4. Les propositions de recommandations pour le renforcement de la déclaration 13 du Traité de Maastricht et l'amélioration du fonctionnement de la COSAC

Le Président Michael Ferris a engagé la discussion sur la base de propositions de conclusions de la Troïka, ainsi rédigées :

" 1. Au sein de l'Union européenne, les Parlements nationaux ont leur propre rôle à jouer pour renforcer la démocratie et pour améliorer l'efficacité de l'Union. Par son travail, la COSAC donnera une priorité importante à la poursuite de ces buts.

La COSAC peut assister les Parlements nationaux individuels en mettant à leur disposition l'expérience et les informations des autres Parlements.

2. La COSAC pense que pour intensifier le travail utile de la coopération parlementaire, l'organisme devrait être renforcé et ses réunions devraient être organisées de façon à optimiser ses potentialités. Un nombre de Parlements nationaux sont en train de considérer l'envoi de représentants officiels à Bruxelles qui pourraient, éventuellement, se réunir pour offrir un service d'appoint à la COSAC.

3. Il convient d'améliorer le flux des informations des institutions de l'Union aux Parlements nationaux et de donner aux Parlements nationaux un certain contrôle sur les décisions de leurs gouvernements respectifs. A cette fin, la COSAC estime que la Déclaration 13 devrait être renforcée par la Conférence intergouvernementale, peut-être par son inclusion dans le Traité, afin de garantir que les Gouvernements poursuivent jusqu'au bout leurs engagements au titre de la Déclaration.

4. Il existe un désir d'améliorer le fonctionnement de la COSAC et il y a plusieurs moyens pour y parvenir, notamment :

- fixer les dates de la COSAC à la conclusion de la COSAC précédente,

- donner la possibilité à chaque délégation d'inscrire des questions à l'ordre du jour de la COSAC, dans la limite du raisonnable,

- autoriser chaque délégation à distribuer, avant la COSAC, des documents et des propositions se rapportant à l'ordre du jour,

- convoquer une réunion au niveau des fonctionnaires pour passer en revue la COSAC,

- donner à chaque délégation et à chaque délégué la possibilité de prendre la parole sur un point particulier ; un délai, disons de cinq minutes, devrait être imposé aux conférenciers qui prennent la parole, et

- faire le nécessaire pour que les délégués aient le temps d'avoir des discussions et des relations informelles lors des réunions de la COSAC.

5. La COSAC pourrait se consacrer à certaines questions spécifiques, notamment la subsidiarité, les points des deuxième et troisième piliers et un projet de charte sur les droits fondamentaux des citoyens, en vue d'arriver à des idées sur la façon de faire progresser ces points. Toutefois, les conclusions éventuelles seraient transmises sous forme de suggestions et ne chercheraient pas à lier les délégations ou les délégués. Les communiqués là-dessus seront envoyés par le Président de la COSAC aux Institutions de l'Union européenne et aux Gouvernements des Etats membres.

6. [Il n'y a pas d'accord général pour renforcer le rôle collectif de la COSAC].

7.[De nombreux Parlements nationaux ne sont pas partisans, pour le moment, d'attribuer un rôle consultatif à la COSAC dans le processus de prise de décisions de l'Union]".


Il a précisé qu'il s'agit d'un document de compromis. Les réserves de certaines délégations, qui ne souhaitent pas que la déclaration soit intégrée dans le futur Traité, afin d'éviter d'alourdir celui-ci, doivent, selon lui, être appréciées à la lumière du fait que certains Etats membres ne respectent pas ce qui n'est, pour l'instant, qu'une obligation morale.

Il a appelé la Conférence à s'efforcer de dégager un consensus afin de pouvoir exercer dès maintenant une influence, car si le problème n'est pas réglé avant l'élargissement, on parlera encore pendant des années de la question du déficit démocratique.

Il s'est félicité que la Troïka ait pu aboutir à un accord sur l'inclusion dans le Traité de la Déclaration 13 et sur des propositions destinées à améliorer le fonctionnement de la COSAC. Si la Conférence en est d'accord, ce document sera transmis à la Conférence intergouvernementale comme une propositions de la COSAC.

