électricité de cette entreprise donnent lieu au paiement de la contribution aux charges du service public de l'électricité prévue à l'article 5 de la loi n° 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l'électricité.

« En cas de défaillance structurelle d'un associé, les associés non défaillants, les producteurs d'électricité ayant conclu les contrats d'approvisionnement et les établissements bancaires ayant participé au financement des sociétés de capitaux disposent respectivement d'un droit de préemption de premier rang, de second rang et de troisième rang sur les droits à consommation acquis par l'associé défaillant. À défaut d'exercice de ces droits de préemption, l'énergie correspondant à l'exercice de ces droits pourra être exclusivement vendue par la société agréée dans le cadre d'une négociation gré à gré à des entreprises dont les consommations donnent lieu au paiement de la contribution aux charges de service public de l'électricité.

« Les actions souscrites doivent revêtir la forme nominative. Une même personne ne peut détenir, directement ou indirectement, plus de 25 % du capital de la société. Le montant du capital agréé est limité à 600 000 €.

« Art. 238 bis HX. - Les sociétés définies à l'article 238 bis HW ne peuvent bénéficier du régime prévu en faveur des sociétés de capital-risque par les articles 1er et 1er-1 de la loi n° 85-695 du 11 juillet 1985 portant diverses dispositions d'ordre économique et financier, ni du régime prévu en faveur des sociétés unipersonnelles d'investissement à risque mentionnées à l'article 208 D.

« Art 238 bis HY. - En cas de non-respect de leur objet social, les sociétés définies à l'article 238 bis HW doivent verser au Trésor une indemnité égale à 25 % de la fraction du capital qui n'a pas été utilisée de manière conforme à leur objet, sans préjudice de l'application des dispositions de l'article 1756. Le montant de cette indemnité est exclu des charges déductibles pour l'assiette du bénéfice imposable. La constatation, le recouvrement et le contentieux de cette indemnité sont exercés et suivis comme en matière d'impôts directs.

« Art 238 bis HZ. - En cas de dissolution de la société ou de réduction de son capital, le ministre de l'économie, des finances et du budget peut ordonner la réintégration des sommes déduites en application de l'article 217 quindecies au résultat imposable de l'exercice au cours desquels elles ont été déduites.

« Art. 238 bis HZ bis. - Un décret fixe les modalités d'application des articles 238 bis HV à 238 bis HZ et, notamment les obligations déclaratives. »

L'amendement n° 3, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :

Supprimer le IV de cet article.

La parole est à M. le président de la commission des finances.

M. Jean Arthuis, président de la commission des finances. Sur ce dispositif novateur, sans doute très utile pour les industries électro-intensives, je ne reprendrai pas les observations que vient de formuler à la tribune M. le rapporteur général. Ce que je demande, monsieur le ministre, c'est que vous fassiez part à votre collègue chargé de l'industrie de nos regrets et de l'amertume que suscitent de telles méthodes.

Le Parlement vit mal cette situation. Il a le sentiment d'être traité par certaines administrations comme une sorte de paillasson sur lequel on viendrait s'essuyer les pieds pour obtenir le vote un texte. Ce n'est pas supportable !

Nous allons devoir approuver un dispositif que nous méconnaissons, en dépit des efforts accomplis au dernier moment par les représentants du ministère.

M. Philippe Marini, rapporteur. Des entreprises !

M. Jean Arthuis, président de la commission des finances. Nous allons acheter un lapin dans un sac et nous ouvrirons plus tard pour savoir à quoi l'animal ressemble !

Je souhaite vivement que M. Breton ou M. Loos se rendent devant la commission des finances dès la reprise de ses travaux, à la fin de janvier 2006, pour s'expliquer sur ce consortium de sociétés qui participera peut-être au financement de certains équipements électronucléaires.

En effet, dès lors que nous nous engageons pour au moins quinze ans, ce consortium est susceptible, au cours de son existence, de perdre l'un de ses membres et de se trouver titulaire de droits et d'obligations qu'il nous faudrait alors transmettre à d'autres sociétés. Dans l'hypothèse où nous n'y parviendrions pas, nous devrions devenir courtiers sur le marché de l'énergie, avec les risques que cela implique !

De plus, cet amendement est fondé sur la non-consolidation du consortium, c'est-à-dire, d'une manière ou d'une autre, l'occultation aux actionnaires et aux marchés des engagements pris par ses partenaires. Quelques mois après avoir mené un travail de grande qualité sur la sécurité financière, vous comprendrez que nous manifestions quelque résistance !

Il faudra clarifier tous ces aspects et je compte beaucoup sur l'audition des ministres pour lever le voile d'interrogations et d'imprécisions. Alors, peut-être, serons-nous confortés et estimerons-nous que notre vote d'aujourd'hui allait dans la bonne direction.

