4. Le développement du tourisme

Malgré les difficultés économiques que connaît actuellement La Réunion, l'activité touristique continue d'afficher une dynamique robuste.

On rappellera que le tourisme est l'un des leviers économiques de La Réunion, en raison de son patrimoine naturel exceptionnel : le 10 août 2010, l'île de la Réunion a fait son entrée au Patrimoine mondial de l'Unesco grâce à ses forêts tropicales. Le périmètre retenu par l'Unesco correspond à celui du parc national de la Réunion, créé en 2007, qui couvre environ 40 % de la surface de l'île au sein duquel le piton de la Fournaise entre régulièrement en éruption. L'ensemble des pitons, cirques et remparts créent, selon l'Unesco, un paysage très remarquable qui contribue également à la conservation de la biodiversité terrestre.

L'activité touristique dynamique de La Réunion est à l'origine d'une forte croissance du trafic de l'aviation, passant de 1 400 000 passagers par an en 2000 à 2 138 000 passagers aujourd'hui . Cette croissance nécessite aujourd'hui la réalisation d'importants travaux de réaménagement de l'aéroport Roland Garros de Saint-Denis-de-La-Réunion.

En 2010, 450 000 touristes ont été accueillis à La Réunion. Ce niveau était celui que connaissait La Réunion avant l'épisode du chikungunya qui a sévi en 2005-2006. L'objectif affiché par les acteurs du secteur est d'atteindre 600 000 touristes en 2015.

Le tourisme à La Réunion a longtemps été un tourisme affinitaire qui concernait principalement les Réunionnais vivant en métropole (on recense 120 000 Réunionnais vivant aujourd'hui hors de l'île) et les métropolitains ayant des attaches sur l'île. Aujourd'hui, on constate une évolution avec le développement d'un tourisme originaire de pays étrangers , attirés par la politique active de promotion touristique et l'allègement de l'obtention du visa pour les touristes non communautaires, avec le concept des îles Vanille 42 ( * ) .

En outre, l'arrivée de l'Airbus A 380, prévue pour 2015 environ, aura un impact prévisible sur le développement du tourisme, avec notamment la baisse du prix du billet d'avion (qui pourrait avoisiner 500 euros aller-retour).


* 42 Cette question est abordée infra.

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