Il a fait part du dépôt, par la délégation italienne, de projets d'amendements à la Déclaration 13 et au Traité, propositions qui lui paraissent devoir être examinées en même temps que les propositions de la Troïka :

" Projet d'amendement de la Déclaration 13

La Conférence considère qu'il est important d'encourager une plus grande participation des Parlements nationaux aux activités de l'Union européenne.

La Conférence estime qu'il est essentiel que la Commission européenne transmette directement et rapidement aux Parlements nationaux, dans leurs langues officielles respectives, tous les actes pertinents au processus législatif sur lesquels elle prend des décisions, donnant aux Parlements nationaux un minimum de quatre semaines pour les examiner avant qu'ils ne soient discutés et qu'une décision ne soit prise par le Conseil des Ministres.

Dans ce contexte, les gouvernements des Etats membres s'assureront pour leur part que les Parlements nationaux recevront ces actes de la Commission en temps voulu pour information et éventuellement pour étude.

La Conférence considère également qu'il est important qu'il y ait des contacts plus étroits entre les Parlements nationaux et le Parlement européen, plus particulièrement par l'octroi des réciprocités appropriées et par le biais de réunions régulières entre membres du Parlement intéressés par les mêmes sujets.

Amendement au Traité

La Commission européenne transmettra directement et rapidement aux Parlements nationaux, dans leurs langues officielles respectives, tous les actes pertinents au processus législatif sur lesquels elle prend des décisions, donnant aux Parlements nationaux un minimum de quatre semaines pour les examiner avant qu'ils ne soient discutés et qu'une décision ne soit prise par le Conseil des Ministres.

Dans ce contexte, les gouvernements des Etats membres s'assureront pour leur part que les Parlements nationaux recevront ces actes de la Commission en temps voulu pour information et éventuellement pour étude
".

Sir Robert Hicks (Chambre des Communes du Royaume-Uni) s'est déclaré satisfait de l'évolution de la COSAC au cours de ses sept années d'existence. Il a souhaité que l'on résiste à toute tentative d'institutionnalisation. Il lui paraît difficile, à défaut de mandat, de se prononcer immédiatement sur un texte qui n'a pu être examiné ni par sa commission ni par son assemblée. Selon lui, les conclusions devraient être transmises à la Présidence néerlandaise de la COSAC, afin que soit constitué un groupe de travail pour préparer, avant la XVI ème Conférence de La Haye, un texte clair permettant une amélioration des méthodes de travail de la Conférence, en amendant son règlement intérieur.

Il s'est déclaré partisan de prévoir un délai minimum de quatre semaines entre la transmission des documents aux parlements nationaux et la décision du Conseil des ministres. Il s'est opposé à la distinction entre les propositions dites importantes et celles qui le seraient moins, s'interrogeant sur l'autorité qualifiée pour procéder à cette distinction.

Selon lui, toutes les propositions législatives doivent bénéficier de ce préavis contraignant inscrit dans le Traité, à défaut de quoi il ne pourrait pas recommander l'adoption du Traité par la Chambre des Communes. Il a suggéré que ces propositions soient disponibles sur Internet, précisant que la Chambre des Communes diffusait déjà, sur ce réseau, ses analyses des textes communautaires.

M. Antonio Ruberti (Chambre des députés italienne) , rappelant les débats animés ayant eu lieu sur ce thème au cours des XIII ème et XIV ème COSAC à Madrid et à Rome, a considéré que le document élaboré par la Troïka était un document de référence. Il a fait valoir que la délégation italienne unanime - Chambre des députés et Sénat - souhaitait l'insertion dans le Traité d'une Déclaration 13 renforcée.

Il faut, selon lui, que les Gouvernements, comme la Commission, compte tenu de son pouvoir d'initiative, aient l'obligation de transmettre les documents pertinents, permettant aux Parlements nationaux d'être partie prenante au processus de décision communautaire. Soulignant la lenteur de la gestation des textes, il a souhaité que les documents préparatoires soient également transmis.

Pour lui, la question de la Déclaration 13 doit être traitée séparément de la question du renforcement de la COSAC.

