État civil :
Né le 6 mars 1871
Décédé le 9 septembre 1939
Profession :
Journaliste
Département :
Loire
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 11 janvier 1920
Elu le 6 janvier 1924
Fin de mandat le 9 janvier 1933 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

SOULIÉ (LOUIS), né le 6 mars 1871 à Saint Etienne (Loire), mort le 9 septembre 1939 à Saint-Just-sur-Loire (Loire).

Sénateur de la Loire de 1920 à 1933.

Petit-fils du fondateur de la première société de secours mutuels française, « Société des Maîtres et Ouvriers veloutiers de Saint Etienne », il fonda avec Waldeck-Rousseau La Tribune républicaine, journal quotidien du Centre et du Sud-Est. Syndic de la presse républicaine départementale et vice-président du syndicat des quotidiens régionaux, il fut membre du Comité général des associations de la presse française.

Conseiller municipal de Saint Etienne en 1900 puis conseiller général des Hautes-Alpes pendant quinze ans, il devint maire de Saint Etienne et conseiller général de la Loire.

Elu sénateur de la Loire le 11 janvier 1920, au premier tour par 496 voix sur 959 votants, il fut devancé par Merlin, Morel et Drivet, qui obtinrent respectivement 532, 527 et 506 voix.

Son mandat lui fut renouvelé le 6 janvier 1924, au premier tour, par 487 voix sur 964 votants. Il se représenta le 16 octobre 1932, mais n'arriva qu'en neuvième position, avec 406 voix sur 988 votants, et ne fut pas réélu.

Inscrit au groupe de la gauche démocratique, radicale et radicale-socialiste, il fit partie, comme rapporteur ou à titre de simple membre, de diverses commissions et notamment de celles de l'administration générale, départementale et communale ; du commerce, industrie, travail et postes ; des mines.

Il fut l'auteur de propositions de loi tendant au rétablissement du scrutin uninominal pour l'élection des députés ; à rendre les Françaises éligibles à toutes les fonctions publiques ; à accorder l'amnistie aux délits politiques. Il déposa des amendements et prit part à la discussion de divers budgets.

Ses multiples interpellations se rapportèrent notamment à l'enquête ouverte sur l'affaire dite « des fusillés de Vin-gré » ; à la désorganisation des postes et des transports ; à la réintégration des cheminots ; aux intentions du gouvernement en matière d'amnistie ; aux moyens envisagés pour faire attribuer aux travailleurs à domicile le bénéfice des assurances sociales.

En 1920, il prit part à la discussion du projet de loi relatif aux nouvelles ressources fiscales et à la discussion du projet de loi relatif à l'amnistie.

En 1922, il intervint dans les discussions du projet de loi sur le recrutement de l'armée et de la proposition de loi relative à l'amnistie des mutins de la Mer Noire.

Il se fit aussi entendre notamment en 1925 dans la discussion du projet de loi relatif aux difficultés de trésorerie ; en 1930, dans la discussion de l'interpellation de Mario Roustan et de celles qui y furent jointes, sur l'équilibre budgétaire des communes.

Il mourut le 9 septembre 1939 à Saint-Just-sur-Loire.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis SOULIE

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