N° 92

SÉNAT

SESSION ORDINAIRE DE 2001-2002

Annexe au procès-verbal de la séance du 22 novembre 2001

AVIS

PRÉSENTÉ

au nom de la commission des Lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale (1) sur le projet de loi de finances pour 2002 , ADOPTÉ PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE ,

TOME III

INTÉRIEUR :

SÉCURITÉ CIVILE


Par M. Jean-Pierre SCHOSTECK,

Sénateur.

(1) Cette commission est composée de : M. René Garrec, président ; M. Patrice Gélard, Mme Dinah Derycke, MM. Pierre Fauchon, José Balarello, Robert Bret, Georges Othily, vice-présidents ; MM. Jean-Pierre Schosteck, Laurent Béteille, Jacques Mahéas, Jean-Jacques Hyest, secrétaires ; M. Jean-Paul Amoudry, Mme Michèle André, M. Robert Badinter, Mme Nicole Borvo, MM. Charles Ceccaldi-Raynaud, Christian Cointat, Raymond Courrière, Jean-Patrick Courtois, Marcel Debarge, Michel Dreyfus-Schmidt, Gaston Flosse, Jean-Claude Frécon, Jean-Claude Gaudin, Charles Gautier, Paul Girod, Daniel Hoeffel, Pierre Jarlier, Roger Karoutchi, Lucien Lanier, Jacques Larché, Gérard Longuet, Mme Josiane Mathon, MM. Jacques Peyrat, Jean-Claude Peyronnet, Henri de Richemont, Josselin de Rohan, Bernard Saugey, Jean-Pierre Sueur, Simon Sutour, Alex Türk, Maurice Ulrich, Jean-Paul Virapoullé, François Zocchetto.

Voir les numéros :

Assemblée nationale ( 11 ème législ.) : 3262 , 3320 à 3325 et T.A. 721

Sénat
: 86 et 87 (annexe n° 28 ) (2001-2002)


Lois de finances .

LES CONCLUSIONS DE LA COMMISSION DES LOIS

Réunie le 28 novembre 2001, sous la présidence de M. René Garrec, président, la commission des Lois, après avoir entendu M. Daniel Vaillant, ministre de l'Intérieur, a procédé, sur le rapport pour avis de M. Jean-Pierre Schosteck, à l'examen des crédits de la sécurité civile inscrits dans le projet de loi de finances pour 2002, dont la commission des Finances est saisie au fond.

M. Jean-Pierre Schosteck, rapporteur, après avoir rendu hommage aux 36 sauveteurs décédés en service l'an dernier et depuis le début de cette année, a exposé que les crédits de la sécurité civile pour 2002 étaient stables et a relevé que l'effort financier de l'État en ce domaine (462 millions d'euros, soit 3,03 milliards de francs) devait être rapproché de celui des collectivités territoriales (2,5 milliards d'euros, soit 16,4 milliards de francs) .

Il a considéré que l'État devait remplir d'une manière plus appuyée son devoir de solidarité nationale devant les catastrophes de grande ampleur et s'est inquiété du bilan contrasté en 2000 de la campagne de lutte contre les incendies de forêt , situation imputable essentiellement aux chiffres dans le sud-est de la France.

M. Jean-Pierre Schosteck, rapporteur, après avoir rappelé les conclusions de la commission d'enquête sénatoriale sur les inondations dans la Somme et évoqué les auditions de la commission des Lois sur la question du déminage , a rendu compte des opérations engagées à Vimy et à Châtelet sur Retourne au cours desquelles les démineurs ont témoigné de leur courage et de leur professionnalisme.

Évoquant la catastrophe de Toulouse , survenue le 21 septembre 2001, il a tenu à souligner le dévouement et l'efficacité des personnels de sécurité civile soumis à rude épreuve. Il a aussi précisé que la mise en oeuvre du plan Biotox relevait de la compétence du ministère de la Santé.

Enfin, M. Jean-Pierre Schosteck, rapporteur, a rappelé qu'au terme du délai de cinq ans prévu pour la mise en oeuvre de la loi sur la « départementalisation » des services d'incendie et de secours, de nouvelles réformes législatives étaient engagées, sur lesquelles le Sénat serait prochainement appelé à statuer.

Ces observations ont conduit votre commission des Lois à vous proposer le rejet des crédits de la section sécurité civile du budget du ministère de l'intérieur pour 2002.

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