II. LA SITUATION DE RÉSEAU FERRÉ DE FRANCE (RFF)

En 1997, année de la création de l'établissement public, les investissements de Réseau Ferré de France s'élevaient à 13,3 milliards de francs. En cinq ans, les investissements de RFF auront chuté de 9 %.

Pour 2001, les investissements de RFF s'élèveront à 10,3 milliards de francs, contre 11,2 milliards en 2000 (-7,6 %).

Pour 2002, ils devraient atteindre 12,1 milliards de francs, dont 5,5 milliards de francs sous forme de subventions politiques.

Cette baisse des investissements ferroviaires s'explique par le poids de l'endettement.

Au 31 décembre 1999, l'endettement de RFF s'élevait à 170 milliards de francs.

L'endettement global du secteur ferroviaire avoisine donc 253 milliards de francs au 31 décembre 1999.

L'objectif actuel est de " stabiliser "la dette de RFF autour de 160 milliards de francs.

On signalera que le montant des ventes de terrains désaffectés s'est élevé à près de 100 millions de francs en 1997, 220 millions de francs en 1998 et 250 millions de francs en 1999.

Pour 2000, il est envisagé un montant de 350 millions de francs.

Le redémarrage de certains projets et l'engagement de nouvelles opérations dans de grandes agglomérations comme Paris Rive Gauche, Lyon, Marseille, qui se situent en partie sur des emprises ferroviaires, pourraient fournir de nouvelles opportunités.

Réseau Ferré de France fait observer que le rythme de développement de ces opérations ne peut excéder les capacités du marché immobilier, et qu'il ne peut céder les terrains qu'au fur et à mesure des besoins immobiliers.

En conséquence, sauf cession exceptionnelle, le rythme annuel des ventes est considéré comme devant s'établir entre 200 et 500 millions de francs maximum.

Les ressources dégagées par ces cessions ne sont donc pas, hélas, de nature à réduire de façon substantielle l'endettement de Réseau ferré de France .

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