Interventions

Lela PUTKARADZE,
Directrice, Agence d'investissement de la République autonome d'Adjarie

Mon propos portera sur les affaires à Batoumi. Batoumi est un centre d'arts et de loisirs qui se trouve au carrefour de l'Europe et de l'Asie, en République autonome d'Adjarie. Cette ville essaie de maintenir son rôle stratégique de pont entre les deux continents. Les équipements aéroportuaires, autoroutiers et ferroviaires sont en constante amélioration. Nous avons pour ambition de protéger les investisseurs et de fournir une plate-forme solide. Nous essayons de capitaliser sur un haut niveau d'éducation. Nous remettons à jour notre cadre juridique pour permettre la réussite des entreprises et renforcer les liens économiques avec la région. Des projets ont été menés à bien récemment. D'autres sont en cours.

L'agence d'investissement de Batoumi est le premier point de contact pour tous les investissements étrangers. Elle a été lancée en 2011. Son but principal est de promouvoir le climat d'investissement à Batoumi en fournissant un soutien aux investisseurs étrangers. Batoumi doit devenir une destination pour les investissements étrangers, dont nous sommes le premier partenaire local.

Nous avons identifié différentes raisons pour investir à Batoumi. Outre notre localisation stratégique, notre main-d'oeuvre est peu coûteuse. Le système d'imposition est très intéressant et l'environnement très agréable pour le travail. Notre ville se trouve entre la Mer Noire et la Mer Caspienne, ce qui permet de relier différentes puissances économiques importantes.

De plus, en Adjarie, la loi protège l'investissement étranger. Par exemple, la propriété étrangère d'entreprises est protégée. Nous avons également un régime libéral d'échanges. Les tarifs d'importation sont parmi les plus bas. Nous avons de bonnes coopérations avec l'OMC, les Etats-Unis, le Canada ou encore la Suisse. Nous avons des accords de libre-échange avec la Turquie. Au final, Batoumi et la Géorgie représentent une plate-forme attirante pour les investissements étrangers.

Les taux d'imposition sont bas et flexibles. Des réformes ont été mises en place. D'autres doivent encore être appliquées. L'impôt de 20 % sera réduit à 15 %. De même, les taxes sur les dividendes seront réduites à zéro dans les années à venir.

La main-d'oeuvre est peu coûteuse et concurrentielle. D'après le PNUD, la Géorgie présente le marché du travail le plus libéral. La Géorgie affiche également le niveau de taxes le plus faible sur le marché du travail.

Notre culture unique est accueillante. Notre tradition d'hospitalité a été maintenue. Batoumi présente également des paysages extraordinaires.

En Adjarie, la tendance est bonne et les prévisions sont positives. De 2005 à 2010, les investissements n'ont fait que croître, en dépit d'une légère baisse en 2008 du fait de la crise mondiale. La part des investissements étrangers continue d'être importante. Ils concernent principalement les domaines du tourisme, de l'industrie et de la construction. La plupart de nos projets sont en cours de développement, ce qui influe sur les emplois.

Dans deux ou trois ans, nous espérons que les chiffres relatifs à la construction se maintiendront, voire progresseront. Les banques commerciales souhaitent accorder de plus en plus de prêts aux entreprises privées.

D'après la Banque Mondiale, nous sommes la 183 e économie mondiale, mais nous sommes en 29 e position dans certains domaines économiques.

Nous comptons développer une zone industrielle libre près de Batoumi, dans une zone de 15 hectares situées à 3 km de l'aéroport et à 15 km de la frontière avec la Turquie. Ce terrain permettra de développer des infrastructures. Nous pourrons ainsi créer plus de 1 500 emplois. Ce développement se fera dans les deux années qui suivront la signature du contrat.

Nous comptons également développer une station de ski à deux heures de route de Batoumi, dans une zone couverte de neige de novembre à avril. L'air y est frais, l'eau pure et le paysage exceptionnel. Enfin, avec la nouvelle autoroute, une station balnéaire sera distante de seulement 10 mn de Batoumi.

