b) La politique d'aide au secteur audiovisuel

Le projet d'A.M.I. devrait sinon interdire, du moins rendre difficiles ce qu'il est convenu d'appeler les discriminations " positives ". Le problème des " incitations à l'investissement " fait l'objet d'un débat entre les parties contractantes.

Les discussions portent sur le principe même des incitations, leur caractère non discriminatoire et l'éventualité de la mise en place de " disciplines supplémentaires " dans un délai rapproché à compter de la signature de l'accord.

Tous ces principes pourraient affecter le système actuel sur lequel repose notre politique d'aide à l'audiovisuel. On peut citer :

• les obligations de diffusion et d'investissement dans la production imposées aux diffuseurs, qu'il s'agisse des quotas d'oeuvres européennes (60 %) ou d'oeuvres d'expression originale française (40 %) ;

• les aides à la production audiovisuelle fondées sur les ressources du COSIP, qui sont actuellement réservées aux entreprises établies en France, dont le capital est détenu majoritairement par des Français ou des ressortissants de la Communauté ;

• d'autres aides enfin concernant aussi bien la distribution et l'exploitation de réseaux de cinéma, les laboratoires ou l'exportation.

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