Appartenance politique :
Groupe de la Gauche Démocratique et du Rassemblement des Gauches Républicaines
État civil :
Né le 31 octobre 1892
Décédé le 31 juillet 1989
Profession :
Industriel
Département :
Ardèche
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 7 novembre 1948
Fin de mandat le 19 juin 1955 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

FRANCK-CHANTE (Franck, Arthur, Auguste CHANTE dit)

Né le 31 octobre 1892 à Vallon (Ardèche)

Décédé le 31 juillet 1989 à Vallon

Sénateur de l'Ardèche de 1948 à 1955

Au terme de ses études primaires, Franck-Chante travaille au sein de l'entreprise paternelle de fabrique de chemises.

Après la première guerre mondiale, au cours de laquelle il est mobilisé, il entre, en 1925, au conseil municipal de son village natal, puis, la même année, au conseil général de l'Ardèche ; il en est secrétaire de 1929 à 1931. Puis, aux législatives de 1932, il brigue un mandat de député dans la première circonscription de Privas, sous l'étiquette radicale-socialiste. Le siège est alors remporté par le candidat de la SFIO. En 1936, il est battu, dans les mêmes conditions, cette fois dans la deuxième circonscription de Privas.

Durant le second conflit mondial, il soutient l'action du groupe de résistants qui s'est constitué à Privas.

A la Libération, il retrouve son canton d'Antraigues et préside le conseil général de 1947 à 1950.

Sur le plan national, il est candidat en deuxième position sur la liste radicale-socialiste présentée dans l'Ardèche à la première Assemblée nationale constituante ; avec 10 769 voix sur 135 011 suffrages exprimés, cette liste ne remporte aucun des quatre sièges à pourvoir.

C'est lors du scrutin du 7 novembre 1948 au Conseil de la République que Franck-Chante accède à un mandat national ; en tête de la Liste de Rassemblement des Gauches républicaines, dans l'Ardèche, il remporte au deuxième tour, un des deux sièges à pourvoir, avec 423 voix sur 851 suffrages exprimés.

Au Conseil de la République, il rejoint le groupe du Rassemblement des Gauches républicaines et de la Gauche démocratique, et siège à la Commission de l'intérieur, et à celle du suffrage universel.

Très actif dans son département, il intervient peu en séance publique ; il présente en décembre 1951, au nom de la Commission de l'intérieur, un rapport sur six propositions de résolution invitant le Gouvernement à indemniser rapidement les victimes des inondations qui ont frappé, en novembre, les départements du sud-est de la France.

Il rapporte une proposition de résolution analogue en février 1952, toujours au nom de la Commission de l'intérieur, et accède à la vice-présidence de cette Commission en mars 1953.

En janvier 1954, il accède également au poste de secrétaire du Conseil de la République.

L'année suivante, c'est la Commission du suffrage universel qui le charge du rapport sur une proposition de résolution tendant à la création d'une Commission de coordination de la recherche scientifique et du progrès technique.

Il conduit la liste du Parti Républicain Radical et Radical-Socialiste lors du scrutin sénatorial du 19 juin 1955, mais ne recueille au deuxième tour que 419 voix sur 850 suffrages exprimés, ce qui ne lui permet pas de conserver son siège.

Il se présente alors aux législatives du 2 janvier 1956, en tête de la liste présentée par le Parti Républicain Radical, et n'obtient que 10 522 voix sur 134 676 suffrages exprimés.

Il tentera une nouvelle fois sa chance aux élections sénatoriales du 26 avril 1959, mais sans plus de succès.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Franck CHANTE

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