PREMIÈRE PARTIE :
VERS UNE ADMINISTRATION NUMÉRIQUE
LOCALE DYNAMIQUE

2.6. PRÉSENTATION DE LA PREMIÈRE TABLE RONDE :
LES DÉFIS À RELEVER

M. Delcamp , directeur général de la Communication et du développement technologique du Sénat

Je vais peut-être demander à Monsieur Philippe Adnot, qui est sénateur de l'Aube, président du Conseil général de l'Aube, de remplacer M. le président Valade pour la présidence de cette première réunion et vous dire quelques mots sur la méthode que nous avons adoptée avec M. Yamashita.

Nous avons divisé ce séminaire en deux parties : la première est présidée par M. Philippe Adnot, et porte - mais pas uniquement - sur l'équipement des collectivités locales en France et au Japon. C'est un effort d'analyse. C'est aussi l'occasion d'un bilan de la diffusion des nouvelles technologies dans les deux pays. À cet égard, nous nous sommes aperçus en préparant ce séminaire que c'est une matière extrêmement difficile à saisir, notamment à cause de la diversité même des collectivités locales, de la mobilité des équipements, d'une certaine difficulté de méthode, qui peut varier suivant les lieux, suivant les pays, suivant les collectivités ; du coup, notre propos est très expérimental et nous souhaiterions donc à travers ce séminaire faire appel au plus grand nombre possible de témoignages, des témoignages que vous voyez dans le programme, mais aussi des témoignages dont nous souhaitons qu'ils puissent venir du public, qui est particulièrement représentatif, et que nous remercions pour sa présence.

Naturellement, il convenait que les nouvelles technologies soient au service du séminaire, d'où la visioconférence et la présentation de différents sites, mais ça ne pouvait réussir que par une collaboration à l'initiative des sénateurs et autour d'eux, et je voulais les remercier de ce fait. C'est aussi une coopération franco-japonaise, naturellement. C'est également une coopération avec des acteurs extérieurs au monde politique, en particulier avec les membres du Club Sénat.fr, qui réunit des décideurs, des chercheurs, des personnes spécialisées dans les nouvelles technologies. Je les remercie de leur participation, notamment MM. Gilonne et Jourdan qui vont intervenir tout à l'heure.

Un mot aussi pour dire qu'existe au Sénat un service des collectivités territoriales, qui a pour fonction notamment de dialoguer avec les élus locaux à travers le site «Carrefour des collectivités locales» et bien sûr de promouvoir autant que possible cette dynamique entre d'une part la décentralisation qui est dans la vocation du Sénat et cette nouvelle occasion de développer que sont pour nous les nouvelles technologies. Je passe donc la parole à M. Adnot qui va présider la première partie. Merci.

M. Adnot , sénateur de l'Aube

Il y a tellement de personnalités présentes que je me permettrais de vous remercier aussi simplement que cela. Je vais devoir faire un effort parce que parler doucement, pour moi, n'est pas un exercice très simple. Je voudrais tout d'abord me présenter un peu plus complètement. Je suis sénateur du département de l'Aube, en Champagne. Au sein du Sénat, j'appartiens à la commission des Finances, et indépendamment de mon travail sur les rapports budgétaires liés à l'environnement, je suis effectivement un peu plus spécialisé sur la création d'entreprises, la nouvelle économie, les nouvelles technologies. Je suis également président du conseil général de l'Aube et, à ce titre, puisque c'est un département très industriel et donc très confronté à la compétition internationale, nous avons beaucoup misé sur le développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication, des nouvelles entreprises pour les substituer à l'activité traditionnelle du textile. Je vous parlerai peut-être tout à l'heure, dans le débat, de la manière dont notre collectivité a essayé de relever les défis auxquels nous sommes confrontés puisque c'est le thème de ce séminaire.

Dans l'immédiat, je vais passer la parole à MM. Gilonne et Hirokawa, qui doivent, je crois, introduire la discussion que nous aurons ensuite avec différents intervenants. Donc Monsieur Gilonne, je vous donne la parole.

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