b) Décisions unilatérales (agriculture-pêche-industrie)

Proposition E 715

Com (96) 481 final


(Procédure écrite du 22 novembre 1996)

Ce texte tend à modifier le cadre actuel de décision et de gestion des contingents tarifaires communautaires autonomes. Ces derniers sont ouverts pour certains produits agricoles et industriels dont la production communautaire est insuffisante. Ils sont destinés à permettre aux industries communautaires utilisatrices de ces produits de s'approvisionner dans des conditions plus favorables auprès de pays tiers. Ces contingents à droits réduits ou nuls sont ouverts pour une période annuelle (voire semestrielle) en fonction des capacités d'approvisionnement du marché par les producteurs communautaires de ces produits, afin de ne pas déséquilibrer leur production.

La proposition E 715 envisage d'apporter deux évolutions importantes au régime de ces contingents qui consisteraient, d'une part, à introduire un principe de pluri-annualité de gestion des contingents et, d'autre part, à transférer à la Commission certaines questions actuellement traitées au niveau du Conseil.

En ce qui concerne l'introduction du principe de pluri-annualité des contingents, la Commission fait valoir que cela permettrait de rationaliser la procédure, une grande partie des contingents étant reconduits à l'identique d'année en année.

Pour ce qui est des compétences qu'elle se propose de s'octroyer au détriment du Conseil, la Commission fait valoir qu'il ne s'agit que de lui permettre d'apporter des modifications et adaptations techniques aux annexes des règlements établissant les contingents. Elle exercerait, par ailleurs, ces nouvelles compétences, en accord avec le groupe " économie tarifaire " du Conseil.

Les deux types de mesures envisagées par la Commission paraissent contestables, pour les raisons suivantes :

- la fixation annuelle des contingents tient compte des capacités réelles de production des industries communautaires. La pluri-annualité ne permettrait plus de réactualiser le volume des contingents en fonction des capacités réelles de production communautaire qui peuvent, notamment dans le secteur de la pêche ou de l'agriculture, varier de façon importante d'une année sur l'autre. Par ailleurs, la pluri-annualité des contingents tarifaires conduit à les banaliser, alors même qu'ils doivent demeurer une exception au principe de préférence communautaire ;

- le transfert des compétences du Conseil à la Commission conduirait à conférer à cette dernière la faculté d'augmenter le volume de certains contingents, de prolonger des périodes contingentaires ou encore d'introduire de nouveaux contingents. Par ailleurs, ce transfert de compétence constituerait un précédent dont la Commission ne manquerait pas de se prévaloir à l'avenir.

Le Gouvernement, soutenu par les délégations d'autres pays, paraît déterminé à éviter l'adoption en l'état de cette proposition de règlement.

Compte tenu de la volonté clairement exprimée par le Gouvernement d'obtenir une modification de la proposition E 715, la délégation a décidé de ne pas intervenir à son sujet.

Proposition E 718

Com (96) 482 final


(Procédure écrite du 22 novembre 1996)

Ce texte a pour objet d'ouvrir, à compter du 1 er janvier 1996, un contingent tarifaire pour la viande de dinde originaire d'Israël. Des droits spécifiques réduits s'appliqueront à ce contingent d'un volume annuel de 1400 tonnes.

Ce contingent est ouvert conformément aux dispositions du protocole n° 1 à l'accord intérimaire conclu entre l'Union européenne et Israël afin de permettre l'application anticipée des dispositions commerciales de l'accord euro-méditerranéen dont l'entrée en vigueur est subordonnée à sa ratification par les Etats membres.

La délégation a décidé de ne pas intervenir sur la proposition E 718.

Proposition E 726

Com (96) 577 final


(Procédure écrite du 26 novembre 1996,

réunion de la délégation du 10 décembre 1996)

Présentation du texte par procédure écrite :

Ce texte vise à suspendre, de façon totale ou partielle, pour l'année 1997, les droits autonomes du tarif douanier commun pour certains produits de la pêche (aiguillets, esturgeons, vivaneaux, saumons du Pacifique, filets de merlus, lieus de l'Alaska, oeufs de poissons, crabes).