Mme Nicole Catala s'est déclarée favorable à l'intégration, dans le futur Traité, de la Déclaration 13 et a marqué son accord avec les propositions italiennes tendant à ce que l'obligation de transmission pèse également sur la Commission, et à ce qu'un délai de quatre semaines soit prévu pour permettre un examen des propositions d'actes par les Parlements nationaux.

Elle a suggéré de remplacer la dernière phrase du dernier alinéa du paragraphe 1 des propositions de conclusions par la phrase suivante : " Leur représentation au sein de l'Union est assurée par la COSAC" , observant qu'il est important de reconnaître un rôle propre aux parlements nationaux dans l'Union européenne. Il ne s'agit pas d'institutionnaliser la COSAC, mais de reconnaître qu'elle existe et qu'elle a vocation à se réunir.

Elle a également suggéré de rédiger ainsi la deuxième phrase du paragraphe 2 des propositions de conclusion : " Son fonctionnement serait amélioré si l'on assurait la continuité de son action par des moyens permanents relevant des Parlements nationaux ", faisant valoir que cette formulation souple permettait d'envisager diverses solutions, comme un secrétariat permanent ou des représentations permanentes des Parlements nationaux.

Enfin, elle a souhaité que les mots " peut être " figurant dans la deuxième phrase du paragraphe 3 soient supprimés, compte tenu du consensus qui semble de dégager sur la nécessité d'inscrire la Déclaration 13 dans le Traité.

Elle a enfin précisé qu'elle a bien compris que les points 6 et 7 figurant entre crochets dans les propositions de conclusions ne font plus partie du texte soumis à la COSAC.

Mme Annemie Neyts-Uyttebroeck (Parlement européen) a fait part de son accord avec les propositions relatives à la Déclaration 13, s'interrogeant, sans s'y opposer, sur l'intérêt réel d'une insertion dans le Traité. L'institution d'un délai d'examen de quatre semaines lui paraît une bonne chose.

Evoquant l'amendement présenté par M. Antonio Ruberti, elle a jugé important que les textes soient transmis par la Commission, mais a souhaité que celle-ci partage cette responsabilité avec les Gouvernements.

En conclusion, elle s'est déclarée favorable aux propositions présentées.

M. Jose Medeiras Ferreira (Assemblée de la République du Portugal) a considéré que, pour représenter les citoyens de l'Union européenne, l'un des moyens privilégiés était d'assurer une participation du Parlement européen et des Parlements nationaux aux décisions communautaires. Il faudrait, selon lui, se préoccuper davantage du renforcement des pouvoirs du Parlement européen, particulièrement en matière budgétaire.

S'agissant du principe de subsidiarité, il a souligné le besoin d'une évaluation générale des actions de l'Union européenne au regard de ce principe. Sur le plan juridique, la Cour de justice des Communautés dispose de compétences ; sur le plan politique, les Parlements nationaux devraient se préoccuper de cette question, qui pourrait, avec profit, être inscrite à l'ordre du jour d'une prochaine COSAC.

Il ne faut pas, selon lui, surcharger les institutions européennes en créant un nouvel organe, alors qu'il convient au contraire de rechercher une simplification. Il s'est donc déclaré favorable à un perfectionnement de la COSAC, qui pourrait être dotée d'un secrétariat permanent léger et se réunir plus fréquemment.

Le Président Michael Ferris a observé le consensus sur le quatrième paragraphe des propositions de conclusions. S'agissant du paragraphe 3, il convient de prendre en compte les propositions italiennes tout en introduisant l'idée que la responsabilité de la transmission des documents incombe à la Commission, aux Gouvernements nationaux et au Conseil. Le consensus lui paraît se réaliser sur la nécessité d'affirmer que les documents doivent être transmis directement et rapidement aux Parlements nationaux.

M. Pieter Schieder ( Nationalrat autrichien) , tout en marquant son accord avec les conclusions de la Troïka sur l'insertion de la Déclaration 13 dans le Traité, s'est néanmoins interrogé sur la nécessité d'y inclure le dernier paragraphe relatif aux contacts entre les Parlements nationaux et le Parlement européen.

