3. La Casa de Velazquez

Votre rapporteur spécial n'a pas visité l'institution, mais il a pu disposer d'une remarquable étude du Comité national d'évaluation des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel, publiée en octobre 1997.

Cette étude, qui a paru à votre rapporteur spécial constituer un modèle sur le plan méthodologique, pouvait s'appuyer sur un rapport d'évaluation interne.

(1) L'évaluation interne

Ce rapport, rédigé par le directeur de l'époque, insistait sur la spécificité de la Casa de Velazquez :

•  la coexistence de deux sections associant activité créatrice et recherche ;

•  l'ampleur du champ de ces activités qui s'étend à l'ensemble des pays des civilisations ibériques.

Ce rapport note les atouts dont dispose l'institution : « son infrastructure, son encadrement, son recrutement, la contribution de ses membres à des formes très diverses de recherche et de création, la variété de ses publications, les ressources de sa bibliothèque ».

Le rapport affirmait qu'il était nécessaire d'enclencher « une nouvelle dynamique » grâce à une série d'initiatives :

•  élargissement de son recrutement à des candidats docteurs ;

•  une participation plus active de ses membres à la vie de l'établissement ;

• la promulgation d'un nouveau règlement intérieur ;

•  le renforcement de l'insertion de ses activités dans le tissu universitaire et culturel espagnol ;

•  le développement d'une coopération plus poussée avec ses partenaires français et étrangers ;

• la définition enfin d'une politique de communication.

Le conseil national d'évaluation notait toutefois que le rapport d'évaluation interne n'avait pas débouché sur un projet d'établissement .

(2) Présentation de la Casa de Velazquez

Deux institutions sont à l'origine de la Casa de Velazquez : l'université de Bordeaux et l'Académie des Beaux Arts. La première ouvre à Madrid en 1909 une école des hautes études hispaniques ; la seconde donne suite au projet de Charles-Marie Widor, secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux Arts : c'est le roi Alphonse XIII, qui met à la disposition de la France un terrain de 20.000 m² pour la construction d'une résidence pour les artistes et les chercheurs sur le modèle de la Villa Médicis. La première pierre est posée en mai 1920 et le bâtiment inauguré en 1928. Détruit lors de la guerre civile, il est reconstruit en 1958.

Ainsi, la Casa de Velazquez se distingue des autres écoles dépendant de l'éducation nationale 36 ( * ) en ce qu'elle accueille, comme la Villa Médicis, des chercheurs et des artistes.

Elle constitue, au sens de l'article 37 de la loi du 26 janvier 1984, une école française à l'étranger. Aux termes du décret du 27 mars 1993 qui en fait un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, la Casa de Velazquez a pour mission de développer les activités créatrices et les recherches relatives aux arts, aux langues, aux littératures et aux civilisations de l'Espagne et des pays hispaniques et ibériques, et de contribuer à la formation d'artistes, de chercheurs et d'enseignants chercheurs. Elle assure la diffusion des oeuvres produites et des recherches menées dans le cadre de sa mission.

Elle accueille des membres répartis, sauf exception, en deux sections : une section scientifique et une section artistique.

La Casa de Velazquez est dirigée par un directeur assisté d'un conseil scientifique et d'un conseil artistique. Elle est administrée par un conseil d'administration. Le directeur de la Casa de Velazquez est nommé par décret pris sur le rapport du ministre chargé de l'enseignement supérieur. Il est choisi sur une liste de deux ou trois noms, présentée par le conseil d'administration. Le mandat du directeur est de cinq ans renouvelable une fois.

Le directeur est secondé par un directeur adjoint, des directeurs d'études, un conservateur de bibliothèque, éventuellement un secrétaire aux publications. Leur mandat est de quatre ans renouvelable une fois, tout comme celui de l'agent comptable.

En matière de personnel, l'école compte 45 emplois qui se répartissent entre 11 emplois de personnel d'origine métropolitaine, et 34 emplois de personnel de statut local.

La Casa de Velazquez accueille 31 membres statutaires -13 artistes et 18 chercheurs-, auxquels s'ajoutent 4 artistes boursiers (de la ville de Paris et de 3 villes espagnoles).

Les membres, qui correspondent aux pensionnaires de la Villa Médicis, sont nommés pour une année et renouvelés le plus souvent pour une deuxième année. Certains d'entre eux bénéficient d'une prolongation pour une troisième année.

