D. LA NÉCESSITÉ DE DÉVELOPPER LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

Le recul de la culture scientifique et technique dans notre pays est préoccupant pour la recherche et pour le débat public. Il est préoccupant pour la recherche car il s'accompagne d'une certaine désaffection des jeunes pour les études et les filières scientifiques. Il est préoccupant pour le débat public car la démocratie suppose une bonne appréhension des savoirs nécessaires à notre temps.

Les crédits que lui consacre le projet de budget à la diffusion de la culture scientifique et technique pour 2001 sont certes en progression : les dépenses ordinaires qui lui sont consacrées s'établissent à 57 millions de francs contre 43 millions de francs en 2000, et les crédits de paiement à 4,4 millions de francs contre 3,9 millions de francs en 2000.

Sur cette enveloppe, 38,6 millions de francs sont, d'après les indications fournies par le ministère de la recherche, consacrés aux actions régionales.

Votre rapporteur estime qu'il est nécessaire de renforcer ces actions, et de les développer davantage dans les régions, car la France scientifique et technique ne se construit pas qu'à Paris.

La Cité des sciences et de l'industrie, qui a pour mission de " rendre accessible à tous les publics le développement des sciences et des techniques et du savoir-faire industriel " doit étendre ses activités au-delà du Parc de la Villette.

Votre rapporteur souhaite qu'elle décentralise en province une partie de ses équipes, dont la qualité est reconnue.

Dans un monde où se développe une culture en réseau, la diffusion de la culture scientifique et technique se doit de donner l'exemple. Le coeur du réseau doit rester à La Villette, mais il faut des ramifications dans les régions.

Deux projets sont arrivés à maturité en Alsace, à Strasbourg, et en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, à Sophia-Antipolis.

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