2. Les emplois-jeunes

Le projet de loi de finances pour 2000 prévoit l'inscription de 21,34 milliards de francs correspondant au financement de la loi du 16 octobre 1997, soit une hausse des crédits de 53,3 %.

L'Etat fournit une aide par emploi égale à 80 % du SMIC charges sociales comprises - soit 93.840 francs - pour des contrats de droit privé conclus avec des associations ou des collectivités locales, en vue de répondre à des besoins non satisfaits ou émergents.

Cette aide atteint 100 % pour les emplois jeunes recrutés directement par le ministère de l'éducation nationale, et par celui de l'intérieur.

Il est prévu la création, dans le secteur non marchand, de 60.908 emplois en 2000, soit un total de 300.000 emplois jeunes en 2000. L'objectif que s'est fixé le gouvernement est de 350.000 emplois créés.

Une partie de ceux-ci doit être affectée à la lutte contre les exclusions (en principe 20 % de ces contrats).

En contrepartie, le dispositif des emplois-ville est progressivement supprimé : étant considéré comme devant être absorbé par le dispositif plus général des emplois jeunes 73( * ) , ses crédits sont de 124 millions de francs en 2000, contre 141,2 millions de francs en 1999.

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page