C. ACTIONS GOUVERNEMENTALES

1. Le Gouvernement central

Le Gouvernement du Népal va intervenir de façon immédiate au travers des actions suivantes :

ï déclaration de l'état d'urgence ;

ï déploiement des forces de l'ordre ;

ï lancement d'un appel à l'aide internationale ;

ï réquisition de tous les hélicoptères des compagnies privées pour les opérations de secours ;

ï évacuation des blessés les plus graves et des touristes des villages isolés vers la capitale ;

ï gratuité des soins dans les hôpitaux publics ;

ï ouverture de lieux publics pour l'installation de camps ;

ï destruction ou mise en place de « zones rouges » autour des bâtiments présentant un danger immédiat pour les populations ;

ï rétablissement rapide de l'électricité à Katmandou ;

ï rétablissement des connexions téléphoniques à Katmandou ;

ï gratuité des communications pendant plus de 8 jours depuis le réseau GSM d'Etat ( Nepal Tele Communication ).

2. L'armée

Quelques minutes seulement après la première secousse, les premiers hélicoptères de l'armée survolent la capitale. L'armée a été formée et entraînée pour pouvoir réagir en cas de tremblement de terre. Selon la loi népalaise, les bataillons peuvent prendre leur propre contrôle pour intervenir dans les districts dans lesquels ils sont postés sans devoir attendre les ordres et les instructions du ministère de la Défense.

L'armée est immédiatement déployée et va jouer un rôle crucial dans les secteurs suivants :

ï déblayage des sites endommagés ;

ï évacuation des morts et des blessés vers les hôpitaux ;

ï sécurisation des alentours des bâtiments les plus endommagés ;

ï patrouilles héliportées dans les villages reculés ;

ï évaluation des dégâts causés par le séisme ;

ï rapatriement des blessés les plus graves des villages vers les centres hospitaliers urbains ;

ï maintien de la sécurité dans les hôpitaux pour gérer l'afflux de patients et les chambres mortuaires ;

ï aide à l'installation des camps pour les populations et les déplacés internes ;

ï approvisionnement en eau potable de ces campements ;

ï livraison de biens de première nécessité dans les zones rurales affectées.

3. La police

La police est elle aussi déployée immédiatement avec comme responsabilités principales :

ï le maintien de la sécurité dans les « camps » ;

ï la création de « comptoirs d'information » dans les hôpitaux pour les familles à la recherche de nouvelles de proches disparus ;

ï la mise en place de procédures d'urgence simplifiées pour l'évacuation des corps identifiés vers les sites d'incinération ;

ï l'organisation de patrouilles dans la ville pour éviter les pillages ;

ï la tenue des registres consignant l'identité des morts et des blessés.

4. La mobilisation des institutions déjà sur place

La mobilisation des organisations nationales et internationales est immédiate. Ce sont d'abord les organisations médicales que l'on voit circuler dans la ville. Elles apportent des soins de première urgence aux blessés et prêtent main forte aux personnels hospitaliers. D'autres s'impliquent dans la distribution de biens de première nécessité et aident à l'installation des camps.

Dans les 72 heures qui suivront le séisme, et avant l'arrivée de l'aide internationale, les ONG qui ont déjà des équipes et des projets au Népal vont mobiliser toutes leurs ressources humaines et financières pour apporter de l'aide aux populations touchées.

Ces organisations se mobilisent soit dans la capitale et aident les populations installées dans les camps, soit dans les zones rurales dans lesquelles elles ont déjà des projets, et donc, des contacts avec les autorités locales, les organisations nationales, les communautés.

Les missions diplomatiques et les ambassades elles aussi se mobilisent, non seulement pour la protection et la recherche de leurs propres ressortissants, mais aussi en mettant des moyens humains et logistiques au service des victimes népalaises.

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