S'agissant des modalités de transmission des documents, il s'est interrogé sur l'opportunité de prévoir une transmission à la fois par la Commission et le Conseil : si tout le monde est responsable, personne ne l'est véritablement. Ce qui est important à ses yeux, c'est la responsabilité des Gouvernements nationaux. S'agissant des délais, c'est à chaque Parlement d'agir pour bénéficier d'un délai utile en vue d'examiner les textes.

Tout en souhaitant que le texte soit clarifié, il a marqué son accord avec l'ensemble des conclusions de la Présidence.

M. Erkki Tuomioja (Parlement finlandais) , limitant son intervention au point 3 des propositions de conclusions, s'est déclaré sceptique sur l'opportunité d'inclure dans le Traité la Déclaration 13, mais ne s'y opposerait pas si un consensus se dégageait sur ce point. Si la Conférence devait aller plus loin, sur la base de la proposition italienne, il ne pourrait participer au débat, n'ayant pas mandat de la Grande commission de son assemblée sur une telle rédaction. Il a proposé deux modifications au paragraphe 3 :

- Compléter la première phrase par les mots : " dans la manière précisée dans les dispositions constitutionnelles des Etats membres " ;

- Compléter la dernière phrase par les mots : " et que les Parlements nationaux disposent période d'au moins quatre semaines pour examiner toutes les propositions se rapportant au processus législatif ".

Il s'est ensuite interrogé sur la portée des points 6 et 7 des propositions de conclusions.

Le Président Michael Ferris a confirmé que les points 6 et 7 étaient exclus des propositions de conclusions. Il a observé que la principale modification proposée concerne les responsabilités supplémentaires qu'il convient de donner à la Commission pour la transmission des documents. Certes, il est important de confier des responsabilités aux Gouvernements à cet égard, mais force est de constater que, parfois, de telles dispositions ne sont pas appliquées. Il a constaté que le consensus était en bonne voie sur l'amélioration de la Déclaration 13, le seul point de désaccord étant la question de savoir à qui incomberait la responsabilité de la transmission des documents. L'institution d'un délai de quatre semaines lui paraît recueillir l'accord des délégations.

M. Erkki Tuomioja (Parlement finlandais) a souhaité que la Conférence n'adopte pas de conclusions trop floues. Il considère que sa proposition, qui ne tranche pas la question de la méthode de transmission, pourrait recueillir le consensus.

Le Président . Michael Ferris a constaté l'accord de la Conférence pour l'insertion de la Déclaration 13 dans le Traité, l'institution d'un délai d'examen de quatre semaines et l'affirmation de la responsabilité des Gouvernements dans la transmission des documents.

M. Pedro Solbes ( Cortes Generales d'Espagne) a déclaré se rallier aux suggestions de la présidence, telles qu'amendées par la délégation finlandaise. Il faut, selon lui, être réaliste : les Parlements nationaux veulent être informés d'une façon ou d'une autre, afin de participer au processus de décision. Le Parlement espagnol est, selon lui, bien informé par son Gouvernement et bénéficie aussi de la bonne coordination mise en oeuvre avec les membres espagnols du Parlement européen. Il comprend que d'autres Parlements considèrent qu'il sont mal informés et se rallie donc aux suggestions présentées. Il faut fixer des obligations claires et ne pas diluer les responsabilités : c'est donc au Gouvernement national que doit incomber la transmission des documents.

Considérant que les Parlements nationaux n'ont pas la légitimité pour exiger quoi que ce soit de la Commission, il s'est déclaré favorable à la proposition initiale de la Présidence. Pour lui, il conviendrait d'établir un code de conduite définissant un préavis suffisant. Il a, en conclusion, déclaré ne pas s'opposer au consensus, se ralliant aux suggestions de la Présidence.

M. Michael Stuesgen ( Bundestag allemand) a observé qu'il s'agissait de régler des problèmes d'application. Bien qu'il lui paraisse optimiste d'espérer insérer la Déclaration 13 dans le Traité, il s'est déclaré favorable à une telle insertion, moyennant l'adjonction d'un délai d'examen de quatre semaines au profit des Parlements nationaux.