En outre, la Casa de Velazquez accorde une soixantaine de mensualités de bourse, chaque année, d'un montant de 4.000 F environ, ce qui lui permet d'accueillir une quarantaine de boursiers de courte durée n'ayant pas le statut de membre, dont un quart sont étrangers.

Le décret du 27 mars 1993 régit le statut et le fonctionnement de l'institution. On y trouve notamment la composition des trois conseils statutaires, le conseil d'administration, le conseil scientifique et le conseil artistique, dont on remarque qu'ils comportent chacun plus de vingt membres.

Du point de vue de la comparaison avec le fonctionnement de la Villa Médicis on peut souligner deux différences importantes en ce qui concerne le conseil d'administration et le conseil artistique.

Le premier comporte comme membre de droit le secrétaire perpétuel de l'académie des Beaux-Arts ou son représentant, le secrétaire perpétuel de l'académie des Inscriptions et Belles-lettres ou son représentant, ainsi que le secrétaire perpétuel de l'académie des Sciences Morales et Politiques. On y trouve également cinq personnes désignées en raison de leur compétence par les trois académies susmentionnées.

Le conseil artistique fait lui aussi une place importante au représentant des académies, puisqu'on y trouve notamment les membres du bureau de l'académie des Beaux-Arts, ainsi que dix autres membres de cette académie.

L'importance de la place accordée à l'académie des Beaux-Arts résulte à la fois des circonstances qui ont conduit à la création de la Casa de Velázquez et du soutien que celle-ci reçoit toujours de l'académie.

(3) Des problèmes de gestion proches de ceux de la Villa Médicis

Comme pour la Villa Médicis, l'audit auquel s'est livré le conseil national de l'évaluation montre que l'institution rencontre moins de problèmes dans la gestion des pensionnaires chercheurs que dans celle des pensionnaires artistes.

(a) La situation des chercheurs

C'est le conseil scientifique qui propose chaque année au ministre chargé des universités, les noms des personnes susceptibles d'être nommées ou renouvelées en qualité de membre de la Casa de Velazquez. En amont, trois commissions d'admission composées de huit membres issues pour la plupart de membres du conseil scientifique auxquels sont adjoints des experts sélectionnent les candidats. On note qu'à des fins d'impartialité, il est veillé à ce qu'aucun directeur de thèse d'un candidat ne siège dans la commission concernée.

Notant que plus de la moitié des membres sont d'anciens boursiers, l'audit souligne l'intérêt du système de bourses, qui est l'occasion d'un premier contact sur le terrain et qui permet aux responsables de la Casa de mieux juger de la qualité d'un recrutement éventuel.

Ce que l'audit souligne, c'est la relative confidentialité du recrutement qui pourrait ne pas assurer une véritable égalité d'accès à l'institution.

Sur le plan statutaire, l'expérience a montré selon l'audit, que les membres qui ne sont pas agrégés ou fonctionnaires, connaissent des difficultés d'insertion à leur retour. D'une façon générale, il est remarqué que les membres fonctionnaires devraient être détachés mais que le ministère de l'économie et des finances s'y oppose : « ce nonobstant, des arrêtés de détachement sont préparés mais le salaire est plafonné à l'indice brut 590 (auquel s'ajoutent des primes) : cet indice, fixé par décret, ne correspond d'ailleurs pas à un échelon de rémunération des personnels agrégés » 37 ( * ) .

On retrouve dans l'audit le problème des relations avec les milieux culturels locaux puisque il est fait mention du risque que les membres s'isolent pour rédiger leur thèse et par suite s'intègrent trop peu dans les activités de la Casa de Velazquez comme dans les milieux espagnols. La question du recrutement de candidats plus avancé est donc posée. On pourrait effectivement songer à accueillir également ce que l'on appelle « des post-doc » ou des maîtres de conférence préparant une habilitation.

On remarque que le contrôle du travail effectué par les membres s'est un peu renforcé mais reste plus léger qu'à Rome ou à Athènes :

•  deux rapports par an sont demandés, l'un faisant un bilan provisoire en cours d'année, l'autre remis à la fin de l'année universitaire est plus volumineux et comporte un résumé, qui est inclus dans le rapport annuel d'activités de la Casa de Velazquez ;

•  par ailleurs, il est souhaité que les membres assistent au séminaire et « fortement recommandé » qu'ils publient au cours de leur séjour un article dans les Mélanges de la Casa de Velazquez .

