IV. CONCLUSIONS GÉNÉRALES

Pour le BIPE, le dispositif d'aides au cinéma est moins un système de subvention directe (d'ailleurs relativement peu important au regard du volume de la production nationale par comparaison au dispositif des autres pays) qu'un mécanisme d'encadrement, de redistribution, ainsi que d'obligations d'investissement à la charge des chaînes de télévision .

L'étude était nécessaire, car elle montre qu'en dépit des réformes engagées, certaines difficultés demeurent importantes : on constate un certain niveau de divergence entre la politique culturelle de soutien à la production et l'équilibre économique d'un secteur, dont les produits - les films - sont peu présents sur les marchés étrangers.

En outre, l'étude souligne " un risque de crise financière à moyen terme " : " pour l'instant, il a été couvert par l'augmentation des ressources mobilisées par les chaînes, dans le cadre des obligations réglementaires. Il serait ravivé par la stagnation du chiffre d'affaires des principaux contributeurs (Canal + et TF1 notamment) dans le cadre d'une baisse de l'audience TV à moyen terme, d'une dégradation du marché publicitaire ou de l'émergence de nouveaux concurrents. "

L'analyse est particulièrement riche et l'on y trouvera matière à réflexions et, éventuellement, à propositions. Telle est la raison pour laquelle le Rapporteur propose de transmettre cette étude au Bureau de l'Assemblée nationale qui l'a demandée, assortie d'un avis favorable à sa publication.

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