4. La place modeste de la France et de l'Europe dans les secteurs d'avenir

Les données ci-dessous, qui ont été communiquées au rapporteur par MM Georges Devaux et Matthieu Pélissié du Rausas, respectivement Directeur associé senior et Directeur associé chez McKinsey & Company, illustrent de façon concrète les faiblesses relatives de la France et de la plupart des pays d'Europe, à l'exception notable de la Suisse et des pays nordiques.

Ces derniers pays, qui sont un peu en Europe les exceptions qui confirment la règle, ont su transformer une faiblesse en force et notamment prendre très tôt le virage de la mondialisation , d'une part, et des hautes technologies, d'autre part, eu égard à la petite taille de leur marché intérieur et au niveau élevé des salaires ou des charges dans leur pays.

La mission commune d'information a pu sur place apprécier l'efficacité du modèle Nokia en matière industrielle ou, dans le domaine des services, avec les firmes Securitas ou ISS. Mais, plus près de nous, la Suisse a su admirablement s'adapter à son environnement pour de multiples raisons et notamment une transition rapide vers des modèles d'organisation globaux dans toutes les fonctions de l'entreprise ou une mentalité d'innovation mondiale et de l'« excellence suisse ».

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