C. LA QUESTION DES IMPLANTATIONS IMMOBILIÈRES

L'Agence des aires marines protégées dispose d'un schéma pluriannuel de stratégie immobilière , qui a été validé par France Domaine en date du 9 mai 2012.

Son organisation repose sur une structure intégrée comprenant deux organes déconcentrés : les parcs naturels marins et les antennes.

Le siège de l'agence se situe à Brest , réparti sur deux sites . L'un abrite le secrétariat général, et l'agence en est propriétaire. L'autre accueille le département d'appui aux politiques publiques et fait l'objet d'une location, pour un coût voisin de 100 000 euros par an. C'est pourquoi l'agence envisage de s'en séparer et de réintégrer l'ensemble de ses personnels brestois sur le premier site , qui serait étendu. Les travaux doivent être financés par un prélèvement sur son fonds de roulement. Une réserve de trois à quatre mois de fonctionnement a été constituée à cet effet .

En ce qui concerne les parcs, l'implantation du siège résulte de son positionnement géographique et des débats du conseil de gestion. En tout état de cause, il arrive que l'étendue de l'espace maritime du PNM nécessite l'instauration d'un second site afin d'assurer une couverture intégrale de l'espace du parc. C'est le cas du Parc d'Iroise, qui dispose, outre son siège situé au port du Conquet, d'un deuxième site à Douarnenez. C'est également le cas de celui de Mayotte.

Les antennes de l'agence sont pour leur part chargées de décliner, à l'échelle de leur façade maritime et en fonction de leurs spécificités, la mission d'appui aux politiques publiques de l'agence. À ce titre, elles sont les interlocuteurs privilégiés des services déconcentrés de l'État, des organismes professionnels ou associatifs locaux , et des gestionnaires d'aires marines protégées de la façade concernée. De surcroît, elles entretiennent des relations avec les collectivités territoriales, notamment avec celles du Pacifique, qui détiennent la compétence sur le milieu marin.

Comme l'illustre la carte suivante de l'Agence des aires marines protégées, cette dernière compte sept antennes : une aux Antilles, une sur la façade Atlantique, une sur la façade Manche-mer du Nord, une en Méditerranée, une en Nouvelle-Calédonie, une dans l'Océan indien, et une en Polynésie française.

Dans un souci de mutualisation, les équipes des différentes antennes sont logées prioritairement, lorsque cela est possible, au sein des services de l'Etat , qu'il s'agisse des directions interrégionales de la mer (DIRM) ou des directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et de la nature (DREAL). En outre, elles ne disposent que d'un seul site, excepté les antennes méditerranéennes - situées, l'une à Marseille, l'autre au sein de la DREAL de Montpellier - et l'antenne Atlantique. La façade atlantique est en effet si étendue que l'agence est présente à Brest (siège de l'opérateur) et à Bordeaux (au sein de la DIRM).

Enfin, toujours dans un souci de mutualisation des moyens, l'antenne Antilles est assurée par le parc national de Guadeloupe.

L'AAMP a indiqué privilégier les solutions les moins coûteuses, la location privée intervenant en dernier recours .

Cette organisation a pour conséquence que les dépenses de loyer représentent 61 % des charges de fonctionnement de l'Agence des aires marines protégées.

Au total, la gestion de l'agence paraît saine et ne présente pas de difficulté particulière , excepté quelques rigidités identifiées au niveau de la politique de ressources humaines, qui relèvent d'abord de la responsabilité de la tutelle ( cf. supra ).

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