CHAPITRE III

L'ENTRETIEN DU RESEAU ROUTIER

Depuis l'exercice 1994, l'évolution des crédits affectés à l'entretien du réseau routier national se caractérise par une meilleure prise en considération des besoins. Le projet de budget pour 2000 ne prévoyait qu'une stabilisation à structure constante, ce qui avait inquiété votre rapporteur. Pour 2001, les évolutions sont nettement plus favorables même si elles restent très inférieures aux besoins.

Crédits d'entretien du réseau routier

LFI 2000

PLF 2001

Evolution
en %

Réhabilitations et renforcements

Budget général CP

AP

388,2

433,0

433,0

433,0

+ 11,5 %

+ 0,0 %

Renforcement des ouvrages d'art

CP

AP

277,8

362,0

387,7

537,0

+ 39,6 %

+ 49,3 %

Aménagements de sécurité

CP

AP

174,2

200,0

220,0

240,0

+ 26,3 %

+ 20 %

Entretien, viabilité hivernale et moyens des parcs

DO +CP

AP

2.585,24

1.385,0

2.695

1.419

+ 4,2 %

+ 2,5 %

Total des moyens de paiement

DO + CP

3.425,44

3.735,7

+ 9,1 %

Total des moyens d'engagement

DO + AP

3.616,15

3.880,8

+ 7,3 %

(en millions de francs)

I. L'ÉTAT DU RÉSEAU

L'état du réseau est très différent selon qu'il s'agit des autoroutes concédées ou des autoroutes non concédées.

A. LE RÉSEAU CONCÉDÉ

Le réseau autoroutier concédé représente 7.220 km au 31 décembre 1999.

Ce réseau se situe dans un très bon état d'entretien, eu égard au niveau de service pratiqué et aux moyens consacrés annuellement aux grosses réparations (1,5 milliards de francs par an), dont l'objet est la conservation et le maintien du patrimoine en bon état.

Le tableau ci-joint reprend les chiffres retenus par le CIES pour l'entretien courant et les grosses réparations au printemps 1999.

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

1.359

1.363

1.482

1.368

1.483

1.534

1.570

1.594

(en millions de francs)

Près de 3 milliards de francs sont par ailleurs consacrés annuellement à l'aménagement du réseau existant en terme d'accroissement de capacité ou d'amélioration du niveau de service. Ces aménagements résultent pour la plupart d'études synoptiques dont le but est de cerner à un horizon de cinq ans les besoins à satisfaire, sur une section d'autoroute de longueur significative, dans un domaine particulier : élargissements, création de nouveaux échangeurs, extension des aires annexes, des barrières de péage, rattrapages environnementaux...

Les fonds investis dans les grosses réparations sont consacrés à 53 % aux chaussées et à 15 % aux ouvrages d'art. Les investissements complémentaires concernent les élargissements à 29 %, les systèmes d'exploitation à 14 % et les barres de péage à 11 %.

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