3. Renaissance de la langue-culture chinoise

A partir du moment où les échanges commerciaux ont repris, l'enseignement du chinois est apparu nécessaire. Avant même le rétablissement des relations diplomatiques avec la Chine en août 1992, les sections universitaires de chinois commencèrent à être de nouveau reconnues et les instituts de langues ne tardèrent pas à embaucher des enseignants de chinois.

Outre les affinités culturelles et la proximité géographique, le développement très rapide de l'économie chinoise, son ouverture aux marchés extérieurs, notamment coréen -comme en témoignent d'importants accords conclus en mars 1994- et la complémentarité économique des deux pays, constituent d'incontestables atouts pour l'avenir de la langue-culture chinoise.

Une liaison entre le continent et la péninsule a été établie par câble sous-marin à fibres optiques de 549 km de longueur. La Chine est le troisième partenaire commercial de la Corée après les Etats-Unis et le Japon et s'intéresse surtout à la coopération industrielle et technologique plus qu'aux échanges commerciaux.

Tous les experts prévoient, sauf événements imprévisibles, que la Chine sera la grande puissance des prochaines décennies. La Corée sera très bien placée pour renouer des relations privilégiées avec son partenaire de toujours et la place de la langue-culture chinoise ne pourra que se renforcer.

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