II. LES ACCORDS ENTRE LES DEUX ASSEMBLÉES

A l' article 1 er bis concernant le régime des dons aux associations, elle a adopté l'amendement de précision rédactionnelle voté à l'initiative de votre commission, ainsi qu'à l' article 2 le dispositif concernant la TVA applicable aux ventes d'immeubles en métropole et dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion.

De même, à l' article 3 relatif à l'application du taux réduit de TVA aux travaux sylvicoles et d'exploitation forestière, elle a adopté l'extension de ce dispositif aux travaux d'entretien des sentiers forestiers votée à l'initiative de votre commission des finances. Elle a adopté l' article 5 bis A concernant la validation des documents d'accompagnement pour les échanges nationaux d'alcool et de boissons alcooliques, et la précision rédactionnelle apportée à l' article 9 bis relatif aux autorisations temporaires de vente d'alcool lors de manifestations publiques organisées par des associations.

A l' article 9 , à l'unanimité l'Assemblée nationale a précisé, contre l'avis du gouvernement, la rédaction adoptée par le Sénat afin de " la rendre plus opérationnelle ". Il s'agit en l'espèce de permettre aux communautés d'agglomération dont l'arrêté de fixation du périmètre avait été annulé, de percevoir, dès lors que la communauté avait été reconstituée et que les sommes en cause avaient été provisionnées, la dotation globale de fonctionnement.

S'agissant des compétences des rapporteurs généraux des commissions en charge des affaires budgétaires ( article 15 C ), elle a accepté l'extension préconisée par le Sénat à l'initiative de sa commission des finances, aux présidents desdites commissions.

Elle a adopté les articles 18 et 19 (taxe professionnelle des syndicats d'agglomérations nouvelles) dans la rédaction préconisée par le Sénat, ainsi que l' article 17 bis introduit à l'initiative de votre commission et visant à modifier les règles d'écrêtement de la DGF des communautés de communes.

Elle a enfin voté l' article 19 ter qui résultait d'un amendement gouvernemental adopté par le Sénat, afin de permettre aux chambres de métiers de voter le produit du droit additionnel à la taxe pour frais de chambres de métiers de l'année 2000.

Motion présentée par M. Philippe MARINI

au nom de la commission des finances, tendant à opposer la question préalable,

en application de l'article 44, alinéa 3, du Règlement du Sénat

En application de l'article 44, alinéa 3, du Règlement du Sénat,

Considérant que malgré 51,4 milliards de francs de réévaluations de recettes totales, le présent projet de loi de finances rectificative ne réduit aucunement le montant du déficit budgétaire pour 2000 qui reste ainsi toujours supérieur de près de 10 milliards de francs à celui exécuté en 1999 et qu'il prévoit par ailleurs une nouvelle progression du montant des dépenses publiques à hauteur de 10 milliards de francs ;

Considérant que le contenu de ce projet de loi de finances rectificative ne correspond pas aux orientations présentées par le gouvernement dans le cadre du débat d'orientation budgétaire pour 2001, au risque de porter atteinte à la crédibilité de notre pays en Europe ;

Considérant que, malgré un nombre non négligeable d'accords avec le Sénat sur des dispositions fiscales, l'Assemblée nationale est revenue en nouvelle lecture sur des apports essentiels du Sénat tant en matière de politique budgétaire qu'en ce qui concerne la fiscalité ou en a reporté, de facto , l'examen à une date ultérieure non précisée ;

Le Sénat décide qu'il n'y a pas lieu de poursuivre la délibération sur le projet de loi de finances rectificative pour 2000, adopté par l'Assemblée nationale en nouvelle lecture (n° 428; 1999-2000).

Réunie le jeudi 22 juin 2000, votre commission des finances a décidé de proposer au Sénat l'adoption d'une motion tendant à opposer la question préalable au projet de loi de finances rectificative pour 2000, adopté en nouvelle lecture par l'Assemblée nationale.

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