La ruralité,un atout pour demain à défendre ensemble



Palais du Luxembourg, 28 mai 2003

2ème Table Ronde : Le partage de l'espace

Agriculteurs, chasseurs, pêcheurs, forestiers, élus locaux, propriétaires, industriels, protecteurs de la nature répondent à ces questions : Les conflits d'usage, mythes ou réalités ? Quels sont les droits et les devoirs des nouveaux usagers de l'espace rural ? Quelle politique de protection y mener ? Faut-il opposer gestion des ressources naturelles et protection des espaces ? La campagne devient-elle un produit de consommation ?

Président de Table Ronde Gérard CESAR Sénateur de la Gironde

En tant que Vice-président de la commission des Affaires Économiques du Sénat, je voudrais souhaiter à toutes et à tous la plus cordiale bienvenue. Je ne vais pas saluer toutes les personnalités, Mesdames, Messieurs et chers amis, parce que vous êtes chez vous ici, au Sénat.

Le thème de la deuxième table ronde, c'est le partage de l'espace rural et, tout à l'heure, Hervé Gaymard a dit que c'était une contribution fondamentale au débat qui aura lieu sur la loi rurale et il a parlé aussi de civilisation rurale, le fondement de cette loi. Je voudrais remercier Ladislas Poniatowski d'avoir organisé ce colloque, qui est important, dans le cadre du Sénat.

La question est : que veut dire lepartage de l'espace rural ? C'est la question de la cohabitation entre les citadins et les ruraux. Est-ce que ça doit être comme entre chiens et chats, est-ce que ça doit être une cohabitation comme celle que nous avons connue dans la précédente législature, c'est la question qu'on peut se poser.

Les citadins souhaitent le calme et la tranquillité et cela implique qu'ils respectent aussi le monde rural et les agriculteurs. Je me rappelle, comme chacun d'entre nous, ce qui avait été dit à l'époque, le citadin se plaignant du coq qui le réveillait tous les matins et, bien sûr, l'agriculteur, qui voulait faire sa sieste le dimanche après-midi, parlant du bruit de la tondeuse qui dérange sa sieste tout à fait raisonnable. Il faut que cette cohabitation puisse exister avec le respect des uns et des autres. Cela me paraît fondamental.

Mais, aussi, les citadins qui viennent dans le monde rural souhaitent un certain nombre de choses : la tranquillité mais aussi les services. Les services en milieu rural, c'est-à-dire les crèches, les garderies, les écoles, la Poste, la sécurité, les commerces, les infrastructures, tout un tas de services qui sont indispensables à la cohabitation entre les ruraux et les urbains. Cela veut dire que chacun a des droits mais aussi des devoirs.

Un point qu'il faut aussi évoquer, c'est l'urbanisme en milieu rural dont nous débattons au Sénat et à l'Assemblée Nationale dans le cadre de la loi SRU. Là aussi, c'est le problème des Postes et des cartes communales qui doit être posé ainsi que celui de la défense incendie.

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