(b) La situation des artistes

Compte tenu du rôle important de l'académie des Beaux-Arts, l'audit note qu'on ne retrouve pas dans les recherches des artistes recrutés comme membres « le reflet de l'extrême diversité de l'art contemporain ». Cette absence d'ouverture rejaillit sur les candidatures. Si les candidats sont de plus en plus nombreux -on compte de 1992 à 1997, soit 5 années scolaires 572 candidats pour 36 places-, le Conseil note que le dossier artistique qu'ils présentent est pour une majorité d'entre eux de qualité médiocre et donc qu'il importe de revoir les modalités de recrutement. Pour celui-ci, le jury devrait être composé de trois groupes : des membres de l'académie des Beaux-Arts, des experts du ministère de la Culture parmi lesquels devraient figurer des responsables d'écoles d'art de province, des experts nommés par le ministère de l'éducation.

En ce qui concerne les disciplines ouvertes au recrutement, elles sont au nombre de 7 : peinture, sculpture, gravure, architecture, composition musicale, cinéma et photographie. Il n'y a donc ni écrivain ni traducteur.

En ce qui concerne le recrutement, il est noté qu'un tiers des membres admis avait déjà présenté leur candidature une ou plusieurs fois. Parmi ceux qui ont été admis à leur première présentation, on trouve quelques anciens pensionnaires de la Villa Médicis : trois compositeurs, un photographe, un graveur et un cinéaste pour les dix dernières années. Rares sont les artistes qui ont commencé par être boursiers. Le programme de bourse est utilisé non pour constituer un vivier de futurs candidats, mais pour ouvrir un espace d'échanges et de confrontation, notamment en permettant le recrutement de candidat dans les disciplines non représentées : écriture de scénario ou de livrets d'opéra, vidéo.

Les conditions matérielles de séjour des membres sont assez voisines de celles des pensionnaires à la Villa Médicis. Ceux-ci reçoivent la même rémunération de base que celle allouée aux professeurs bi-admissibles à l'agrégation.

Le Conseil national de l'évaluation note qu'il pourrait même se faire que cette rémunération soit trop large et « qu'une telle largesse incite à l'insouciance : le risque serait que l'on soit candidat en raison du salaire et du confort promis, qu'on soit candidat à Madrid comme on le serait dans toute autre ville qui offrirait les mêmes avantages . »

Sur le plan matériel, la situation est jugée satisfaisante : ateliers de vastes proportions, lumineux, matériel de gravure, studios pour les musiciens, laboratoires photographiques.

Il est noté que des « aménagements récents ont permis l'installation de matériels modernes, lesquels ne semblent pas utilisés à plein rendement. ».

Il faut souligner également que la Casa de Velazquez bénéficie, à la différence de la Villa Médicis, de la proximité des universités et d'une école d'architecture parmi les plus réputées d'Espagne.

Pourtant, en dépit de ces conditions plutôt faciles à Madrid comme à Rome, les artistes ne sont pas comme le constate l'audit, satisfaits de leur sort : « au cours des entretiens, la plupart d'entre eux ont exprimé essentiellement de l'aigreur et des mécontentements -paradoxalement, ils sont tous candidats au renouvellement et plusieurs sollicitent même une troisième année-. Ils reprochent pêle-mêle à l'administration un excès d'autorité et d'indifférence, de la mollesse et de la dureté. Ces griefs ne méritent mention que dans la mesure où ils traduisent l'étendue du malaise qui s'est emparé de l'établissement. ».

Trois récriminations reviennent avec le plus d'insistance :

•  les artistes se considèrent comme les négligés sinon les dédaignés d'une institution plus fière de ses membres scientifiques. Le poids des chercheurs paraît écrasant, d'autant plus que les relations entre les deux catégories paraissent rares, fortuites, de peu de conséquences intellectuelles. De leur côté, les membres scientifiques regrettent l'absence de collaboration avec les artistes dont ils regrettent qu'ils n'assistent jamais aux activités qui pourraient les intéresser.

