b) Les actions de perfectionnement à destination du personnel se sont développées

Les compagnies d'assurance se préoccupent des anciens recrutés dont le niveau de formation initiale est faible. Dans le cadre de la négociation de la convention collective nationale, il est prévu pour chaque salarié de tout niveau hiérarchique, ayant une formation initiale inférieure au Bac et au moins trois ans de présence un droit individuel de temps-formation de 400 heures. Ce capital formation est transférable d'une entreprise à l'autre dans la profession. En 1992, le champ d'application potentiel de cette mesure était très vaste (au moins 60 % des effectifs salariés). Présenté en 1992 comme un avantage social important, ce dispositif avait bénéficié, fin 1996, à 800 salariés des sociétés d'assurances. Un nouvel accord a été conclu en 1997 pour renouveler le précédent arrivé à expiration. Il prend en compte les dispositions légales et conventionnelles intervenues entre-temps, et permettant notamment de prévoir un financement du dispositif par l'OPCASSUR 217( * ) . L'accord conclu en juillet 1997 confirme la volonté des partenaires sociaux de développer le dispositif, et organise ainsi, à partir de 1998, un financement partiel mutualisé de ce capital de temps de formation par le biais d'OPCASSUR qui en assure la gestion.

Par ailleurs depuis 6 ans est mis en route avec la fédération nationale des agents d'assurance un programme très important d'environ 80 heures de formation pour les collaborateurs d'agents généraux d'assurance (secrétaires), ce qui représente une journée tous les 15 jours. Ce dispositif de rattrapage a très bien fonctionné.

Avec l'appui d'un cabinet de conseil en formation et en gestion des ressources humaines, une réflexion sur les évolutions des métiers de l'assurance a abouti à l'actualisation du référentiel de compétences des collaborateurs. Elle a permis d'adapter les recrutements et les parcours de formation.

Par ailleurs, la profession a demandé un audit du plan de formation destiné aux collaborateurs et il est actuellement opérationnel, et vise à identifier les atouts et limites du dispositif actuel (7 600 stagiaires formés depuis sa mise en place) et à préciser les besoins des salariés d'agences et leur évolution probable.

Enfin, un plan de formation de deuxième génération pour les collaborateurs d'agences a été mis en oeuvre. Un des objectifs défini est de favoriser l'insertion des jeunes dans l'entreprise.