Je vous remercie de votre attention.

Adil MAMMADOV,
Président d'AzPromo (Azerbaïdjan Export & InvestmentPromotion Foundation)

Je souhaite remercier les organisateurs de cet évènement. Merci de me permettre de vous parler des opportunités d'investissements en Azerbaïdjan.

Il y a beaucoup de choses à dire sur mon pays. Vous connaissez sa géographie et sa démographie. L'Azerbaïdjan est riche de gaz et de pétrole. Nous sommes le pays au monde qui a le plus d'expérience en la matière. Nous avons commencé en 1846. Au XIX e siècle, plus de la moitié du pétrole mondial était produit en Azerbaïdjan.

L'Azerbaïdjan est un pays jeune. Nous avions déjà été indépendants par le passé, avant de nous séparer de l'URSS en 1991. Après cette seconde indépendance, nous avons su construire un Etat. L'Azerbaïdjan a été le premier pays démocratique de cette partie du monde.

Entre 2008 et 2010, notre économie a fait face à une période difficile. Malgré cela, nous avons poursuivi notre rythme de développement, avec une croissance positive de l'économie. Au cours des dernières années, notre croissance est de 7 % en moyenne. Plus de 50 % du PIB de la région que nous constituons avec la Géorgie et l'Arménie provient d'Azerbaïdjan. L'Etat a mis en place de nombreux programmes, notamment celui concernant le développement socio-économique de nos régions. Après la chute de l'Union Soviétique, nous n'avions pas de bonnes infrastructures. Il nous a fallu les construire. Un autre programme concerne la sûreté alimentaire. Nous avons également des programmes d'Etat pour le développement du tourisme et la réduction de la pauvreté. Au cours des sept dernières années, la pauvreté a été considérablement réduite : aujourd'hui, 9 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, ce qui est notamment dû aux réfugiés de la guerre avec l'Arménie.

En 2009, l'Azerbaïdjan a été qualifié de premier réformateur au monde. Le pays a été rendu plus attractif pour les investisseurs étrangers. Notre notation s'est fortement améliorée.

Avant 2008 et l'introduction d'une approche unique, il fallait plus de 70 jours pour créer une entreprise. A présent, 3 jours suffisent. Nous soutenons l'entreprenariat, sans procéder à la moindre distinction entre nationaux et étrangers. Ces derniers peuvent également bénéficier du support de l'Etat.

Nous avons deux sortes d'impôts : une fiscalité simplifiée - 4 % dans la capitale, 2 % dans les régions. Au-delà de 150 000 manats, nous appliquons la TVA. L'impôt sur les bénéfices est de 20 %. L'agriculture, qui est le plus grand secteur après l'énergie, n'est pas taxée. Depuis mars, de nouvelles lois sur les importations d'équipements s'appliquent. Il est possible d'apporter son équipement sans payer de droits de douane.

L'Azerbaïdjan était considéré comme le jardin de l'URSS, avec ses produits bons et frais. L'ancien marché soviétique reçoit toujours nos produits.

Nous avons 40 accords de libre-échange et plus de 140 partenaires commerciaux. Nous avons rejoint GSP et GSP+ avec l'Union Européenne, les Etats-Unis et le Japon. En Azerbaïdjan, vous pouvez bénéficier de toute l'infrastructure et de tout notre soutien pour commercer avec ces pays sans payer d'impôts. Nos exportations représentent près de 21 milliards de dollars. Les produits que nous exportons sont, outre les hydrocarbures, essentiellement de nature agricole.

Entre 1995 et 2010, nous avons cumulé près de 100 milliards de dollars d'investissements, dont 54 milliards hors pétrole. Nos entreprises croissent et participent aux investissements. Les investissements étrangers ont représenté 55 milliards de dollars.

