C. LE DILEMME DE L'UNION EUROPÉENNE FACE A LA QUESTION CHYPRIOTE

Le conseil européen d'Helsinki de décembre 1999 avait souligné qu' un règlement politique de la question de la partition de l'île faciliterait l'adhésion de Chypre à l'Union européenne, mais que ce règlement politique ne constituait pas une condition préalable à l'adhésion .

Le président de la République Jacques Chirac avait, auparavant, exprimé la position française à l'issue du sommet de Londres le 12 mars 1998 : " l'Union européenne n'a pas vocation à prendre un morceau de Chypre et à intégrer ainsi des problèmes, des conflits qui ne sont pas les siens. (...) S'il apparaissait clairement que l'on ne peut pas négocier avec l'ensemble de Chypre, alors il faudrait certainement en tirer les conséquences et attendre un peu plus longtemps qu'on puisse avoir une négociation normale avec un pays entier ".

La Grèce a, quant à elle, toujours indiqué qu'elle s'opposerait à tout processus d'élargissement si Chypre ne fait pas partie de la " première vague " de pays. La question de l'adhésion de Chypre constitue donc un facteur potentiel de blocage du processus d'élargissement de l'Union européenne .

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