Monsieur le ministre, je vous demande donc d'être notre avocat auprès de vos collègues du ministère de l'économie et des finances, afin que ce rendez-vous soit honoré.

M. Michel Charasse. Ils nous vendent un âne dans un sac !

M. le président. La parole est à M. le ministre délégué.

M. Jean-François Copé, ministre délégué. Âne ou lapin, je me perds dans cette ménagerie ! (Sourires.)

Monsieur le président de la commission, j'ai reçu votre message, j'ai eu l'occasion de l'affirmer à la tribune tout à l'heure. Il est exact que le ministère de l'industrie aurait dû vous associer plus en amont à ses réflexions. Prétendre le contraire ne serait pas très fair-play.

Je suis très sensible à la souplesse dont vous avez fait preuve face à cette démarche, car je sais que la présentation d'amendements dans l'urgence ne constitue pas une bonne pratique. Votre message est donc reçu cinq sur cinq : le Gouvernement s'engage à ce que les parlementaires participent pleinement au suivi de la mise en oeuvre du consortium et, plus généralement, que les conditions d'application de cette disposition soient rendues publiques et transparentes.

François Loos m'a confié qu'il comprenait parfaitement votre sentiment, était très sensible à cette question, et veillerait, dès le début du mois de janvier, à lui trouver une solution. Pour le reste, en effet, chacune de nos administrations doit savoir que, dans notre pays, une disposition aussi importante ne peut être adoptée sans une discussion approfondie avec le Parlement. C'est ainsi que fonctionne la démocratie, et quand tel n'est pas le cas, le pouvoir politique s'affaisse.

M. Michel Charasse. Ce n'est pas la philosophie du corps des mines !

M. Jean-François Copé, ministre délégué. Monsieur Charasse, je connais bien les corps de l'État, et pour cause, car j'en suis issu. Quels qu'ils soient, et même s'ils sont composés, par ailleurs, de personnalités éminentes et de très grand talent, ces corps sortent de leur rôle quand le pouvoir politique n'assume pas le sien.

M. Michel Charasse. Ça, c'est vrai !

M. Jean-François Copé, ministre délégué. Il nous appartient d'y veiller, et c'est pourquoi je vous indique que l'engagement pris par M. Loos, dont je me fais ici l'interprète, sera tenu.

M. Jean Arthuis, président de la commission des finances. Très bien !

M. Jean-François Copé, ministre délégué. Je serai personnellement attentif à ce que lui parvienne le message que vous venez de m'adresser à son intention.

M. Jean Arthuis, président de la commission des finances. Merci !

M. le président. La parole est à M. le rapporteur.

M. Philippe Marini, rapporteur. Je m'associe aux demandes formulées par Jean Arthuis et remercie M. le ministre de sa réponse.

Il est un autre responsable que je remercierai : le directeur Énergie de L'Air Liquide, qui, dans un courrier que j'ai reçu hier matin, m'a expliqué en termes clairs - enfin ! - de quoi il s'agissait, ce qui n'apparaissait ni dans l'exposé des motifs de l'amendement ni dans les propos tenus par les administrations. Il eût mieux valu commencer comme cela il y a quelques mois !

Un travail a été réalisé par certains industriels depuis le début de l'année 2005, sur l'initiative, tout à fait louable d'ailleurs, du Gouvernement. La mise en oeuvre de ce consortium a été voulue par le ministre de l'industrie, qui a souhaité inscrire ce dispositif dans la loi de finances rectificative pour 2005. Que ne l'a-t-il fait réellement ! Pourquoi utiliser un moyen détourné alors que nous aurions pu agir directement ?

M. Jean Arthuis, président de la commission des finances. Pour éviter le Conseil d'État !

M. Philippe Marini, rapporteur. Je n'aurai pas la cruauté de citer entièrement le courrier qui m'a été adressé. Les sociétés concernées souhaitent, notamment, « obtenir la non-consolidation du consortium dans le respect des normes comptables IFRS, en ne limitant pas son objet et en lui laissant une certaine souplesse de fonctionnement au titre de son actionnariat ». Elles précisent que « cette non-consolidation est indispensable à l'efficacité économique du montage », ce que je crois bien volontiers ! (Sourires.)

Il s'agit de droit commercial. Monsieur le ministre, la question est importante, peut-être décisive, et sans doute recevrons-nous les explications nécessaires a posteriori, lors de l'audition de Thierry Breton, de François Loos, ou des deux ministres.

Mes chers collègues, sans doute ce dispositif doit-il être adopté dans l'intérêt industriel de la France. Toutefois, j'espère que nous ne prenons pas le risque, pour demain et après-demain, de créer un Enron européen ou français.

M. le président. Je crois que le Sénat a bien entendu les propos du rapporteur général, du président de la commission des finances et du ministre, qui vont d'ailleurs dans le même sens.

Le vote est réservé.