L'année 2010 a été très active. Notre économie est bien diversifiée. Les investissements directs étrangers concernent la construction, les services, les commerces et l'industrie lourde. Nous avons besoin de davantage d'investissements dans l'agriculture. Ces investissements proviennent des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la Turquie. La France en représente 3 %. Nous vous encourageons à être plus actifs, à vraiment participer à la croissance économique de l'Azerbaïdjan.

Il existe de nombreuses raisons d'investir en Azerbaïdjan : un bon climat, une culture accueillante, la stabilité politique. Depuis que nous sommes indépendants, il n'y a pas eu de révolution. Nous avons signé des contrats avec de nombreux géants de l'énergie, et aucun contrat n'a dû être renégocié. Une autre raison d'investir en Azerbaïdjan est la stabilité financière du pays. Aucune banque n'a fait faillite durant la crise. Notre pays est stable et relativement riche, avec un budget de 30 milliards de dollars et 3 milliards de dollars de dette extérieure. Vous pouvez donc co-investir avec nos entreprises locales.

A part le gaz et le pétrole, nous possédons d'autres ressources naturelles abondantes. Ainsi, du fait de notre climat très diversifié, nous pouvons tout faire pousser. Quel que soit le produit que vous souhaitez cultiver, nous pouvons le faire pour vous.

Nous avons des projets importants en matière de tourisme. Nous jouons un rôle crucial dans le développement régional des infrastructures. Nous participons notamment à un projet de voie ferrée entre la frontière géorgienne et la frontière turque, ce qui offrira une voie directe de la Chine à l'Azerbaïdjan, puis la Turquie et l'Europe. Nous avons tout fait pour réaliser ce projet. Nous construisons des centres logistiques avec des partenaires locaux et étrangers.

Après notre indépendance, nous n'avions qu'une route, au nord, pour livrer nos hydrocarbures. Aujourd'hui, nous avons plusieurs routes. Nous avons également construit cinq aéroports de qualité internationale. Il suffit de cinq heures pour relier Bakou à Paris. Nous sommes proches des pays du Golfe et des pays asiatiques. En Azerbaïdjan, vous serez vraiment au centre du monde.

Notre main-d'oeuvre est compétente. Chaque année, des jeunes s'instruisent dans les meilleures universités du monde, y compris en France, puis ils rentrent en Azerbaïdjan afin de travailler cinq ans pour le gouvernement, qui a financé leurs études. Nous possédons des centres de recherche et développement, de très bonnes compétences en matière linguistique et informatique. Il n'y a presque pas d'illettrisme en Azerbaïdjan.

L'agriculture est en pleine expansion. Les pays du Golfe investissent. Le tourisme est un autre secteur très important. 2011 est l'année du tourisme en Azerbaïdjan. Beaucoup d'hôtels internationaux ouvrent. Nous construisons également des stations de ski. Nous avons notamment un projet à plus de 2 000 m d'altitude. Il reste des possibilités de participation. Des entreprises françaises ont déjà aidé à concevoir cette station de ski.

Le BTP est en pleine expansion, avec beaucoup de projets importants en cours. De grandes entreprises s'installent dans notre pays.

Nous étions au coeur du secteur chimique du temps de l'URSS. Les investissements ont repris pour remettre la ville de Soumgaït au coeur de ce secteur d'activité.

L'investissement étranger peut se faire à 100 % ou par des co-investissements. Il n'existe pas de limite. Un fonds d'investissement permet aux entreprises étrangères de co-investir à hauteur de 51 %, en partenariat avec l'Etat. D'autres fondations et institutions sont prêtes à co-investir. Les importations de matériel sont également considérées comme des investissements.

L'Azerbaïdjan est un très beau pays que je vous invite à venir visiter. Situé au carrefour de l'Europe et de l'Asie, il possède de nombreux monuments historiques.

Nos relations diplomatiques avec la France ont commencé en 1992 ; 41 entreprises françaises sont présentes en Azerbaïdjan. C'est peu. La France peut faire mieux.

