2. Les crédits alloués à l'ONERA

Les développements technologiques à venir devront, naturellement, se nourrir de l'acquis, d'avancées plus fondamentales.

Une partie de cette recherche est assurée par les industriels, l'autre est principalement le fait de l'ONERA.

L'activité de cet organisme est particulièrement importante car elle porte, en matière aéronautique, sur des briques technologiques qui devront générer des applications à des horizons à long terme.

Dans un univers industriel où le niveau de concurrence est appelé à s'accroître du fait de l'arrivée d'acteurs nouveaux, le soutien à cette action est essentiel pour préparer l'avenir.

Or, les soutiens institutionnels destinés à ce titre par l'ONERA et, en particulier les subventions, sont en forte diminution depuis 2011 :

Ces données sont doublement inquiétantes, vis-à-vis des États-Unis et de la Chine, mais aussi vis-à-vis de notre principal partenaire dans Airbus, dont les crédits de soutien institutionnel ont été deux fois plus importants en 2012 et seront deux fois plus importants en 2013.

Si on peut concevoir - en période de rigueur - une altération de certains soutiens pour l'ensemble de la filière française, il serait très dangereux de faire perdurer l'écart qui se creuse avec l'Allemagne car, notre partenaire fort d'une recherche beaucoup mieux dotée financièrement pourrait revendiquer de nouveaux arbitrages dans la répartition de la chaîne de valeur des Airbus.

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