Ces suspensions sont des concessions unilatérales de la Communauté, basées sur l'article 28 du traité de Rome. Elles sont arrêtées lorsque des difficultés d'approvisionnement pour certains produits sont constatées sur le marché communautaire, afin d'assurer un approvisionnement satisfaisant des industries européennes utilisatrices.

Ces mesures sont décidées annuellement afin de ne pas entraver le développement de la production, dans la Communauté, de produits concurrents.

Les suspensions tarifaires envisagées pour 1997 sont assez proches de celles retenues en 1996. La principale modification proposée est un abaissement de 1,5 % du taux des droits applicables aux filets et chairs de merlus, ce qui devrait représenter une perte de 445.000 Ecus.

La direction des pêches maritimes et des cultures maritimes est opposée à cet abaissement, estimant que les concessions particulières déjà accordées dans ce domaine à l'Argentine permettent un approvisionnement suffisant de l'industrie transformatrice communautaire.

Dans le cadre de la procédure écrite d'examen des propositions d'actes communautaires, M. Jacques Oudin a demandé que la proposition E 726 soit examinée lors d'une réunion de la délégation.

Cet examen, ainsi que celui des propositions E 727, E 729 et E 738, a eu lieu lors de la réunion de la délégation du 10 décembre 1996. Son compte rendu figure plus loin, p. 64 à 66.

Proposition E 727

Com (96) 578 final


(Procédure écrite du 26 novembre 1996,

réunion de la délégation du 10 décembre 1996)

Présentation du texte par procédure écrite :

Ce texte concerne le règlement n° 1255/96 qui suspend les droits autonomes du tarif douanier commun pour certains produits industriels et agricoles. Il tend à modifier ses annexes afin :

- de tenir compte des nouvelles demandes de suspensions tarifaires présentées et retenues par les représentants des Etats membres ;

- de supprimer certaines suspensions existantes qui ne se justifient plus au regard des évolutions technologiques des produits concernés ou de l'évolution du marché de ceux-ci dans la Communauté ;

- de mettre à jour la nomenclature tarifaire.

Près d'une centaine de nouveaux produits (essentiellement des produits chimiques et micro-électroniques) bénéficieraient de telles suspensions, tandis qu'une trentaine d'autres s'en verraient privés. Selon l'évaluation réalisée par la Commission, ces modifications entraîneraient une perte supplémentaire de recettes de droits de douanes de 16 millions d'écus, les droits non perçus au titre des suspensions de l'année 1997 devant s'élever au total à 81 millions d'écus.

Il convient de souligner que les nouvelles suspensions tarifaires sont prévues pour une durée indéterminée, le règlement n° 1255/96 ayant été adopté sans date de fin de validité, pour ne pas avoir à le renouveler intégralement d'année civile en année civile.

Le ministère de l'industrie ne voit pas d'obstacle à l'adoption de ce texte qui a été élaboré après consultation des organismes professionnels représentant les industries concernées et, en particulier, de l'Union des industries chimiques.

Dans le cadre de la procédure écrite d'examen des propositions d'actes communautaires, M. Jacques Oudin a demandé que la proposition E 727 soit examinée lors d'une réunion de la délégation.

Cet examen, ainsi que celui des propositions E 726, E 729 et E 738, a eu lieu lors de la réunion de la délégation du 10 décembre 1996. Son compte rendu figure plus loin, p. 64 à 66.

Proposition E 729

Com (96) 587 final


(Procédure écrite du 26 novembre 1996,

réunion de la délégation du 10 décembre 1996)

Présentation du texte par procédure écrite :

Ce texte concerne le contingent tarifaire à droit nul de 40.000 tonnes ouvert, pour l'année 1996, pour le hareng. Il vise à modifier la désignation des marchandises susceptibles de bénéficier de ce contingent.

