Le résumé

Depuis une dizaine d'années, la France a « colocalisé » une petite partie de son réseau diplomatique, consulaire et culturel à l'étranger avec certains de ses partenaires européens.

L'Allemagne apparaît comme le partenaire privilégié pour partager des locaux à l'extérieur des frontières. Un accord-cadre franco-allemand relatif aux implantations communes de missions diplomatiques et de postes consulaires a d'ailleurs été signé en octobre 2006 et est entré en vigueur en mars 2008.

Dans le même temps, plusieurs rapports ont préconisé le développement des colocalisations et, dans le débat public, des voix ont discerné dans les implantations communes une piste pour réaliser des économies budgétaires substantielles.

C'est dans ce contexte qu'Adrien Gouteyron et Jean-Louis Carrère ont procédé à un contrôle commun, au nom de la commission des finances et de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.

Il ressort de leurs travaux que les colocalisations peuvent présenter de réels avantages, en particulier un intérêt symbolique fort. De plus, en matière consulaire, elles peuvent aboutir à une amélioration de l'organisation des services, au bénéfice des usagers. En revanche, elles ne sauraient constituer un enjeu budgétaire significatif et les perspectives de développement apparaissent limitées. En toute hypothèse, les deux rapporteurs soulignent que les initiatives en matière d'implantations communes doivent venir du terrain et ne pas être imposées « d'en haut », au vu de la complexité des montages à opérer.

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