AzPromo est l'agence de promotion de l'investissement et des exportations en Azerbaïdjan. Nous travaillons avec les investisseurs étrangers dans tous les secteurs, à part le pétrole et le gaz. Mon équipe fera tout ce qu'il faudra pour vous aider à créer votre entreprise. Une fois votre entreprise créée, vous pourrez compter sur nous pour vous aider et vous soutenir.

L'entrée sur le marché européen est un défi pour nous. Ce n'est pas impossible. D'ici quelques années, je suis certain que vous trouverez des produits d'Azerbaïdjan dans vos supermarchés !

Enfin, AzPromo soutient le développement des relations économiques entre l'Azerbaïdjan, la Géorgie et l'Asie Centrale.

Natalya ARTSRUNI,
Directrice, ADA (Armenian Development Agency)

Merci de m'avoir donné la possibilité de vous présenter les opportunités qui existent en Arménie. Notre territoire de 29 800 km² est peuplé de plus de 3 millions d'habitants. Nous avons des frontières avec l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Turquie et l'Iran. Notre PIB a crû de manière très rapide ces dernières années, même si la crise mondiale l'a fait diminuer en 2009. Notre taux d'inflation n'est pas très élevé. Nous exportons notamment du cuivre, des diamants et des produits alimentaires, majoritairement en Russie, mais aussi aux Etats-Unis ou en Iran. Nous sommes parvenus à attirer des investissements directs étrangers. En 2008, nous avons reçu plus d'1 milliard de dollars d'IDE. Nos principaux secteurs d'IDE sont la télécommunication, l'énergie ou encore la fabrication de boissons.

Nous sommes membres de l'OMC. Nous avons des régimes spéciaux de tarification avec nombre de pays. Le gouvernement de la République d'Arménie a fait de la lutte contre la corruption un sujet-clé. Nous avons adopté et mis en place des mesures anti-corruption. En 2010, nous avons amélioré considérablement les aspects judiciaires et administratifs de nos services publics.

En venant en Arménie, les investisseurs étrangers ont accès au marché de la CEI, soit environ 250 millions de consommateurs. Notre main-d'oeuvre est très qualifiée. Il n'existe pas d'exigence de partenariat avec des entreprises locales.

Notre gouvernement a simplifié le système fiscal et douanier. La responsabilité sociale des entreprises a été renforcée. L'éducation a toujours représenté une grande valeur chez les Arméniens, après la famille. Les parents envoient leurs enfants à l'université ou dans l'enseignement supérieur, quel que soit le coût que cela représente pour eux. Nous avons plus de 100 centres de recherche et développement et une soixantaine d'universités.

En Arménie, les biens ne peuvent être ni nationalisés, ni confisqués. Nous n'avons pas de pétrole ni de gaz. Notre gouvernement a fait des industries de haute technologie sa priorité. Le secteur de l'informatique est dominé par les investisseurs étrangers. La croissance annuelle de ses entreprises est de 20 à 25 %. Le gouvernement soutient le développement de cette industrie, érigée en priorité. L'utilisation de l'informatique est devenue un élément essentiel en Arménie. Nous avons beaucoup de promoteurs de logiciels. Nous avons également une longue tradition dans le domaine des technologies de l'information. La biotechnologie a toujours été un domaine développé en Arménie. Enfin, nous avons des accords innovants dans le secteur de la santé.

L'Arménie a la réputation d'être une République très en vue dans le domaine industriel. Nous avons un grand potentiel dans l'ingénierie de précision et l'électronique.

L'énergie renouvelable est un autre sujet important. Nous avons mis en place des réformes. A l'heure actuelle, notre tableau d'investissements est assez exceptionnel. Le gouvernement achètera toute énergie verte dans les années à venir. Nous sommes un lieu intéressant pour investir dans le domaine hydraulique ou éolien.

Le tourisme est également en plein développement. Il est une priorité pour le gouvernement. Le nombre de touristes croît de 15 à 20 % en moyenne chaque année. Nous possédons une station de ski avec six téléphériques, pour une capacité de transport de 600 personnes. Cette installation a été construite par une entreprise belge. Notre héritage historique est riche. Nous avons des monuments religieux inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO. Notre paysage est extrêmement diversifié. Les touristes sont toujours très contents de leurs visites en Arménie, notamment les touristes français.