En effet, la définition retenue par celui-ci exclut totalement le hareng transformé, afin de protéger l'industrie communautaire existante et de promouvoir la transformation de harengs dans la Communauté.

Certains Etats membres ayant fait valoir que cette définition était trop restrictive, la proposition E 729 prévoit que les harengs destinés à la production de " flancs " de harengs pourront bénéficier de ce contingent. Cette solution n'a pas supprimé toute incertitude, en raison de la difficulté d'interpréter la notion de " flancs " de hareng.

Dans le cadre de la procédure écrite d'examen des propositions d'actes communautaires, M. Jacques Oudin a demandé que la proposition E 729 soit examinée lors d'une réunion de la délégation.

Cet examen, ainsi que celui des propositions E 726, E 727 et E 738, a eu lieu lors de la réunion de la délégation du 10 décembre 1996. Son compte rendu figure plus loin, p. 64 à 66.

Proposition E 738

(Réunion de la délégation du 10 décembre 1996)

Présentation du texte par M. Jacques Genton :

Ce texte concerne l'ouverture et/ou l'augmentation de contingents tarifaires communautaires pour certains produits industriels et de la pêche. Ces contingents sont destinés à pallier une production insuffisante dans la Communauté, des produits concernés, en permettant aux industries de l'Union de s'approvisionner dans des conditions plus satisfaisantes auprès de pays tiers.

Pour les produits industriels , la proposition E 738 vise à ajouter, pour l'année 1997, des produits à la liste des contingents tarifaires déjà existants. Les produits concernés sont les suivants : xylose, silicium et disques de silicium, polyflorure de vinylidène, claviers pour téléphones cellulaires et oscillateurs à compensation thermique. La perte des droits de douane résultant de l'ouverture de ces nouveaux contingents devrait s'élever à 6,9 millions d'écus.

L'ouverture de ces contingents ne paraît pas soulever de difficultés.

Pour les produits de la pêche , la proposition E 738 a pour objet d'augmenter de 10.000 tonnes le contingent de 50.000 tonnes ouvert, en avril 1996, pour la morue. Cette mesure entraînerait une perte supplémentaire de droits de douane de plus de 950.000 écus.

Le ministère de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation est totalement opposé à l'augmentation de ce contingent, en particulier pour les raisons suivantes :

- le contingent initial de 50.000 tonnes, avait déjà été jugé trop élevé par plusieurs Etats membres dont la France. Ces pays s'étaient donc prononcés contre cette mesure ;

- cette augmentation contingentaire constituerait un précédent susceptible de fonder d'autres demandes reconventionnelles ;

- l'accroissement de ce contingent n'est économiquement pas justifié, puisqu'une augmentation de la production de ce poisson par les pays de l'Union et ceux de l'espace économique européen a été constatée. Il serait donc paradoxal, alors que des produits ne trouvent pas preneur et doivent être retirés du marché aux fins de destruction, d'admettre en parallèle de nouvelles quantités à l'importation des pays tiers, en réduction de droits de douane.

Si les nouveaux contingents portant sur des produits industriels ne semblent pas poser de problèmes, l'augmentation du contingent " morue " paraît donc très contestable.


La proposition E 738 a été examiné en même temps que les propositions E 726, E 727 et E 729 lors de la réunion de la délégation du 10 décembre 1996. Le compte rendu de cette réunion figure plus loin, p. 64 à 66.

Examen des propositions d'actes communautaires E 726, E 727, E 729 et E 738 :

M. Jacques Oudin
a déclaré que l'enjeu de ces textes pouvait paraître limité, mais que la délégation devait se montrer vigilante quant à l'application de la préférence communautaire dans le domaine de la pêche. Certes, la Communauté n'est pas autosuffisante dans ce domaine et des demandes d'élargissement ou de suspension des droits de douane peuvent être justifiées ; mais ces justifications doivent être vérifiées. Il convient de ne pas laisser se créer de précédent dangereux pour la préférence communautaire.

