B. LA COOPÉRATION POLICIÈRE

La coopération policière a été renforcée par la mise en place dans chaque pays d'un dispositif comprenant un attaché de police et deux officiers de liaison . La coopération policière se heurte encore au problème de la très grande décentralisation de l'organisation de la police néerlandaise qui comprend vingt cinq régions de police. Les policiers français en poste aux Pays-Bas ont obtenu le droit d'établir des relations directes avec six régions de police du pays, mais ils doivent encore pour les autres régions utiliser le canal d'un service de police spécial, la D.C.R.I. (direction centrale de recherche et d'information).

Les demandes de renseignements sont traitées avec plus de célérité qu'il y a un an (trois semaines au lieu de trois mois). L'antenne de l'OCTRIS à l'Ambassade de France a été saisie de 69 dossiers entre septembre et décembre 1996 contre 3 pendant le trimestre précédent. Des opérations conjointes ont pu être menées (dont une livraison surveillée alors qu'aucune opération de ce type n'avait été réalisée l'année précédente) et ont permis le démantèlement de réseaux de trafiquants opérant à destination de la France. Quatre demandes d'opérations émanant des services de police français ont été exécutées pendant le second semestre 1996. Le climat des relations entre polices semble s'améliorer.

Dans le cadre du groupe de travail franco-néerlandais, le principe d'une réactivation des opérations Hazeldonk (du nom d'une commune belge à la frontière avec les Pays-Bas) menées avec la Belgique et les Pays-Bas contre les drugsrunners sur les autoroutes a été adopté . Trois nouvelles opérations de ce type doivent avoir lieu en 1997. Elles associent étroitement les services de police et les parquets de la région Nord en France avec leurs homologues du sud des Pays-Bas et de la Belgique.

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