Nous avons toujours été très forts dans le traitement des diamants et la bijouterie, avec 27 entreprises et plus de 5 000 salariés travaillant dans ces domaines.

L'agence de développement arménienne a été mise en place par le gouvernement. Nous fournissons des informations et organisons des visites sur site pour les investisseurs. Nous aidons à établir des partenariats, en essayant de trouver les partenaires les plus pertinents selon les activités. Nous nous assurons de la bonne mise en oeuvre des projets d'investissement. Lorsqu'un investisseur n'est pas satisfait, nous pouvons attirer l'attention du Premier ministre. Ainsi, les problèmes peuvent trouver des solutions rapides.

S. Exc. Jyrgalbek AZYLOV,
Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Kirghizstan

Permettez-moi de remercier les organisateurs de cette conférence. Les forums de ce type sont une très bonne plate-forme pour établir des contacts. C'est très important pour renforcer les relations bilatérales de mon pays avec la France.

Le 3 mars, la Présidente du Kirghizstan est venue en France. Le Kirghizstan est un pays de transit. Nous avons beaucoup de projets régionaux, notamment la construction d'une voie de chemin de fer. Nous exportons des produits énergétiques. Depuis l'époque soviétique, nous sommes très unis avec les pays voisins. La Chine est également un partenaire de choix.

Ces dernières années ont été difficiles pour notre pays sur le plan politique. Nous sommes le seul pays de la région dirigé par un parlement. Nous avons signé plus de 24 accords sur les investissements avec de nombreux pays. Nous sommes le seul pays d'Asie Centrale membre de l'OMC. Nous avons notre propre monnaie. Même si notre marché n'est pas très grand, notre législation, notamment bancaire, est très souple.

De plus en plus, nous attirons des partenaires étrangers. Nous avons beaucoup de partenaires commerciaux. Nous exportons avant tout des matières premières, mais également du textile, des minerais et des véhicules.

L'environnement des affaires est très avantageux au Kirghizstan, de même que le système d'imposition. Nous espérons développer d'autres branches de notre économie pour attirer davantage d'investisseurs.

Pour développer notre économie, nous essayons d'améliorer l'environnement des affaires. Nous explorons le système du guichet unique pour les entrepreneurs, y compris étrangers. Le droit à la propriété a également été renforcé et les formalités administratives simplifiées. Les investissements étrangers sont autorisés dans tous les secteurs d'activité. Ils peuvent aller jusqu'à 100 %. La nationalisation et l'expropriation sont interdites par la loi. Notre pays possède des zones économiques franches où les entreprises sont libérées de tout impôt ou taxe. Les produits issus de ces zones sont libérés de toute certification supplémentaire.

En mai 2009, nous avons adopté une loi sur les partenariats public-privé. Il s'est agi de la première loi de ce type en Asie Centrale. Malgré les évènements survenus l'année dernière, nous faisons tout pour protéger les investisseurs étrangers. Nous avons même limité les formalités.

Nos priorités sont l'énergie hydraulique et le domaine minier. Nous avons un grand potentiel d'hydro-énergie. Or nous ne l'utilisons qu'à hauteur de 10 %. Dans le domaine minier, une nouvelle centrale est en cours de construction. Nous avons d'importantes ressources en or, en plomb, en uranium et en minerais rares. Nous avons également un grand potentiel agricole. Notre pays produit davantage de produits agricoles que nous ne pouvons en consommer.

Enfin, notre nature est unique. Notre pays est fait de montagnes et d'eau pure. Notre secteur touristique a donc un grand potentiel.

Plusieurs organisations internationales investissent dans notre pays. Ces dernières années, nous recevons de plus en plus d'investissements. Cela prouve que nous sommes sur le bon chemin. Prochainement, une conférence internationale sur le micro-crédit sera organisée à Bichkek.