M. Jacques Oudin a alors présenté ses observations sur la proposition E 726. Ce texte, a-t-il indiqué, vise à suspendre, de façon totale ou partielle, pour l'année 1997, l'application du tarif douanier commun pour certains produits de la pêche. Ces suspensions de droits sont des concessions unilatérales de la Communauté, basées sur l'article 28 du traité de Rome. Elles sont arrêtées, lorsque des difficultés d'approvisionnement pour certains produits sont constatées sur le marché communautaire, afin d'assurer un approvisionnement satisfaisant des industries européennes utilisatrices. Ces mesures sont décidées annuellement afin de ne pas entraver le développement de la production, dans la Communauté, de produits concurrents. Les suspensions tarifaires envisagées pour 1997 sont assez proches de celles retenues en 1996. La principale modification proposée est un abaissement de 1,5 % du taux des droits applicables aux filets et chairs de merlus (ce taux passerait de 10 % à 8,5 %). Or, les concessions particulières déjà accordées dans ce domaine à l'Argentine permettent un approvisionnement suffisant de l'industrie transformatrice communautaire. Selon certaines informations, la Commission envisagerait même de supprimer totalement les droits sur les filets et chairs de merlus, ce qui porterait atteinte aux intérêts de la pêche française, à terme, car il s'agit là d'un des poissons les plus pêchés. En outre, on peut craindre que la diminution des droits sur le merlu ne soit utilisée pour justifier des demandes analogues concernant d'autres produits de la pêche.

Au sujet de la proposition E 727, M. Jacques Oudin a souligné qu'il était opposé à des suspensions de droits pluriannuelles dès lors qu'elles concernaient des produits de la pêche.

Puis M. Jacques Oudin a abordé la proposition E 729. Ce texte, a-t-il indiqué, concerne le contingent tarifaire à droit nul de 40.000 tonnes ouvert, pour l'année 1996, pour le hareng. Il vise à modifier la désignation des marchandises susceptibles de bénéficier de ce contingent. La définition en vigueur jusqu'à présent excluait totalement le hareng transformé, afin de protéger l'industrie communautaire existante et de promouvoir la transformation de harengs dans la Communauté. Certains Etats membres estimaient toutefois que cette définition était trop restrictive. La proposition E 729 leur donne partiellement satisfaction en prévoyant que les produits destinés à la production de " flancs de hareng " pourront bénéficier du contingent tarifaire à droit nul. Cependant, il semble difficile de savoir ce que recouvre exactement la notion de " flanc de hareng ", et cette incertitude pourrait donner lieu à des abus. Il serait donc souhaitable que la délégation demande au Gouvernement de veiller à ce que cette notion soit suffisamment précisée.

M. Jacques Genton , président, a ensuite présenté la proposition E 738 (voir plus haut, p. 62).

M. Jacques Oudin a alors souligné que ces textes devaient être replacés dans le cadre plus global des trois grands problèmes de la pêche communautaire :

- celui de la réduction des capacités, qui devrait conduire à une distinction entre la pêche artisanale, qui fait vivre nombre de ports français, et la pêche industrielle qui, tout en étant peu favorable à l'emploi, pèse lourdement sur la ressource halieutique ;

- celui des mesures techniques, telles que les dimensions du maillage des filets, pour lesquelles il convient de trouver un juste équilibre entre les exigences économiques et la protection de la ressource halieutique, ce qui suppose de tester les solutions avant de les adopter ;

- celui de la politique commerciale, qui serait vraisemblablement mieux adaptée si elle pouvait s'appuyer sur une organisation de marché plus structurée.

M. Christian de La Malène , approuvant cette présentation des problèmes, a souhaité que la délégation approfondisse son information sur ces trois points.

M. Jacques Genton , président , revenant sur les textes figurant à l'ordre du jour, a fait valoir que la proposition E 727 ne concernait en aucune de ses dispositions les produits de la pêche et que les suspensions de droits qu'elle prévoyait, essentiellement pour des produits industriels, ne soulevaient pas de difficultés.

