C. UN RÔLE DÉTERMINANT DANS LA RÉSOLUTION DE LA CRISE MALIENNE

À la suite du coup d'État du 22 mars 2012 au Mali, la CEDEAO a mandaté le Burkina Faso comme médiateur sur la crise malienne. Deux missions lui ont été confiées : régler la crise institutionnelle et instaurer un processus de négociation entre l'État malien et les groupes armés du Nord.

Si cette médiation a fait l'objet de critiques, certains reprochant à la médiation burkinabé une position trop conciliante avec les putschistes, elle a porté ses fruits. Un « accord préliminaire à l'élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali » a ainsi été conclu à Ouagadougou le 18 juin 2013. Le nouveau Président malien, M. Ibrahim Boubacar Keïta, s'est rendu à Ouagadougou en septembre 2013 pour remercier le Président du Faso pour son action.

Le Burkina Faso a également contribué à la bonne réussite de l'opération Serval et a envoyé un contingent de 650 hommes pour participer aux forces de la MINUSMA 6 ( * ) , ce qui constitue un effort important.


* 6 Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali.

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