II. LES CRÉDITS EN FAVEUR DE LA RECHERCHE

Les crédits destinés à la recherche dans le domaine agro-alimentaire revêtent une importance non négligeable au regard des données qui caractérisent la recherche dans les industries agro-alimentaires françaises.

Selon les informations fournies par le ministère de l'agriculture et de la pêche, la dépense de recherche et développement réalisée par les IAA atteignait seulement 2,35 milliards de francs (0,36 milliards d'euros) en 1998, soit 1,8 % de la dépense de recherche et développement de l'industrie en France, alors que la valeur ajoutée des IAA représentait 13,8 % de la valeur ajoutée industrielle.

Il s'agit de la plus faible dépense de recherche et développement de l'industrie française. Cette dépense s'élève ainsi à 15,6 % de la valeur ajoutée pour l'industrie pharmaceutique et à 12,5 % pour l'industrie automobile.

Cette situation s'explique à la fois par le fait que les entreprises de ce secteur sont, en grande majorité, des PME, et qu'elles bénéficient de la recherche et développement réalisée par d'autres acteurs : fournisseurs, autres secteurs industriels et centres techniques de la recherche publique.

L'aide publique à la recherche agro-alimentaire est donc tout à fait justifiée.

D'un montant total de 7,65 millions d'euros, les crédits consacrés par le projet de loi de finances pour 2002 à la recherche dans le domaine agro-alimentaire diminuent pourtant de 4,4 % par rapport à l'année 2001.

Cette diminution est imputable à la baisse des crédits de paiement en faveur de la recherche appliquée au secteur agro-alimentaire (ligne 61-21/61), qui passent de 3,3 à 2,9 millions d'euros, soit un recul de 10,6 % . Ils sont toutefois stables à 3,6 millions d'euros en autorisations de programme.

Ces crédits servent à financer des projets associant des entreprises agro-alimentaires à des laboratoires de recherche et des centres techniques.

La subvention de fonctionnement à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), inscrite à la ligne 36-22/12, est également reconduite à 3,05 millions d'euros.

Enfin, les crédits d'intervention en faveur de l'Association des centres techniques agricoles (ACTA) (ligne 44-21/60) et en faveur de l'Association des centres techniques des industries agro-alimentaires (ACTIA) (ligne 44-21/70) sont stables , représentant respectivement 0,61 et 1,03 million d'euros.

CRÉDITS DESTINÉS À LA RECHERCHE

(en euros)

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