La délégation a alors décidé de ne pas intervenir sur la proposition E 727.

Puis, après les interventions en ce sens de M. Jacques Oudin, puis de M. Michel Caldaguès, la délégation a adopté au sujet des propositions d'actes communautaires E 726, E 729 et E 738, les conclusions suivantes :

CONCLUSIONS DE LA DELEGATION SUR LES PROPOSITIONS D'ACTES COMMUNAUTAIRES E 726, E 729 et E 738

La délégation du Sénat pour l'Union européenne,

Vu les propositions d'actes communautaires E 726, E 729 et E 738,

Invite le Gouvernement :

- à s'opposer à l'abaissement, prévu par la proposition E 726, du taux du droit de douane perçu au titre de l'importation de filets et chairs de merlu,

- à veiller à ce que l'élargissement, prévu par la proposition E 729, du bénéfice des contingents tarifaires autonomes de hareng aux industries communautaires produisant des flancs de hareng, soit subordonné à une définition précise de la notion de " flanc de hareng ",

- à s'opposer au relèvement à 60.000 tonnes, prévu par la proposition E 738, du contingent tarifaire de 50.000 tonnes ouvert en avril 1996 pour les importations de morue.

Proposition E 745

Com (96) 619 final


(Procédure écrite du 20 décembre 1996)

Cette proposition de règlement du Conseil vise à reconduire pour l'année 1997, les contingents tarifaires prévus pour certains produits agricoles par le règlement 1416/95 en faveur de la Suisse et de la Norvège .

En effet, l'Autriche, la Finlande et la Suède ayant conclu, avant leur adhésion à la Communauté, des accords préférentiels avec ces pays, il était entendu que ces accords feraient l'objet de protocoles additionnels à l'Acte d'adhésion.

Ces protocoles n'ayant pas été conclus avant le 1 er janvier 1995, le règlement 1416/95 visait à établir des mesures provisoires nécessaires à la prise en compte des régimes d'échanges qui existaient en matière de produits agricoles transformés entre les nouveaux Etats membres et la Suisse et la Norvège.

Or ces protocoles sont toujours en discussion. Il est donc proposé de reconduire les dispositions du règlement 1416/95 (déjà reconduites pour 1996) pour 1997, à condition que les pays tiers concernés prennent des mesures autonomes équivalentes.

La délégation a décidé de ne pas intervenir sur la proposition E 745.

Proposition E 754

Com (96) 612 final


(Réunion de la délégation du 18 décembre 1996)

Le Gouvernement a fait savoir, par lettre du 18 décembre 1996, qu'il souhaitait que la délégation se prononce en urgence sur la proposition E 754 afin qu'elle puisse être adoptée lors du Conseil des 19 et 20 décembre 1996. Le Président de la délégation a donc demandé à M. Michel BARNIER, ministre délégué aux Affaires européennes, qui devait être entendu le 18 décembre 1996 par la délégation, de présenter ce texte.

Présentation du texte par M. Michel Barnier, Ministre délégué aux Affaires européennes :

Ce texte est une proposition de règlement du Conseil prolongeant jusqu'au 31 décembre 1997 le règlement 3066/95 établissant certaines concessions sous forme de contingents tarifaires communautaires pour certains produits agricoles originaires de Hongrie, de Pologne, des Républiques Tchèque et Slovaque, de Bulgarie et de Roumanie.

Ce texte est la conséquence de l'absence d'accord au sein du Conseil sur l'adaptation du volet agricole des accords tarifaires qui avaient été conclus en mars 1995 avec les Pays associés d'Europe centrale et orientale ; cette absence d'accord est justifiée par la crise de l'encéphalite spongiforme bovine ; faute d'accord au sein du Conseil, le texte prolonge d'un an le précédent accord.


La délégation a décidé de ne pas s'opposer à l'adoption de la proposition E 754 lors du conseil des 19 et 20 décembre 1996.

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