B. AU NIVEAU NATIONAL, UNE PROCÉDURE DE RATIFICATION AU POINT MORT DEPUIS 2019

En France, le projet de loi autorisant la ratification de l'AECG et de l'APS a été adopté à l'Assemblée nationale le 23 juillet 2019 par 266 voix « pour », 213 « contre » et 74 abstentions.

L'examen a donné lieu à d'âpres débats en séance et à une abstention importante au sein du groupe majoritaire.

Transmis au Sénat le 23 juillet 2019, ce texte n'a cependant jamais été inscrit à l'ordre du jour par le Gouvernement, en dépit de demandes en ce sens du Sénat9(*) et d'assurances de la part de l'exécutif sur la poursuite de l'examen parlementaire10(*).

L'examen du texte au Sénat résulte ainsi de son inscription à l'ordre du jour par le groupe Communiste, Républicain, Citoyen, Écologiste - Kanaky dans le cadre de sa « niche » parlementaire.

Il prévoit, d'une part, l'autorisation de la ratification de l'AECG (article 1er) et, d'autre part, l'autorisation de la ratification de l'accord de partenariat stratégique (article 2).


* 9 En particulier, résolution invitant le Gouvernement à envisager la poursuite de la procédure de ratification du CETA adoptée par le Sénat le 15 avril 2021.

* 10 Le 15 avril 2021, Franck Riester déclarait ainsi : « j'indique que le projet de loi autorisant la ratification de l'accord poursuivra bien évidemment son chemin parlementaire au Sénat ».

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