Mme Lydie Err (Chambre des députés luxembourgeoise) a approuvé la proposition italienne, qu'elle juge claire et précise. En vue de favoriser un consensus, elle s'est déclarée favorable à la reprise de la Déclaration 13 dans le Traité, avec la mention du délai de quatre semaines.

Elle s'est demandé pourquoi certains s'opposaient à ce que les Parlements qui ne reçoivent pas les documents de leur Gouvernement puissent les recevoir des institutions communautaires. Elle a observé que, si la proposition relative au délai de quatre semaines était retenue, ce délai devrait courir à partir du moment où tous les Parlements nationaux auraient reçu lesdits documents. Pour éviter les inégalités entre Parlements, il serait donc sans doute préférable que la transmission soit assurée par les institutions communautaires.

En conclusion, elle a insisté sur la nécessité d'une solidarité entre tous les Parlements nationaux sur cette question.

M. Ove Fich ( Folketing danois) a souligné l'importance du rôle de la COSAC et s'est demandé si, au lieu de prévoir un délai de quatre semaines, il ne serait pas opportun de se référer à la notion de délai utile.

Le Président Michael Ferris a constaté le consensus de la Conférence sur les propositions de conclusions amendées à l'initiative de la délégation finlandaise.

M. Jacques Genton (Sénat français) , rappelant les efforts accomplis par la COSAC au cours de ses sept années d'existence pour mieux associer les Parlements nationaux à la construction européenne, a remercié la Troïka pour ses propositions d'amélioration du fonctionnement de la Conférence.

Lieu de débat et de rencontre, la Conférence permet, à ses yeux, un dialogue avec la Présidence du Conseil. Il convient donc d'améliorer son fonctionnement en préparant mieux ses réunions, en assurant un meilleur suivi des débats et en lui permettant d'adopter des conclusions sous forme de motions. Un secrétariat léger permettrait sans doute de renforcer ce rôle. Enfin, il lui paraît souhaitable que le futur Traité fasse mention de la COSAC.

Mme Berit Löfstedt (Parlement suédois) a noté que ce sont les Gouvernements qui négocient au sein de la Conférence intergouvernementale. Il convient donc, selon elle, que la COSAC n'aille pas dans trop dans le détail, afin que chacun puisse avoir des discussions avec son propre Gouvernement.

M. Ove Fich ( Folketing danois) a rappelé son accord avec les propositions de conclusions. Il a souligné que le temps faisait défaut aux Parlements nationaux pour établir en leur sein, sur les questions européennes, un véritable processus démocratique, observant que le COREPER se réunit le mercredi et la Commission qu'il préside le vendredi, pour préparer les conseils de la semaine suivante.

L'institution d'un délai de quatre semaines ne lui semble donc pas une réponse suffisante. Une solution devrait être recherchée dans une meilleure coordination des travaux du COREPER et du Conseil, car, en tout état de cause, les documents communautaires seront bientôt disponibles sur Internet.

M. Antonio Ruberti (Chambre des députés italienne) a rappelé que ses propositions avaient été adressées à la présidence dans les délais prévus par le Règlement de la COSAC, afin de lancer un débat sur deux points importants. :

- l'institution d'un délai adéquat pour prendre une décision éclairée : il constate un accord général sur ce point ;

- les conditions de transmission des documents : la déclaration actuelle visant les propositions législatives de la Commission, il a préféré évoquer les documents pertinents et pas seulement la dernière mouture de ces propositions.

Mme Annemie Neyts-Uyttebroeck (Parlement européen) a marqué son accord avec les propositions de conclusions telles qu'amendées à l'initiative du Parlement finlandais.

Le Président Michael Ferris a donné lecture du paragraphe 3 amendé des propositions de conclusions et constaté l'unanimité de la Conférence sur l'ensemble des conclusions présentées ci-après.

M. Pieter Ter Veer (Deuxième Chambre des Etats généraux des Pays-Bas) a annoncé que la XVI ème COSAC se tiendra à La Haye les 9 et 10 juin 1997, sur un ordre du jour qui sera précisé ultérieurement. Cependant, compte tenu de l'actualité, le suivi de la C.I.G. devrait constituer l'essentiel des travaux.

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