•  Il y a également un sentiment d'isolement : « les membres souhaiteraient des contacts avec les artistes des générations précédentes, des critiques, des intellectuels. Ils souhaiteraient, en somme, des interlocuteurs, qui, visitant leurs ateliers, prononçant des conférences, puissent rompre leur isolement. Les artistes, presque tous venus de Paris, finissent par subir le séjour madrilène comme un exil, loin des débats, loin des enjeux de l'art contemporain ;

•  enfin, et ce point découle directement du précédent, les artistes en résidence à Madrid, déplorent que la Casa de Velazquez ait échoué à obtenir quelque reconnaissance que ce soit du milieu artistique espagnol contemporain. En dehors des boursiers, ils n'entretiennent que peu de relations suivies avec les peintres et les créateurs espagnols.

Le Conseil national d'évaluation estime que ces griefs révèlent le problème essentiel de la section artistique, celui de la qualité et des modalités de recrutement : « on rencontre à la Casa de Velazquez trop d'artistes sans dessein ni désir, sans nécessité intérieure ni curiosité pour l'Espagne »... Il relève néanmoins des raisons d'espérer en soulignant qu'il existe certains membres boursiers capables de présenter des projets convaincants. Leur profil serait le suivant : « ce sont des artistes entre 30 et 40 ans à la réflexion et au travail engagé depuis une dizaine d'années et séjournant à la Casa avec un programme précis à accomplir, celui qu'il s'était fixé a priori (présentation d'exposition programmée en France pour des plasticiens, exécution de commandes pour les musiciens). »

L'audit conclut sur l'importance d'un recrutement sur projet qu'il faudrait renforcer pour l'entrée à la Casa de Velazquez.

En ce qui concerne les manifestations artistiques sur lesquelles débouchent l'activité des membres d'artistes de la Casa de Velazquez, il fallait noter en 1997 outre l'exposition statutaire à Paris, à l'Institut :

•  une exposition annuelle à la Villa Lemot, dans le cadre d'une convention signée en 1993 avec le Conseil général de Loire-Atlantique, [comme pour la Villa Médicis cette possibilité est désormais caduque] ;

•  la création avec la cartographie espagnole d'une plaquette de gravures donnant lieu à exposition des travaux ;

•  des expositions « Encuentros » réunissant un plasticien français et un invité espagnol, ainsi que des expositions ponctuelles d'artistes de la Casa de Velazquez en Espagne et en France ; quelques concerts donnés à l'auditorium national à Madrid et au studio 106 de la Maison de Radio France.

Le Conseil national de l'évaluation note l'inadaptation des lieux d'exposition disponibles à la Casa de Velazquez, mais souligne que les expositions s'accompagnent de catalogues édités par l'intermédiaire du service des publications. Cela inclut notamment la réalisation d'un important catalogue comportant des reproductions iconographiques assorties de commentaires des recherches effectuées à la Casa de Velazquez. Ce catalogue est divisé en plusieurs cahiers : les membres en fin de séjour bénéficient de seize pages ; ceux de la première année disposent de 8 pages et les boursiers de 4.

Enfin, le Conseil national d'évaluation insiste sur le fait qu'un des problèmes essentiels de la section artistique reste celui du retour : « les artistes, qui ont vécu deux ans en Espagne, ont pu s'isoler des marchés de l'art ou perdre les débouchés traditionnels liés à leur formation. Le retour en France peut s'avérer si difficile que certains refusent d'être candidats à la Casa de Velazquez, de peur de perdre les avantages de leur insertion à Paris . 38 ( * ) ».

L'audit débouche sur la nécessité d'un suivi du parcours professionnel des artistes et note l'incapacité de l'administration de la Casa de Velazquez à disposer d'un annuaire à jour de ses anciens membres.

Votre rapporteur spécial a obtenu communication de la liste des membres dont on trouvera pour information la liste - boursiers extérieurs Ville de Paris ou villes espagnoles - ci-après.

On ne peut manquer d'être frappé par la similitude entre les conclusions de cet audit et les observations avancées par votre rapporteur spécial dans le présent rapport.

