B. L'OUEST ET LA FAÇADE ATLANTIQUE BÉNÉFICIENT D'UN REGAIN D'ACTIVITÉ PARTICULIÈREMENT MARQUÉ

De 1996 à 2001, 2 millions d'emplois ont été créés en France métropolitaine , ce qui correspond à un taux de croissance annuel moyen de 1,7 %. L'emploi a progressé dans toutes les régions à un rythme allant de + 2,3 %/ an dans les Pays de la Loire à + 1,1 % en Champagne-Ardenne. L'évolution en Ile-de-France a été légèrement inférieure à la moyenne nationale (+ 1,6 %/an).

Les régions les moins dynamiques sont celles de l'Est (hormis l'Alsace), l'Auvergne et le Limousin et les régions du Bassin parisien autres que l'Ile-de-France et la Basse-Normandie.

Les plus fortes croissances de l'emploi ont au contraire été notées dans l'Ouest (+ 2,2 %/an pour la Bretagne et + 2,3 %/ an pour les Pays de la Loire), le Sud-Ouest (+ 1,8 %/an en Aquitaine et Poitou-Charentes) et le Sud-Est (1,8 %/an en PACA ainsi qu'en Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes). A noter, une croissance supérieure à la moyenne nationale en Alsace (+ 1,9 %/an).

Au total, les six régions de province (Aquitaine, Bretagne, Nord-Pas-de-Calais, Pays de la Loire, PACA et Rhône-Alpes) qui comptent le plus d'emploi salarié (plus de 1 million fin 2000) ont gagné pendant cette période 850 000 nouveaux emplois, c'est-à-dire plus que les 15 autres réunies. L'emploi régional s'est donc de nouveau concentré, dans la poursuite des tendances antérieures (Figure 1.8).

Figure 1.8 - Evolution de l'emploi par région

C. LE NORD ET LE LITTORAL MÉDITERRANÉEN SUPPORTENT DES TAUX DE CHÔMAGE DE PLUS DE 15 % CONTRE 5 % ENVIRON POUR UNE VINGTAINE DE DÉPARTEMENTS

Les régions les plus touchées par le chômage sont situées au nord et au sud de la France : le Nord-Pas-de-calais, PACA et le Languedoc-Roussillon. En juin 2002, le taux de chômage de ces régions oscille entre 13.6 % et 11.7 % de la population active contre 9 % au niveau national.

A l'opposé, l'Alsace, la Franche-Comté, Rhône-Alpes, le Limousin, la Bourgogne et les Pays de la Loire ont des taux de chômage inférieurs à 8 %.

Toutes les régions métropolitaines ont connu une forte baisse du chômage entre 1996 et 2000 suivie d'une stagnation ou d'un légère remontée depuis . Entre mi 1996 et fin 2000, les taux de chômage ont diminué en moyenne d'un quart de leur valeur initiale. Cette diminution n'a pas été la même dans toutes les régions de métropole et cette dispersion des baisses ne recoupe pas les valeurs initiales : ce ne sont pas les régions les plus touchées où le chômage a décru le plus. Au contraire, certaines régions de chômage fort ont connu une assez faible réduction (Nord-Pas-de-Calais, Picardie). A l'inverse, d'autres régions où le chômage était déjà inférieur à la moyenne nationale ont connu des baisses significatives (Centre, Rhône-Alpes). Au total, la carte de disparités des taux de chômage s'est confirmée ; elle est restée très stable depuis plus d'une décennie (Figure 1.9).

Figure 1.9 - Taux de chômage par région

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