Appartenance politique :
Groupe du Rassemblement du Peuple Français
État civil :
Né le 23 septembre 1893
Décédé le 5 novembre 1972
Profession :
Fondé de pouvoirs
Département :
Seine-Inférieure
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 7 novembre 1948
Fin de mandat le 18 mai 1952 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

LÉGER (Marcel)

Né le 23 septembre 1893 à Trouville-sur-Mer (Calvados)

Décédé le 5 novembre 1972 au Havre (Seine-Maritime)

Conseiller de la République puis Sénateur de la Seine-Inférieure de 1948 à 1952

Après ses études secondaires, Marcel Léger passa le brevet professionnel de comptable, ce qui lui permit d'entrer comme chef de comptabilité à la société Le Nickel, au Havre, dont il deviendra ensuite fondé de pouvoirs.

Il commença sa carrière politique après la deuxième guerre mondiale, en étant élu grand électeur le 24 février 1946 pour le 5e canton de la Seine-Inférieure. Le 19 octobre 1947, il devint conseiller municipal, adjoint au maire du Havre. Il fonda et présida le Comité républicain des six cantons du Havre en juin 1947.

Marcel Léger eut une vie associative très riche, puisqu'il fut administrateur de la Société mutuelle de prévoyance des employés de commerce du Havre, président de l'Union des sociétés mutualistes du Havre, vice-président de l'Association havraise de comptables, et délégué régional de la Compagnie professionnelle des chefs de comptabilité et comptables brevetés par l'Etat.

De nombreuses décorations vinrent récompenser son travail et son sens civique, comme la médaille de la victoire en 1920 et la médaille d'honneur du travail en 1943 ; il fut également nommé chevalier des palmes académiques (1949), du Mérite social (1950), et de la Légion d'honneur (1960).

Il est élu Conseiller de la République le 7 novembre 1948 sur une liste RPF. Là encore ses mérites sont reconnus puisqu'il est nommé Secrétaire du Conseil de la République en 1950, fonction qu'il occupera jusqu'à la fin de son mandat.

Au Conseil, il siège à la Commission de la marine et des pêches et à la Commission de la production industrielle. Il devient vice-président de la Commission de la marine en 1951.

Les interventions de Marcel Léger à la tribune de la Haute assemblée concernent en majorité sa ville du Havre. Il est entendu sur la construction d'un pipe-line entre la Basse-Seine et Paris (en 1949), et il pose de nombreuses questions orales : en 1949, il exige la reprise des dragages en baie de Seine, en raison du danger que font courir les nombreuses mines aux pêcheurs au large du Havre. Il s'inquiète également des raisons qui ont motivé le transfert du Havre à Rouen de la caisse de vieillesse de Normandie. En 1950, il attire l'attention du ministre des travaux publics, des transports et du tourisme sur la présence d'un cargo immobilisé dans le port du Havre depuis 1948. Enfin, en 1951, il signale au ministre de l'industrie et du commerce la situation dramatique de la population havraise à cause de la pénurie de charbon.

Il participe également à de nombreux débats au nom de la Commission de la marine. Il intervient ainsi à propos du budget et des dépenses de fonctionnement de la marine marchande pour 1952. Il présente, au nom de cette Commission, un rapport en 1950 sur l'institution de cadres permanents de fonctionnaires dans les services de la marine, ainsi qu'un avis sur la modification du tarif des droits de quai. En 1951, il rédige deux autres rapports, l'un sur la ratification de la convention du 6 mars 1948 créant l'organisation maritime consultative intergouvernementale, l'autre sur la suppression du cautionnement des courtiers maritimes.

Pour la Commission de la production industrielle, il présente un rapport en 1950 sur la création d'une « promotion de l'énergie » dans l'ordre de la Légion d'honneur.

Ses interventions ne se limitent pourtant pas à ces sujets, et touchent des champs beaucoup plus vastes. Ainsi intervient-il dans les discussions concernant la fixation des minima des dépenses publiques pour 1949, les caisses d'allocations familiales et de sécurité sociale, l'écoulement des récoltes de pommes à cidre, l'aide aux populations du Cambrésis, les difficultés des importateurs de café en raison des taxes importantes sur le café (1950), la réforme du régime de la sécurité sociale, ou encore les élections des membres de l'Assemblée Nationale (1951).

Il présente également deux rapports au nom de la commission chargée d'examiner une demande en autorisation de poursuites contre un Conseiller de la République (en 1950 et en 1951). En 1952 enfin, il dépose une proposition de loi relative au transfert au Panthéon du corps du capitaine aviateur Jean Maridor.

Marcel Léger n'est pas réélu aux élections du 18 mai 1952. Il est toutefois élu par le Conseil de la République membre de l'Assemblée de l'Union française, dont il deviendra vice-président en 1953.

Marcel Léger décède au Havre le 5 novembre 1972 à l'âge de 79 ans.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Marcel LEGER

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