MEMBRES DE LA CASA VELAZQUEZ

Arrivée

Départ

Nom

Prénom

Discipline

1995

1996

ANCELOT

Sandra

Peintre

1995

1997

BAUDOIN

Xavier

Cinéaste

1995

1996

BEZOU

Anne-Douce

Sculpteur

1995

1997

BOUCHET

Florian

Cinéaste

1995

1996

CALERO

Ricardo

Peintre

1995

1997

CHALLULAU

Patrice

Compositeur

1995

1997

GILLET

Florence

Peintre-Graveur

1995

1996

GIL BORRAS

Téodoro

Peintre

1995

1996

JEANTET

Catherine

Graveur

1995

1997

KASPAR

Olivier

Compositeur

1995

1996

LACALLE

Abraham

Peintre

1995

1997

LARRAS

Isabelle

Sculpteur

1995

1996

LORTET

Aurélien

Sculpteur

1995

1996

PAULET

Vincent

Compositeur

1995

1996

PLAULT

Laurent

Architecte

1995

1997

ROUSSEAU

Philippe

Peintre

1995

1997

THIENARD

Agnès

Architecte

1996

1998

CLAVAUD

Evelyne

Cinéaste

1996

1998

d'HAUTERIVES

Louis

Peintre

1996

1998

GONTHIER

Marie-Noëlle

Peintre

1996

1998

JODRA

Anton

Peintre

1996

1998

MARTIN

Laurent

Musicien

1996

1997

du MESNIL du BUISSON

Paul

Architecte

1996

1998

SACRISTE

Anne-Laure

Graveur

1996

1998

ZARRAGA

Maria

Sculpteur-Photographe

1997

1999

BOURNIQUE

Delphine

Peintre

1997

1999

FARAGO

Pierre

Compositeur

1997

1999

GAULTIER de KERMOAL

Pierre

Graveur

1997

1999

EDY-NEUKIRCH

Frédérique

Sculpteur

1997

1999

HEILMANN

Marion

Peintre

1997

1999

NAJI

Lamia

Photographe

1997

1999

PECOU

Thierry

Compositeur

1997

1999

POUVARET

Laurent

Cinéaste

1998

2000

CHARLOT

Muriel

Sculpteur

1998

2000

COROMINA NAVARRO

Roberto

Peintre

1998

2000

GARCERA

Javier

Peintre-Photographe

1998

2000

GAREL

Quentin

Sculpteur

1998

2000

GEOFFROY-DECHAUME

Isabelle

Peintre

1998

2000

LANGHANS

Jörg

Peintre-Graveur

1998

2000

MERLIN

Vincent

Cinéaste

1998

2000

ZARAGOZA

José-Antoine

Peintre

1999

2001

CHALLE

Daniel

Photographe

1999

2001

DELOUVRIER

Stéphanie

Graveur

1999

2001

DIMIER

Odilon

Photographe

1999

2000

ESCRIVA

Amalia

Cinéaste

1999

2001

GUYOT

Vincent

Compositeur

1999

2001

MACHUEL

Thierry

Compositeur

1999

2001

MOUGEY

Philippe

Sculpteur

1999

2001

VILLENEUVE

Charles

Architecte

2000

2001

ABEL

Dominique

Cinéaste

2000

2001

BROCHARD

Arnaud

Sculpteur

2000

2001

BUIL GAZOL

Maria

Peintre

2000

2001

EGLOFF

Laurence

Peintre

2000

2001

de MAUPEOU

Marie-Charlotte

Peintre

2000

2001

OKROGLIC

Laurent

Graveur

2000

2001

PICARD

Hélène

Peintre

2000

2001

SANCHEZ

Ana

Peintre

2000

2001

SILVESTRINI

Gilles

Compositeur

* 36 L'Ecole d'Athènes a été créée en 1846, celle de Rome en 1873, celle d'Extrême Orient en 1901, l'Institut d'archéologie du Caire en 1880.

* 37 Un arrêté du 5 février 1976 complète l'article premier de l'arrêté du premier février 1972 en précisant que « par dérogation à ces dispositions, les pensionnaires français dont l'indice de rémunération en métropole est supérieure à la rémunération de base visée ci-dessus reçoivent le traitement de grade correspondant à l'indice du corps d'origine sans pouvoir dépasser l'indice brut 590 ».

* 38 Pour mieux apprécier le parcours des anciens membres, le Comité à demandé à la Casa de dégager deux indicateurs : combien de ces artistes ont exposé au salon de Montrouge depuis dix ans ? Combien figuraient à l'exposition de Beaubourg ?

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